L'UNNICITÉ "TAAWHID" DAANS L'ECOOLE D'AHLL-UL-BAYYT
«Le premmier pas verss la Religionn, c'est la Connnaissance dd'Allah ; la perfecttion de cettee Connaissannce, c'est croire en Son UUnicité ; et laa perfection de la croyance en Son UUnicité, c'est Lui être fidèèle.»(226)
«Allah n''accepte pas un acte que l'on accompplit sans le connaître, ni un savoir saans action. CCar celui qui connaît, sa cconnaissance le conduit à l'action ; ccelui qui n'a pas d'actionn n'a donc paas de connaissance. La Foii est faite de parties complémentaires.»(227) L'Unicitéé (Tawhîd) eest le fondemment de la compréhensionn et de la peensée en Islamm. Elle est l''axe du Savoir et de l'Actiion. En un mmot, elle est lle point de ddépart et la base de la Législation, dees Valeurs, de la Moralee et du modee de pensée. Le concept de "l'Unicité" fait partie du Fondement de la Civilisation islamique, qui se distingue par sa couleur "unicitaire" :
«L'Onction d'Allah ! Et qui peut donner meilleure onction qu'Allah ? C'est Lui Que nous adorons.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 138)
C'est l'onction "unicitaire" qui distingue la Civilisation islamique des civilisations obscurantistes, et qui lui confère ses qualités missionnaires spécifiques. Et c'est cette onction "unicitaire" qui assigne à la conduite et à la pensée du Musulman un caractère distinctif. Le Noble Coran et la Sunnah sont la source de la pensée et du mode de pensée doctrinal. Ils nous ont expliqué clairement la Doctrine de l'Unicité, montré l'Existence d'Allah, défini Ses Qualités de Perfection et démontré Sa Sainteté absolue. Dès lors, les fondements et les racines de cette Doctrine se sont parachevés, et les premiers Musulmans y ont cru après l'avoir apprise du Saint Prophète et du Coran.
L'Islam s'est répandu, les conquêtes musulmanes se sont multipliées, des peuples et des nations de civilisations et de philosophies obscurantistes, appartenant à la Perse, à l'Inde, à la Chine, etc. ont embrassé l'Islam.
De même, des adeptes du christianisme et du judaïsme déviés, et des gens ayant subi l'influence de la philosophie et de la théologie chrétiennes et juives sont entrés en Islam. En outre, des idées et des conceptions philosophiques grecques et autres ont été transposées en Islam. Il s'en est suivi que des controverses et des doutes se sont manifestés, et que des superstitions et des notions occidentales ont frayé un chemin dans la Doctrine islamique à travers cette infiltration civilisationnelle destructrice. La Doctrine "unicitaire" s'est trouvée ainsi troublée au sein de la catégorie des spécialistes de la Doctrine et des différentes questions qui y ont trait, ainsi que de la philosophie et de ses différentes branches, tels le problème de la fatalité et du libre arbitre dans la conduite humaine, le problème de l'extrémisme et de l'incarnation, de l'interprétation de "l'Ascension" et du "Voyage Nocturne". Tout ceci a provoqué des brouilles dans les idées et a conduit à la naissance d'écoles juridiques, de groupuscules et de courants doctrinaux égarés et déviés de la Doctrine "unicitaire". Les Imams d'Ahl-ul-Bayt, les uléma et les penseurs islamiques ont eu ainsi à s'engager dans une lutte de civilisation et de pensée très acharnée dont nous subissons encore de nos jours les traces évidentes -malgré la disparition de certains de ces groupuscules et courants égarés-, lutte qui a laissé des effets à la fois positifs et négatifs sur la pensée doctrinale, sur l'orientation de la pensée et du tafsîr des questions de la Doctrine. Dans cette lutte, les Imams d'Ahl-ul-Bayt -en raison de la pureté de leur Entendement, de la perfection de leur Connaissance des Sciences de la Chari'ah, de leur Savoir concernant Allah, et de leur assimilation intégrale du Livre d'Allah et de la Sunnah de Son Prophète- ont joué un rôle prépondérant dans la réfutation des soupçons, le rejet des équivoques, la dénonciation des courants égarés et déviés, et la défense du concept pur et originel de "l'Unicité". Nous avons encore de nos jours, entre nos mains, les transcriptions des débats des Imams d'Ahlul-Bayt, leurs hadith et leur tafsîr de Versets qui traitent de "l'Unicité", s'évertuent à dissiper les équivoques de la pensée, à indiquer la Bonne Voie vers une compréhension adéquate de l'Islam authentique, à déjouer les tentatives de s'écarter de la signification réelle des Versets et d'en interpréter les apparences au gré des caprices personnels et des préjugés de la pensée égarée et déviée, ou selon une compréhension incertaine et hésitante. Leur méthode de compréhension du Livre d'Allah et leur Connaissance d'Allah ont permis la cristallisation de l'unité intellectuelle cohérente de la Doctrine de l'Unicité.
Quiconque étudie les Sciences de la Doctrine de "l'Unicité" et approfondit sa compréhension de l'unité de la structure doctrinale, ses branches et ses problèmes, conformément à la méthode de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt et à sa vision, constatera que la structure doctrinale et civilisationnelle gravite, dans sa totalité, autour de la Doctrine de "l'Unicité", et que celle-ci repose sur "la démonstration de la Perfection Absolue d'Allah, de Son dépouillement de tout manque et de la négation de tout associé, de tout semblable, de tout équivalent et de tout opposé à Lui." L'Imam 'Alî a fixé les fondements de ce courant "unicitaire" lorsqu'il a déclaré : «L'Unicité [Tawhîd] consiste à ne pas confondre quelqu'un avec Allah, et la Justice à ne pas L'accuser.»(228)
Dans un grand nombre de hadith, de débats et de déclarations, les Imams d'Ahl-ul-Bayt se sont appliqués à établir le bien-fondé de la Doctrine "unicitaire" et à réfuter les contestations et les doutes soulevés par les Mubtilîn(229) et les Zanâdiqah(230), tels qu'al-Dîdhânî, Ibn Abî al'Awjâ', Ibn al-Muqaffa', ainsi que par les athées, les Ghulât(231), les Mujassemah(232), les Mufawwadhah(233), les Jabarites(234)
, etc.
Nous allons maintenant passer en revue une partie de ces Principes "unicitaires", qui traduisent la Doctrine du Saint Coran et dessinent les fondements de la Science et de la Pensée "unicitaires" dans toute leur pureté et toute leur originalité.
Selon l'Imam al-Çâdiq, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit : «Connaissez Allah par Allah Lui-Même, le Messager par le Message, les Tuteurs(235)par la Commanderie du Bien, la Justice et la Bienfaisance...»(236)
Al-Fath ibn Yazid rapporte ce que l'Imam 'Alî ibn Mûsâ al-Redhâ lui a dit à propos de la Connaissance d'Allah :
«Lorsque je lui ai demandé ce qu'est la moindre connaissance [qu'il faut avoir], il m'a répondu : "Reconnaître qu'il n'y a de Dieu que Lui, qu'Il n'a ni semblable ni pareil, qu'Il a toujours existé, qu'Il est Immuable, Existant, Nécessaire et sans égal.''.»(237) Lorsque Nafî' ibn al-Azraq a demandé à l'Imam Abû Ja'far Muhammad al-Bâqir : «Dis-moi quand Allah a été ?», l'Imam lui a répondu : «Mais quand n'était-Il pas pour que je t'informe de quand il était ? Gloire à Celui Qui a toujours existé, et qui existe toujours. Il est Unique et Impénétrable. Il n'a ni compagne ni enfant.»(238) Selon l'Imam al-Çâdiq, un docteur a demandé à l'Imam 'Alî : «O Commandeur des Croyants ! Quand ton Seigneur a-t-il existé ?». L'Imam 'Alî lui a répondu : «Malheur à toi ! On demande : "Quand a-t-il existé" à propos de quelqu'un qui n'a pas toujours existé. Mais quand il s'agit de Quelqu'Un Qui existe depuis toujours, on ne demande pas "quand a-t-il existé", car Il existait avant "l'avant" sans avant, et après "l'après" sans après. Il n'a pas non plus une destination finale pour que Son But soit terminé.» «Es-tu donc un Prophète ?» demanda le docteur. «Malheur à toi ! Je ne suis qu'un des serviteurs du Messager d'Allah !»(239) L'Imam al-Bâqir a dit :
«Evitez absolument de vous interroger sur Allah ! Mais si vous voulez connaître Sa Grandeur, regardez la grandeur de Sa Création.»(240)
L'Imam Ja`afar al-Çâdiq a fait un jour la recommandation suivante à l'un de ses Compagnons, Muhammad al-Çâdiq :
«O Muhammad ! Les gens persistent à vouloir une explication rationnelle à tout, même lorsqu'ils parlent d'Allah . Lorsque vous entendez parler ainsi, dites : "Il n'y a de Dieu qu'Allah l'Unique, Qui n'a pas de semblable."»(241)
L'Imam al-Bâqir disait :
«Parlez de tout sauf de l'Essence Divine.»(242)
Lorsqu'on demanda à l'Imam 'Alî : «Où Allah était-Il avant de créer le ciel et la terre ?» il répondit : «"Où" est un adverbe interrogatif de lieu. Or Allah a toujours existé, sans avoir besoin de lieu.»(243)
On a également demandé à l'Imam 'Alî :
«O Commandeur des Croyants ! As-tu vu ton Seigneur lorsque tu t'es mis à l'adorer ?» «Malheur à toi ! Je n'aurais pas adoré un Seigneur si je ne l'avais pas vu !» rétorqua l'Imam 'Alî. «Comment l'as-tu vu ?» insista son interlocuteur. «Les yeux ne peuvent l'atteindre par la vue, mais les coeurs le voient à travers les vérités de la Foi.»(244)
Muhammad ibn Hakîm raconte :
«Abû-l-Hassan Mûsâ ibn Ja'far a écrit à mon père : "Allah est trop Transcendant, trop Sublime et trop Grand pour qu'on puisse atteindre Sa Substance. Qualifiez-Le donc par les Attributs qu'Il s'est donné, et abstenez-vous du reste."»(245)
Al-Mufal-Dhal raconte :
«Lorsque j'ai demandé à Abâ-l-Hassan de m'expliquer l'Attribut [d'Allah], il m'a dit : "Ne dépassez pas ce qui est écrit dans le Coran."»(246) 'Abdur-RRahmân ibn ''Atik al-Qaçîîr raconte :
«Lorsquee j'ai écrit, soous la dictéee de 'Abdul MMalik ibn A'yyan, à Abî 'AAbdullâh al--Çâdiq : "Il yy a en Iraq un ggroupe de genns qui décrivvent Allah ppar l'image ett la forme. PPourrais-tu ddonc -qu'Allaah te protège -- m'exposer lla Doctrine juste de l'Unnicité [Tawhîîd] ?", il m'a a répondu: "TTu as -qu'Alllah te couvre dee Sa Misériccorde- posé uune questionn sur l'Unicitté [Tawhîd] eet ce qu'en oont dit ceux qqui t'avaient précédé.
Allah - Qui n'a pas de semblable-- Le Très-Haaut, Celui Quui entend et Qui voit touut, est au-desssus de toutess les descripttions qu'en fofont les descrripteurs et lees anthropommorphistes quui dénigrent Allah. Saache donc -qque la Misériicorde d'Allaah soit sur tooi- que la Dooctrine correccte de l'Unicité [Tawhîd]] consiste enn les Attributts d'Allah -LLe Très-Hautt, Le Puissannt- qui figureent dans le Coran. RRenie donc tooute faussetéé attribuée à Allah - Il esst Très-Haut - et tout anthropomorphisme. Allah, L'Immmuable, est au-dessus des descriptioons(247). N'allez pas au-ddelà de ce quii figure dans le Coran. AAutrement voous vous égaareriez après avoir été écclairés."»(248)) Concernaant l'Unicité de l'Essencee Divine et la négation dde tout anthroopomorphismme, Hamzahh ibn Muhammmad a écrit :
«Lorsquee j'ai demanddé à Abî-l-HHassan al-Kâdhim de me parler du "ccorps" et de ll'"image" [d'Allah], il m'a répondu : "Gloirre à Celui auuquel rien n'eest semblablee, et Qui n'a ni corps ni image."»»(249)
Ainsi, ce qui précèdee nous montrre que l'Uniccité selon l'EEcole des Ahhl-ul-Bayt refflète avec exactitudde l'esprit et lla lettre du SSaint Coran cconcernant cce concept. TTout ce que les Ahl-ul-Bayt disent à ppropos de l'UUnicité est unne paraphrasse des Verseets coraniquees. Ils ont ainnsi sauvegarrdé l'intégritéé de la Doctrrine de l'Uniicité, et réfutté les faussettés, les équivvoques et less erreurs donnt souffrait la pensée isllamique à ceette phase dee la vie de laa Ummah. De même, leuurs déclaratioons et mises au point ont coonstitué une réplique trannchante aux Ghulât(250), aux Mufawwwadhah, auxx
Mujassemmah, et à ceuux qui affirmmaient qu'Alllah est dissoous dans une partie de Saa Création ouu qu'Il est ffusionné aveec Sa Créatioon. Elles devvront égalemment suffire àà clarifier la pensée de toous ceux qui sont tombéss dans les broouillards en confondant la Doctrine pure des Ahl-ul-Bayt avvec les bêtises des Ghulâât et des Muffawwadhah, etc. qui se sont injustement réclaméés des Ahl-ullBayt et qque ceux-ci oont justemennt combattus.
Ceci ditt, une mise aau point s'immpose à ce prropos : les diiviseurs des rrangs de la UUmmah, et cceux qui pêchhent dans les eaux troubbles, exploiteent souvent lla simplicité des Musulmmans non aveertis pour lees induire en erreur en les laissant crooire perfidemment que l'EEcole d'Ahl-uul-Bayt -donnt le trait le pllus saillant eest l'attachemment aux Ensseignementss purs du Saiint Coran et de la Sunnahh - se confonnd avec les grroupes et less groupusculles égarés (Ghulât, Mufaawwadhah, eetc.) qui se ssont réclaamés indûment des Ahl--ul-Bayt, lesqquels les ontt rejetés et ont rejeté leurrs idées sanss ménagements.
LA JJUSTICE DDIVINE ET L'EXPLICCATION DEE LA CONDDUITE HUMMAINE
«Allah témoigne, et avec Lui Ses Anges et ceux qui sont doués d'intelligence : "Il n'y a de Dieu que Lui ; Lui Qui maintient la Justice... Il n'y a de Dieu que Lui, Le Puissant, Le Sage !"» (Sourate Âl 'Imrân, 3 : 3)
La Justice est l'une des Qualités d'Allah -Il est Très-Haut. Nous en trouvons les traces dans tous les domaines de l'existence. On peut constater la Justice dans le monde de la Création et de la Genèse... dans le monde de la nature et de la création de l'homme, de l'animal et du végétal. De même, nous remarquons la Justice dans la Chari'ah et la Loi Divine : «Allah ordonne l'équité, la bienfaisance.» (Sourate al-Nahl, 16 :90) De même, la Justice d'Allah s'incarne dans Ses Décrets et Ses Décisions relatifs à Sa Création, et dans les Messages et les Législations qu'Il a promulgués. Et cette Justice Divine prendra corps dans l'Autre Monde, le Jour des Comptes et de la Récompense, le Jour où celui qui faisait le Bien sera récompensé pour son bienfait, et où celui qui faisait le mal sera sanctionné pour sa malfaisance.
«Ton Seigneur ne lèsera personne.» (Sourate al-Kahf, 18 : 49) «Un Jour où chaque homme recevra le prix de ses actes.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 281) «Le Bien qu'il aura accompli lui reviendra, ainsi que le mal qu'il aura fait.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 286)
C'est sur cette base que les premiers Musulmans comprenaient leur rapport à Allah et interprétaient la conduite de l'homme et son action. Et lorsque la philosophie, les différentes doctrines philosophiques et théologiques ont fait leur entrée dans le monde musulman, on a assisté à la naissance de trois thèses sur l'explication de la conduite humaine et son rapport avec la Volonté Divine.
Ces trois thèses sont :
1- Al-Jabr (la contrainte).
2- Al-Tafwîdh (la délégation, la liberté absolue). 3- Ni Jabr ni Tafwîdh.
En effet, les apparences de certains Versets coraniques, tels que : «Il [Allah] égare qui Il veut et Il dirige qui Il veut» (Sourate al-Nehal, 16 : 93), ont suggéré aux tenants d'une certaine tendance à soutenir la thèse de la contrainte (al-jabr), thèse selon laquelle l'homme n'aurait ni volonté, ni possibilité de choisir : il serait seulement un lieu dans lequel se dérouleraient les événements prévus par Allah.
Ainsi, selon cette thèse, l'homme serait contraint dans son action, et n'aurait pas de libre arbitre. Cette thèse est celle des "Mujbarah" et de ceux qui ont épousé leur théorie.
La deuxième thèse est celle qui affirme que l'homme serait mandaté pour choisir ses actions, et que sa volonté serait indépendante de celle d'Allah - et bien plus, qu'Allah ne pourrait l'empêcher de faire ce qu'il voudrait et ce, qu'il s'agisse de péchés, tels que le meurtre, l'injustice, la consommation d'alcool, ou d'actes d'obéissance, tels que la justice, la bienfaisance, l'accomplissement de la Prière. En un mot, l'homme serait indépendant d'Allah selon cette thèse, que soutiennent les "Mu'tazalah".
Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont réfuté ces deux thèses et les ont déclarées invalides, car chacune d'elles est en opposition avec les Enseignements du Saint Coran, sur lequel est fondée la Doctrine de l'Unicité (Tawhîd). Ils ont expliqué qu'il y a une relation évidente entre l'explication de la conduite humaine et la Croyance à la Justice d'Allah, et que la thèse selon laquelle l'homme serait sans volonté ni libre arbitre, et prisonnier de la fatalité, conduirait à accuser Le Très-Haut d'injustice, et à Le dépouiller de la Qualité de Justice, puisqu'elle laisse entendre qu'Allah a obligé l'homme à faire le mal pour l'en punir, et à faire le bien -lequel, n'étant pas volontaire, ne mérite donc pas la récompense promise.
C'est pourquoi les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont refusé cette interprétation erronée que de nombreux Musulmans ont faite par erreur, en raison d'une mauvaise compréhension du sens apparent de certains Versets coraniques, tels que : «Il [Allah] égare qui Il veut et Il dirige qui Il veut».
Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont expliqué le sens de la Guidance et de l'égarement d'une façon claire et concordante avec la Justice d'Allah, comme nous le verrons plus loin. De même, les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rejeté la thèse prétendant que l'homme serait "mandaté", et qu'il pourrait agir sans qu'Allah puisse l'empêcher de faire quoi que ce soit. Ils ont expliqué leur rejet de cette déviation doctrinale en montrant qu'elle accuse Allah de ne pas pouvoir contrôler ni maîtriser Ses serviteurs, alors qu'Il est Tout-Puissant, et qu'Il est Le Propriétaire de tout ce que la Création comporte. Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont défini leur Doctrine concernant cette question relative à la Justice d'Allah en adoptant la théorie intermédiaire qui refuse et la "contrainte", et le "mandat", et selon laquelle "la volonté de l'homme n'est pas séparée de celle d'Allah". Ils ont expliqué cette relation avec une précision doctrinale complète. Nous allons passer en revue les hadith des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt exprimant cette théorie. Mais avant d'exposer ces hadith, fixons les trois questions fondamentales sur lesquelles le programme des Ahl-ul-Bayt diffère des théories des différentes thèses sur la Justice Divine : 1- L'homme possède la volonté et la capacité de choisir une action -bonne ou mauvaise- ou de refuser une action. Ainsi, il peut tuer, voler, commettre une injustice ou mentir en toute liberté intérieure et en connaissance de cause, et il peut également et tout aussi librement être juste, faire le Bien, accomplir la Prière et s'abstenir des actes interdits.
Allah - Le Très-Haut - est Capable d'empêcher l'homme de faire quoi que ce soit, et Il est également Capable de conduire l'homme à accomplir n'importe quelle action sans l'intervention du libre arbitre de celui-ci.
Toutefois, Allah ne contraint personne à faire le Bien ou le mal. Mais Allah, par Bonté et Miséricorde, peut empêcher l'homme qui mérite la Providence de commettre des actions répréhensibles, et il se pourrait qu'Il l'aide à faire le Bien, s'Il estime qu'il mérite cette Faveur. 2- L'homme fait l'objet de la Justice d'Allah. Allah récompensera -positivement ou négativement- tout homme pour son action passée - bien ou mal- le Jour du Jugement, ce qui est en opposition avec la thèse d'un groupe de Musulmans selon laquelle Allah pourrait mettre en Enfer un homme qui a accompli le Bien, et au Paradis un pécheur. Ils ont tiré cette conclusion erronée d'une mauvaise compréhension du Verset coranique suivant : «Nul ne L'interroge sur ce qu'Il fait, mais les hommes seront interrogés...» (Sourate al-Anbiyâ', 21 : 23)
De même, un autre groupe de Musulmans, se fondant toujours sur l'interprétation erronée de ce Verset, ont affirmé qu'Allah n'aurait pas à respecter Sa Promesse de Récompense le Jour du Jugement. Mais les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont réfuté et rejeté ces affirmations en faisant remarquer qu'elles contredisent la Véridicité et la Justice d'Allah. En effet, si ces affirmations étaient vraies, celui qui accomplit le Bien, et celui qui commet le mal seraient égaux, et la valeur de la responsabilité et des Législations Divines n'aurait plus de raison d'être. La vérité est qu'il n'y a pas d'action sans rétribution -positive ou négative- ni responsabilité, et que: «Celui qui aura fait le poids d'un atome de Bien le verra, et celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra.» (Sourate al-Zalzalah, 99 : 8) 3- Selon les avis de certains Musulmans, Allah pourrait charger Ses serviteurs de faire ce qui dépasse leur capacité. Ces avis se fondent sur une mauvaise interprétation du Verset coranique suivant :
«... Notre Seigneur ! Ne nous charge pas de ce que nous ne pouvons pas porter...» (Sourate alBaqarah, 2 : 286)
Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont récusé cette interprétation erronée du Verset coranique en question, et ils ont montré qu'elle contredit la Justice d'Allah et la stipulation sans ambiguïté d'une autre partie du même Verset coranique, selon laquelle : «Allah n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter.» (Sourate al-Baqarah, 2 : 286) Ces préliminaires faits, nous allons à présent mentionner quelques hadith et débats des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt, qui clarifient et développent ces Principes fondamentaux, expliquent la conduite humaine et la relation entre la volonté de l'homme et la Volonté Divine, et le lien entre cette explication et le Principe de la Justice Divine, ce qui permet de mieux voir la cohérence de la Pensée et de la Croyance islamiques et de conduire au rejet des théories d'al-Jabr (la contrainte) et d'al-Tafwîdh (la délégation).
L'Imam al-Çâdiq a dit :
«Allah a créé les créatures, et Il savait ce qu'elles deviendraient. Il leur a donné des Ordres, et Il leur a fixé des interdits. En ce qui concerne ce qu'Il leur a ordonné de faire, Il leur a donné la possibilité de ne pas le faire. Et elles ne peuvent ni le faire ni s'en abstenir qu'avec l'Autorisation d'Allah.»(251)
Pendant que l'Imam 'Alî conduisait son armée vers la Syrie, pour combattre Mu'âwiyeh le rebelle à Çiffîn, l'un de ses Compagnons lui demanda : «O Commandeur des Croyants ! Est-ce que notre marche [vers Çiffîn] se déroule selon la Décision et le Décret d'Allah ?» «Oui, ô Chaykh ! Car, par Allah, vous ne montez pas sur une hauteur, ni ne descendez vers le coeur d'une vallée, sans que cela ne se fasse par la Décision et le Décret d'Allah», répondit l'Imam 'Alî. «C'est à Allah que j'en référerai donc pour ma peine !» dit le Chaykh. A quoi l'Imam 'Alî répliqua : «Malheur à toi ! Crois-tu qu'il s'agisse d'une Décision obligatoire et d'un Décret fatal ? Si c'était ainsi, la Récompense et la Sanction n'auraient plus de raison d'être, la "Promesse" et la "Menace" n'auraient plus de sens. Allah a ordonné à Ses serviteurs de choisir librement de faire [ce qui est prescrit], leur a interdit [de faire ce qui est répréhensible] par mise en garde, les a chargés de peu de choses, ne leur a pas imposé une obligation difficile à réaliser, leur a donné beaucoup pour le peu qu'ils feraient. Celui qui échoue n'aura pas désobéi, et celui qui fait quelque chose par contrainte n'aura pas obéi. Allah n'a pas envoyé les Prophètes par jeu ni n'a fait descendre le Livre à Ses serviteurs par absurdité.
Il n'a pas créé les cieux et la terre et ce qu'il y a entre eux en vain, "contrairement à ce que pensent les incrédules. Malheur aux incrédules, à cause du Feu!"(252)»(253) L'Imam 'Alî ibn Mûsâ al-, parlant de "Jabr" et de "Tafwîdh" a dit : «Voulez-vous que je vous donne sur ce sujet un Fondement à propos duquel vous n'aurez pas de convergence et vous triompherez de quiconque vous contesterait ?» «Oui, s'il te plaît» lui dit-on. «Allah -Il est Puissant et Glorifié- n'est pas obéi par contrainte ni désobéi par force. Il n'a pas négligé Ses serviteurs dans Son Royaume et Il est Le Possesseur de ce qu'Il leur a fait posséder, et Il a le Pouvoir sur ce sur quoi Il leur a donné pouvoir. Si les serviteurs se conforment à Ses Ordres, Il ne les en empêche ni ne le leur interdit. Et s'ils s'appliquent à Lui désobéir, Il peut les en empêcher, s'Il le veut. Et s'ils font ce qu'Il n'a pas autorisé, ce ne sera pas Lui qui les y aura conduits.» Et d'ajouter : «Quiconque assimile les dispositions de cette explication, aura raison de celui qui s'oppose à lui sur ce sujet.»(254)
Dans "Charh al-'Aqâ'id", al-Chaykh al-Mufîd écrit: «Selon Abû-l-Hassan al-Thâlith, qui répondait à la question de savoir si les actes des serviteurs sont le fait d'Allah : "S'Il était responsable de ces actes, Il ne s'en serait pas déchargé. Car Allah a dit : "Allah désavoue les polythéistes", mais Il n'a pas désavoué la création de leurs essences ; Il a seulement désavoué leur polythéisme et leurs actes répréhensibles."»(255) Dans "Kitâb al-Tawhîd", on rapporte ce témoignage de Muhammad ibn Ajlân : «"Allah a-t-Il délégué la responsabilité de l'action aux serviteurs ?"(256) ai-je demandé à Abî 'Abdullâh. "Allah est trop Généreux pour la leur déléguer" a-t-il répondu. "Les a-t-Il donc contraints dans leurs actes ?" ai-je demandé encore. "Allah est trop Juste pour obliger un serviteur à commettre un acte et pour l'en punir par la suite" a-t-il répondu.»(257) Il est dit dans "'Uyûn Akhbâr al-", à propos de l'interprétation de cette Parole d'Allah : «Il les laisse dans les ténèbres, ne voyant rien»(258)
que : «On ne peut appliquer le concept "laisser" à Allah de la même façon qu'on l'applique à Sa Création, mais on peut dire que lorsqu'Il constate que les serviteurs ne se départent pas de leur impiété et de leur égarement, Il les prive de Son Aide et de Sa Bonté, et Il les laisse dans leur choix.»(259)
Il est dit dans le même ouvrage -"'Uyûn Akhbâr al-"- à propos de l'interprétation de cette autre Parole d'Allah : «Allah a mis un sceau sur leurs coeurs et sur leurs oreilles»(260) que : «"Mettre un sceau", c'est imprimer sur les coeurs des impies une peine, et c'est conformément à la Parole d'Allah : "Non... Allah a mis un sceau sur leurs coeurs à cause de leur incrédulité : ils ne croient donc pas. A l'exception d'un petit nombre d'entre eux."(261)»(262) Tels sont donc, selon les Ahl-ul-Bayt les concepts de Guidance et d'égarement. Pour eux, Allah n'a créé les gens ni égarés ni Bien Guidés.
Il leur a laissé la possibilité de choisir. Il les a dotés d'une volonté, leur a montré le Chemin du Bien et les a mis en garde contre les voies du Mal et de l'égarement. En effet, Allah a dit : «Nous l'avons dirigé sur le Chemin Droit, qu'il soit reconnaissant ou qu'il soit ingrat.» (Sourate al-Insân, 76: 3) et : «Ne lui avons-Nous pas montré les deux voies ?» (Sourate al-Balad, 90 : 10) c'est-à-dire Nous lui avons fait connaître la Voie du Bien et la voie du mal, et c'est à lui de choisir l'une d'elles.
Le Prophète avertit à propos de ce Verset de la façon suivante : «Ces deux voies sont celle du Bien et celle du Mal. Que la Voie du Bien soit plus aimée de vous que la voie du mal.»(263) Partant du Saint Coran, et restant toujours dans ses limites, les Ahl-ul-Bayt ont abouti à une théorie expliquant la conduite de l'homme et ses actes, bons ou mauvais, et formulée comme suit :
«Ni contrainte, ni délégation, mais une chose intermédiaire entre les deux, et une position entre les deux positions.»
L'un des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt à qui l'on avait demandé s'il y avait une position intermédiaire entre les deux positions - le "Jabr" et le "Tafwîdh"- a décrit cette position comme étant assez large pour «contenir ce qu'il y a entre le ciel et la terre».
Telles est donc, en brref, la thèse que les Ahl--ul-bayt ont définie, conccernant le "Jabr" et le "Tafwîd ", thèse à laaquelle les MMusulmans onnt cru et qu'iils ont suiviee.
LESS AHL-UL-BBAYT ET LLES GROUUPUSCULEES EGARESS
Les enneemis de l'Islaam ont fini par réaliser quue les Ahl-uul-Bayt étaiennt la source de l'authentiicité et de la ppureté, le refufuge des Mussulmans danns les momennts difficiles et dans l'advversité, et quu'ils occupentt une place pparticulière ddans les coeuurs de tous lees Musulmanns. Aussi less éléments subversiffs, les détraccteurs de l'Isllam et les semeurs de dooute ont-ils teenté de frayeer un cheminn vers cettee Source Purre pour s'y dissimuler et même s'en rréclamer, esppérant ainsi pouvoir portter atteinte àà l'intégrité ddu Message een discréditaant ses représentants les plus fidèles et ses gardieens les plus vvigilants. Ils ont inventé des doctrinees d'égaremeent et des phhilosophies ddéviationnistes en exploitannt l'immense crédit dont jouissent less Ahl-ul-Bayyt parmi la UUmmah, et enn exagérant et déformannt leurs Mériites. Au lieuu de mettre enn valeur les vrais soucis des Ahl-ul-Bayt -qui see dévouaieent à la sauveegarde du MMessage de l'UUnicité (Tawwhîd) et à la préservation des Traditiions du Saint Prophète de toutes tentaatives de défoformation- ilss leur ont atttribué des Quualités Divinnes en prétenndant qu'Allaah serait disssous dans less corps des SSaints Imamms d'Ahl-ul-BBayt et qu'Il lleur aurait déllégué le pouuvoir d'influeer sur le sort de la Créatiion, sur la suubsistance dees serviteurs, et de décideer de l'entréee des gens enn Enfer ou auu Paradis, ettc. Pis, quelqques-uns de ces extrémisstes (Ghulât) sont allés beeaucoup tropp loin en divvinisant les SSaints Imamss d'Ahl-ul-BBayt. Il y avaait derrière cces groupusccules extrémmistes des insstigateurs appartenant auux Majûs, auux Manichéeens, aux Mazddakiyyah, ettc. mais se diisant faussemment converrtis à l'Islam.. De même, ddes pensées juives et chrétiennes déviées ont participé à ccette campaggne de subveersion.(264) En se fauufilant parmii les adeptes les plus fidèèles des Ahl--ul-Bayt et een se confonndant avec euux, ils ont réuussi à troubller les espritss, à semer lee doute, à sussciter des ammbiguïtés, à glisser de faaux
riwâyah (hadith) attrribués fausseement aux AAhl-ul-Bayt. CCertains Muusulmans nonn avertis sonnt tombés ddans leurs filets et ont cruu à leurs docctrines déviaationnistes ett impies. D'aautres, égalemment non averttis, les ont reejetées, ayannt constaté laa déviation dde leurs idées, mais tout en tombant eux aussi danns leurs piègees puisqu'ilss ont commiss l'imprudennce de confonndre avec euux les vrais adeptes ddes Ahl-ul-BBayt -qui étaiient pourtantt les premierrs à combattrre sans mercci ces ennemmis de l'Islam ett à les dénonncer sans relââche.
Pour emppêcher ce maal pernicieuxx de se dévellopper et de se propagerr, des uléma se sont appliquéss à écrire des "Livres des Hommes" dont le but éétait de fairee connaître laa personnalitté et la biographie de chaqque rapporteeur ou transmmetteur de haadith, afin dee mettre en éévidence les falsificateurs et de déénoncer les ffaux hadith. C'est ce qu'oon fait par exxemple al-NNajâchî dans son célèbre oouvrage "Rijââl al-Najâchhî" et al-Chayykh al-Tûsî ddans son livrre "Al-Fihraast wa-Rijâl aalTûsî".
L'Histoire fait état de la formation de quelques groupuscules égarés et déviés, tels les Ghulât et les Mufawwadhah, qui se sont réclamés des Ahl-ul-Bayt, mais que ces derniers ont désavoués, maudits et chassés, et que les faqîh imamites ont déclarés impurs (Najis). Al-Nûbakhtî(265)a énuméré dans son livre "Firaq al-Chî'ah" les groupuscules des Ghulât et des Mufawwadhah, et a souligné la position nettement hostile des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt à leur égard :
«Quant aux adeptes d'Abî al-Khattâb Muhammad ibn Zaynab al-Ajda' al-Asadî, et leurs partisans -écrit al-Nûbakhtî- ils se sont dispersés lorsqu'ils ont appris qu'Abû 'Abdullâh Ja'far ibn Muhammad al-Imam al-Çâdiq avait maudit et désavoué leur maître et ses adeptes.» Et d'ajouter : «Un groupe d'entre eux a prétendu qu'Abâ 'Abdullâh Ja'far ibn Muhammad al-Çâdiq est Allah, et qu'Abî al-Khattâb est un Prophète Envoyé (...) Un autre groupe a déclaré que Ja'far ibn Muhammad est Allah Lui-Même, Lequel est une Lumière qui pénètre dans les corps des mandataires et y fusionne. Cette Lumière est Ja'far ibn Muhammad al-Çâdiq. Elle est sortie de ce dernier pour pénétrer dans Abî al-Khattâb.»(266)
Poursuivant son exposé sur ces doctrines égarées, al-Nûbakhtî écrit : «Tels sont donc les groupuscules extrémistes qui se sont affublés de Chi'isme : "al-Kharmadîniyyah"(267), "alMazdakiyyah"(268), "al-Zandaqiyyah"(269), "al-Dahriyyah"(270). Ils sont tous d'accord pour renier la Seigneurie du Créateur Majestueux et pour Le placer dans le corps d'êtres humains, qui deviennent ainsi - selon leur opinion - la demeure d'Allah, Lequel serait une Lumière et une âme se déplaçant dans les corps humains. Mais ils divergent quant à leurs chefs et maîtres respectifs : chaque groupuscule désavoue et maudit le chef des autres groupes.»(271) De même, al-Nûbakhtî signale, parmi les groupuscules égarés qui ont disparu et qui s'attribuaient l'appartenance à Ahl-ul-Bayt, un groupuscule qui a prétendu que «Muhammad ibn al-Hanafiyyah [un des fils de l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib] est al-Mahdî, que l'Imam 'Alî lui a donné ce nom, qu'il n'est pas mort et qu'il ne mourra pas, qu'il ne pourra pas mourir, qu'il a été occulté, qu'on ne sait pas où il se trouve, qu'il réapparaîtra pour régner sur la terre, qu'il n'y aura pas d'Imam après son occultation et jusqu'à ce qu'il revienne vers ses compagnons qui sont les amis de Ibn Karb.»(272) «Hamzah ibn 'Imarah al-Barbarî -poursuit al-Nûbakhtî- faisait partie de ces derniers. Il était de Médine. Il les a quittés et a prétendu qu'il était prophète et que Muhammad ibn al-Hanafiyyah était Allah, qu'al-Hamzah était l'Imam sur qui sept causes descendraient du ciel, par lesquelles il conquerrait la terre et régnerait sur elle. Un groupe de Kûfites(273) et de Médinois l'ont suivi. Mais Abû Ja'far Muhammad ibn 'Alî ibn al-Hussayn al-Bâqir(274) l'a maudit, l'a démenti et l'a désavoué ; les Chi'ites l'ont rejeté aussi.»(275)
«L'Imam al-Çâdiq a maudit Sâ'id al-Nahdî qui avait adhéré à ce groupuscule égaré. Il l'a classé parmi les Satans. Il l'a signalé comme étant l'un de ceux qui ont menti à son propos.»(276) Ce sont des gens impies et athées.
Nous mentionnons ci-après ce que les uléma chi'ites ont rapporté de l'Imam al-Çâdiq en ce qui concerne sa position vis-à-vis de ces extrémistes égarés et de leurs opinions déviées. Ecoutons tout d'abord sa prise de position contre les adeptes d'Abî al-Jârûd(277). Selon Ibn al-Nadîm, dans "Al-Firhast" :
«L'Imam al-Çâdiq a maudit Abâ Jârûd et a dit de lui qu'il était aveugle de coeur et aveugle de vue. Et al-Kachî a rapporté des récits montrant qu'il le fustigeait.»(278) «L'Imam al-Çâdiq a également maudit Abû-l- Mançûr al-'Ijlî(279) trois fois, comme l'a noté alKichî dans ses "Rijâl", p. 196. Abû-l-Mançûr al-'Ijlî fut crucifié par Yûsif ibn 'Umar al-Thaqafî, le gouverneur de l'Iraq à l'époque de Hichâm ibn 'Abdul Malik.»(280) En marge de son livre "Firaq al-Chî'ah", al-Sayyed Muhammad Çâdiq Bahr al-'Ulûm a noté : «L'Imam al-Çâdiq a maudit Bazi' ibn Mûsâ al-Hâ'ik, et avec lui quelques autres tels que : alMughîrah ibn Sâ'id, al-Sirrî, Abâ al-Khattâb Muhammad ibn Abî Zaynab al-Ajda', Mu'ammar, Bachâr al-Cho'ayrî, Hamzah al-Barbarî, Sâ'id al-Nahdî, et il a ajouté, selon al-Kachî : "Qu'Allah les maudisse. Nous ne sommes pas à l'abri des menteurs qui racontent des mensonges sur nous ou des gens aux opinions défaillantes. Qu'Allah nous dispense de la provision de bouche de tout menteur, et qu'Il leur fasse subir la chaleur du Feu."»(281) Alors que les Ghulât persistaient à se réclamer des Imams d'Ahl-ul-Bayt pour faire passer leurs idées, les Saints Imams, quant à eux, saisissaient toutes les occasions pour les dénoncer et exhorter les Musulmans à ne pas écouter leurs arguments fallacieux, et à ne pas les confondre avec eux. Ecoutons ce qu'a dit encore l'Imam al-Çâdiq à ce propos : «O masses des Chi'ites [Partisans de la Famille du Prophète] soyez comme le coussin du milieu pour que le "Ghâlî" revienne vers vous et que le "Tâlî" se joigne à vous.» Sa'ad, l'un de ses Partisans, lui demanda : «Et qu'est-ce que "al-Ghâlî" ? - C'est quelqu'un qui appartient à un groupuscule de gens qui disent de nous ce que nous n'en disons pas nous-mêmes. Ils ne sont pas de nous, et nous ne sommes pas d'eux» répondit l'Imam al-Çâdiq. - Et qu'est-ce que "al-Tâlî" ? demanda encore Sa'ad. - C'est celui qui veut le Bien. Il l'obtient et en sera récompensé» dit l'Imam al-Çâdiq.(282)
L'un des Compagnons de l'Imam al-Çâdiq rapporte le témoignage suivant sur la réaction du Saint Imam lorsqu'on lui apprit que l'un des Ghulât, Abû al-Khattâb, le divinisait : «J'ai vu alors -dit ce Compagnon- Abâ 'Abdullâh [l'Imam al-Çâdiq] laisser couler ses larmes à travers ses cils, en implorant : "O Seigneur ! Je désavoue devant Toi ce qu'a dit de moi cet individu éhonté qu'est 'Abdu Banî Asad. Que mes cheveux et mon épiderme s'humilient devant Toi. Je suis Ton serviteur -et le fils de Ton serviteur- humilié et soumis." Ensuite, il fixa le sol pendant une heure, comme s'il méditait sur quelque chose. Puis, relevant la tête, il reprit : "Oui ! Oui ! Je suis un serviteur soumis, humilié, se prosternant, humble, la tête baissée, tremblant de peur, craintif ! J'ai, par Allah, Un Seigneur Que j'adore, et à Qui je n'associe rien. Qu'est-ce qu'il lui est arrivé [à Abî al-Khattâb] ? Qu'Allah le confonde, qu'Il le terrifie et qu'Il ne le soulage pas de son effroi, le Jour du Jugement ! Ce n'est pas ainsi que les Prophètes avaient répondu à Allah, ni les Envoyés ! Ce n'est pas ainsi non plus que j'ai répondu à Allah moi-même. J'ai répondu à mon Seigneur en disant : "Me voilà à Toi, mon Dieu, me voilà ! Me voilà à Toi Qui n'as pas d'associé."»(283)
Un autre Compagnon de l'Imam al-Çâdiq raconte : «Un jour, j'ai dit à Abî 'Abdullâh [al-Çâdiq] : "Il y a des gens qui prétendent que tu es un dieu, et ils nous récitent à ce propos des paroles "coraniques" : "C'est lui qui est Dieu dans le ciel et Dieu sur la terre."
«L'Imam m'a répondu : "O Sadir ! Mon ouïe, ma vue, mon épiderme, ma chair, mon sang et mes cheveux sont innocents de ces gens-là ! Allah les désavoue aussi. Ces gens-là ne sont pas de ma Religion, ni de la Religion de mes parents. Allah ne nous réunira pas le Jour du Jugement sans être en colère contre eux."»(284)
De même que des groupuscules avaient attribué à l'Imam al-Bâqir et à l'Imam al-Çâdiq des traits divins, et que ces deux derniers les ont désapprouvés, de même d'autres groupuscules affubleront l'Imam Mûsâ ibn Ja'far -après sa mort- de traits semblables, en prétendant qu'il avait été élevé au ciel comme 'Isâ [Jésus fils de Marie], et qu'il reviendrait plus tard. Mais son fils, l'Imam 'Alî ibn Mûsâ al-Redhâ n'a pas tardé à réagir contre leurs affabulations, à les désavouer et à les maudire. Ainsi, à différentes époques, des groupuscules divers revenaient à la charge pour déformer les vrais Mérites et la vraie Doctrine "unicitaire" des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt, et à chaque fois ces derniers étaient toujours vigilants pour les désavouer, les stigmatiser et empêcher l'Islam de se confondre avec la déviation et les doctrines intruses. Et grâce à Allah, ces groupuscules déviationnistes et égarés n'ont pas réussi à survivre et à subsister. Il n'en reste que de mauvais souvenirs dans les livres d'Histoire. Toutefois, leurs tentatives malsaines de déformer l'Islam ont fourni à des gens de mauvaise foi et à des esprits malveillants, sectaires, partisans etfanatiques, un prétexte pour déformer la Vérité et persister à vouloir assimiler la Doctrine d'Ahl-ul-Bayt à celle des Ghulât, et à confondre les adeptes des Ahl-ul-bayt -dont le souci majeur et le désir suprême sont d'appliquer scrupuleusement et sans faille les Enseignements authentiques du Noble Coran et de la Sunnah du Prophète- avec ces brebis galeuses que sont les Ghulât, dénoncés comme impies, à maintes reprises, par les Ahl-ul-Bayt et leurs vrais adeptes. Ceci étant dit, il est nécessaire que les Musulmans sincères -de toutes tendances- qui sont attachés aux deux Sources de la Chari'ah, le Saint Coran et la Sunnah du Prophète, soient vigilants pour faire pièce à toutes les tentatives de semer la confusion, de susciter des doutes injustifiés, et d'inciter à la discorde.
Les chercheurs et les Savants savent très bien qu'il y a des déviationnistes issus de toutes les Ecoles juridiques islamiques (mathâhib), et que des groupes qui professent le "Jabr" et le "Tajsîm" -en prétendant que "Allah a un corps et un trône de sept empans de large sur lequel Il s'assied, qu'Il entrera Son pied dans la Géhenne le Jour du Jugement pour en éteindre la chaleur, et qu'Il descendra au ciel de ce monde sur un âne blanc"- sont issus d'Ecoles juridiques islamiques autres que le Chi'isme. Si les Musulmans rejettent ces faussetés qui sont étrangères à l'Islam et à sa Doctrine "unicitaire", et dénoncent ceux qui les professent, ils ne jettent pas pour autant le discrédit surr l'Ecole juriidique islamique dont ilss sont originnaires ou donnt ils se réclaament injustement.
LES PRINCIPES DE L'EDUUCATION DDES AHL-UUL-BAYT
'Imam JJa'far ibn Muuhammad al--Çâdiq a dit : «Je détestee qu'un hommme qui portee encore unee des quaalités du Propphète, meuree sans l'avoirr mise en prratique.»(285)
Les Ahl-ul-Bayt ont pris soin d'éduquer leurss Compagnoons et leurs aadeptes, et dee les guider vers le Droit CChemin, afinn qu'ils incarrnent la Docttrine, la Morrale, les Loiss et les Conccepts islamiqques dans leurr conduite et dans leur viie quotidiennne. Ils se sonnt appliqués à assurer auux Musulmanns une éduccation inspiréée des Précepptes de Sainnt Coran et ddes Traditionns du Prophète, afin de foorger des persoonnalités islaamiques qui servent d'exxemples, refllètent la Lummière de l'Apppel et, ce faisant, fforment un courant islammique sain et capable d'acccomplir la rréforme sociiale appropriiée après quee la société iislamique euut subi les faccteurs de subbversion et dde déviation.. Si la conduite islamiqque irréprochhable et imppeccable des Saints Imamms d'Ahl-ul-Bayt montraait combien ils étaient immprégnés dees Enseignemments du Saiint Coran et de la Sunnah, les conseiils et les recommandationss qu'ils prodiiguaient à leuurs adeptes eet Partisans indiquaient qu'ilsn'avaieent d'autre MMessage à leuur apporter qque la nécesssité de s'attaccher au Livrre d'Allah et aux Traditioons de Son Prophète, et qqu'ils ne porttaient d'autree titre que ceelui de Gardiiens légitimees de ces deuux Sources dde la Chari'aah. Ainsi, l'Immam Abû Jaa'far Muhammmmad al-Bâqiir n'a-t-il pass ménagé sess efforts poour dissiper les ambiguïttés qu'avaiennt créées certrtains de ses contemporaains déviationnnistes qui teentaient de ddéformer l'Isllam et de fauusser la Misssion des Ahll-ul-Bayt en prétendannt insidieuseement que «ppour être un bon Musulmman, il suffirrait d'aimer cceux-ci [les AAhlul-Bayt] et d'en être lle Partisan, ssans avoir beesoin de s'accquitter des OObligations pprescrites». Pour couper court à ce gennre de déviattions, l'Imamm al-Bâqir a dit : «... Par AAllah, nous [les Imams dd'Ahl-ul-Bayt] n'avons pas de mandaat d'Allah ni n'avons de lien de parentté avec Lui. Nous n'avonns aucun drooit sur Allah.. On ne peut t se rapprochher d'Allah qqu'en Lui obéisssant.
Celui quii aura obéi àà Allah bénéfficiera de Soon Amour poour nous, et ccelui qui Luui aura été désobéisssant n'en bénnéficiera pass.»(286)
A 'Amr ibbn Sâ'id ibn Hilâl qui deemandait à l'Imam al-Bââqir : - «O Abââ Ja'far -que je sois sacrifié pour toi- Je ne te vois presque quu'à des annéees d'intervallle ! Donne-mmoi donc un cconseil que jje puisse suiivre.» l'Imam ddit : «Je te reccommande lla Crainte d'AAllah, la Piéété et l'effort. Et sache quu'une Piété ssans effort estt inutile...»(2887) L'Imam Ja'far al-Çâdiq a laissé à l'un de ses Compagnons, Abî Osâmah, le testament suivant, en lui demandant d'en transmettre le contenu à ses adeptes : «... Craignez Allah, soyez [notre] ornement, et non pas un objet de reproche. Attirez [par votre bonne conduite] vers nous l'affection, et éloignez de nous tout ce qui est blâmable. Car on nous a attribué ce que nous ne prétendons pas être. Nous avons un Droit prescrit dans le Livre d'Allah, un lien de parenté avec le Messager d'Allah, une Pureté accordée par Allah et une bonne naissance qu'aucun autre ne peut s'attribuer sans être menteur(288). Multipliez l'invocation d'Allah, le rappel de la mort, la lecture du Coran et la Prière sur le Prophète, car prier sur lui apporte dix Bienfaits.»(289)
A un autre Compagnon, Ismâ'îl ibn 'Ammâr, il a recommandé : «Je te recommande la Crainte d'Allah, la Piété, la parole véridique, la restitution des dépôts, le bon voisinage, la multiplication des prosternations. C'est ce que le Messager d'Allah nous a ordonné de faire.»(290)
Hichâm ibn Sâlim rapporte qu'il avait entendu l'Imam al-Çâdiq dire à 'Imrân : «Regarde celui qui est en-dessous de toi, et ne regarde pas celui qui est au-dessus de toi, cela te rendra plus satisfait de ton sort. Pour avoir mieux, il faudrait le mériter d'Allah. Sache que peu de travail fondé sur la certitude est préférable pour Allah au travail fondé sur l'incertitude. Sache aussi qu'il n'y a pas de Piété meilleure que l'éloignement de ce qu'Allah a interdit, l'abstention de nuire aux Musulmans et de médire d'eux, et que rien n'est plus joyeux que le bon caractère, qu'aucun bien n'est plus utile que la satisfaction d'une aisance méritant la récompense, et qu'aucune ignorance n'est pire que l'infatuation.»(291) L'Imam al-Çâdiq rapportait souvent ce hadith du Prophète : «Est bon Croyant celui qui se mécontente d'une mauvaise action et se réjouit d'une bonne action.»(292)
Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt se sont donc appliqués à former des adeptes qui incarnent cet idéal islamique, qui s'imprègnent des Préceptes de l'Islam, qui ne s'écartent pas des Enseignements du Saint Coran et des stipulations de la Sunnah, et qui reflètent intérieurement et extérieurement la Piété islamique. Leur désir fixe était d'amener le Musulman à son but de se rapprocher le plus possible d'Allah en se conformant de mieux en mieux aux recommandations du Saint Coran et de la Sunnah, et d'éviter l'égarement en évitant les déviations et les fausses interprétations de ces deux Sources de la Chari'ah. Ils voulaient qu'un adepte d'Ahl-ul-Bayt soit reconnaissable avant tout à son attachement à l'intégrité du Livre d'Allah et des Traditions du Prophète, et à son incarnation de leurs Enseignements.Dès lors, tout Musulman sincère, de quelque Ecole juridique islamique soit-il, ne pourrait qu'aspirer à suivre leurs Enseignements et leurs conseils, leurs recommandations et leur programme éducatif, et être fier d'appartenir à leur Ecole et de s'en réclamer, tant que son désir suprême serait d'exéccuter le mieuux possible lles Ordres d''Allah et d'apppliquer de lla meilleure façon les Commandeements de la Sunnah de SSon Prophètte.
LE ROLLE POLITIQQUE DES AHL-UL-BAAYT
Les Musuulmans connnaissent la poosition des AAhl-ul-Bayt et leur Droitt sur la Ummmah, ainsi quue le rôle polittique qu'ils ddoivent y occcuper, rôle dde Direction et d'Imâmatt, car ils se trrouvèrent touut au long de l'Histoire pollitique de l'Isslam au sommmet de la pyyramide poliitique et à l'aavant-garde dde l'opposition, soucieuxx qu'ils étaieent d'apporteer la réformee requise par r l'Islam, d'apppliquer commme il se doit les statuts isslamiques ett de rétablir lla Justice. Si les Ahl-ul-Bayt fuurent souventt acculés au rôle de Dirigeants de l'oopposition daans l'Histoiree politique de la Ummaah islamiquee, c'estparce que, commee tous les connaisseurs dde cette Histooire le savent, le califat ett la directionn administrattive des affaaires des Mussulmans se ssont érigés, aaprès la fin du Califat-Bienn-Dirigé, en un royaume familial, unne dynastie hhéréditaire ett un pouvoirr de dominatiion et d'accapparement dees biens et dees postes, unn pouvoir qui a suspenduu les Statuts de l'Islam ett les a soumiis au gré de sses caprices et de ses inttérêts personnnels(293). Cette manipulation de la Chaari'ah et des intérêts de lla Ummah a provoqué dees soulèvemments, des révvolutions et des luttes âprres qui ont causé des effufusions de sanng, la divisioon et des trooubles, et quii ont conduitt à la naissancee des penséees et des théoories déviéess situées auxx deux extrêmmes, les uness justifiant l'injusticee et la dominnation des goouvernants ssur la Ummaah, et appelannt à la soummission et à laa résignatioon, déclarannt illicite toutte oppositionn et toute vellléité de reveenir sur un sserment d'allégeance prêté à uun gouvernant injuste, ett affirmant lee devoir de ll'accepter tell quel, tels quue les Qarâmitah (Qarmmates), les Mazdakites ett les Kharammites, etc., saaisissant l'occcasion pour tenter de venir à boutt de l'Islam eet de ses tenaants en lançaant des appeels "jahilites" et en appellant à l'autorisaation des inteerdits, à la viiolation des biens et des femmes, et à l'annulatioon des Devoiirs prescrits,, d'autres enccore, tels less Khârijites eet leurs diverrs adeptes, inncitant francchement à l'anarchiee, à la subveersion, à la léégitimité de vverser le sanng et à considérer tous lees autres qu'eeuxmêmes comme des apostats.
Dans cette atmosphèrre de luttes iinternes et de pensées trooublées, les Ahl-ul-Baytt s'affirmèrennt comme lee seul recourrs missionnaaire qui condduisait vers lle courant saain et la Voiee du Bon Droit. C'est pouurquoi les Musulmans, ddes uléma ouu des hommees simples - hhormis les ggens intéresséés et ceux qui étaient liés aau pouvoir - suivirent leuur Position eet s'en tinrennt à leur opinnion. Dans lle chapitre suuivant, nouss nous efforccerons de parrler brièvemment de la mééthode d'action politique des Ahl-ul-Bayt.
LA MMETHODE DD'ACTIONN POLITIQUUE DES AHHL-UL-BAYYT
Quiconquue étudie la politique des Ahl-ul-Bayyt, leur combbat et leurs aactivités poliitiques, apparentees ou secrètees, pendant eenviron deuxx siècles et ddemi, peut reemarquer que leur action reposait ssur les principes suivants :
Eduquerr la Ummahh
Eduquer la Ummah aafin qu'elle ééprouve de l'aversion pouur l'injusticee, insister surr le concept de Justice, expliquer l'iddée de l'Imammat et de la ppolitique, claarifier les foondements duu gouvernemment et de la ppolitique en IIslam, tout ccela dans le bbut de déveloopper la connscience poliitique de la Communnauté musulmmane, de sussciter sa colèère contre less injustes et de la sortir dde la létharggie. Lorsqu'onn remarque ttout ce que lles Ahl-ul-BBayt ont dit oou rapporté ddu Prophète à ce propos, on comprendra l'importaance de cettee action danss la prise de conscience islamique de la Ummahh et dans l'approfondissemment du senss de la politiique chez less Musulmans. Nous citoons ci-après quelques paaroles des Ahhl-ul-Bayt, eet quelques hhadith rapportés par eux, concernaant le pouvoiir, les responnsabilités du Gouvernantt musulman,, le refus parr l'Islam de l'injusticee et son appeel à la Justice, afin de déécouvrir un aaspect de la ppensée des AAhl-ul-Bayt et de leur méthhode pour réésister à l'injuustice, suscitter l'intérêt ppolitique de la Ummah eet la pousser à la réforme eet au changeement.
Selon un vieil hommme de Nakh', parlant de l'IImam al-Bâqqir : «J'ai ditt à Abî Ja'farr : "J'ai été gouvereuur depuis l'éppoque d'al-HHajjâj jusqu'àà aujourd'huii encore : moon repentir ppeut-il être accepté ??" L'Imam a gardé le sileence. Lorsquue j'ai reposéé ma questionn, il m'a répoondu : "Nonn, pas avant d'aavoir restituéé à chaque ayyant droit sonn dû."»(294) -Abû Hammzah al-Thaamâlî rapporrte le témoignage suivannt de Muhammmad al-Bâqir : «Lorsquee 'Alî ibn al-Hussayn futt sur le pointt de rendre l'âme, il m'a sserré contre sa poitrine eet m'a dit : "O mmon fils ! Je te recommaande ce que mmon père m'a recommanndé au momeent de sa moort, recommaandation quee son père lui avait faite : O mon fils ! Garde-toi d'être injustte envers quelqu'unn qui n'a perrsonne d'autrre qu'Allah ppour le défenndre contre toi."»(295) -Selon l'IImam al-Çâddiq :
«Il n'est ppas pire injuustice que cellle dont la viictime n'a quu'Allah -Il esst Puissant eet Glorifié- ppour le soutennir.»(296)
-L'Imam al-Çâdiq a rrapporté de sson aïeul, le Messager d''Allah le haddith suivant : «Evitez ll'injustice, caar elle conduuit aux ténèbbres du Jour dde la Résurrrection.»(297) - L'Imamm al-Çâdiq a dit :
«Allah -Il est Puissant et Glorifié- a recommandé à l'un de Ses Prophètes se trouvant dans le royaume d'un despote d'aller voir celui-ci et de lui dire [de Sa part] : "Je ne t'ai pas employé pour que tu répandes le sang et amasses l'argent, mais pour que tu M'épargnes les cris des victimes d'injustices, car Je ne suis pas insensible à l'injustice dont ils font l'objet, même s'ils sont des incroyants."»(298)
-Toujours selon l'Imam al-Çâdiq :
«Celui qui commet une injustice, celui qui l'y aide, et celui qui l'accepte sont tous trois des associés [des complices].»(299)
- L'Imam al-Çâdiq a dit aussi :
«Celui qui justifie l'injustice d'un injuste, Allah lui envoie quelqu'un qui lui fait une injustice, et lorsqu'il en fait appel à Allah, Celui-ci ne lui répond pas, et Il ne le console pas de l'injustice qu'il a subie.»(300)
-Selon Abû Baçîr :
«Deux hommes sont venus chez l'Imam al-Çâdiq pour lui soumettre un litige qui les opposait. Après les avoir écoutés, il a dit : "Personne n'aura rien de bon à obtenir en gagnant par injustice. La victime d'injustice gagne par la dette que contracte auprès d'elle l'injuste plus que ne gagne celui-ci du bien de la victime de l'injustice."
Et d'ajouter : "Celui qui fait du mal aux gens ne doit pas protester contre le mal qui lui serait fait. Les descendants d'Adam récoltent seulement ce qu'ils plantent. Personne ne récoltera quelque chose de doux de quelque chose d'amer, ni quelque chose d'amer de quelque chose de doux." Entendant ces propos, les deux hommes se sont réconciliés avant de partir.»(301) -Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rapporté le hadith suivant du Prophète : «Quiconque accompagne un injuste pour l'aider en sachant qu'il est injuste, aura quitté l'Islam.»(302)
- Ils ont aussi rapporté du Prophète cet autre hadith: «La Justice d'une heure vaut mieux que l'adoration de soixante-dix ans pendant lesquels on veillerait la nuit [en accomplissant des actes d'adoration] et on jeûnerait le jour. L'injustice d'une heure concernant un jugement est plus grave aux yeux d'Allah que les péchés de soixante ans.»(303)
- Selon Jâbir ibn 'Abdullâh al-Ançârî, le Prophète a dit : «Celui qui contente un gouvernant en commettant ce qui attire la Colère d'Allah, sort de la Religion d'Allah.»(304) -Selon le Prophète :
«Quiconque est chargé d'administrer dix personnes et ne fait pas preuve de Justice entre elles, se présentera le Jour de la Résurrection avec des mains, des pieds et une tête troués à coups de marteau.»(305)
-Le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit : «Tout homme à qui on assigne une responsabilité dans les affaires des Musulmans et qui ferme sa porte devant ceux-ci pour rester tranquille, sera détesté et maudit par Allah -Il est Puissant et Glorifié- jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et laisse entrer tous les solliciteurs et quiconque a une requête à présenter.»(306)
Ainsi, ces exemples montrent combien les Ahl-ul-Bayt s'attachaient à rendre vigilants les Musulmans pour ce qui concerne les qualités des gouvernants musulmans et leur façon de gouverner.
Le boycottage des gouvernants qui s'écartent de la Ligne de l'Islam La deuxième méthode d'action politique qu'ont adoptée les Ahl-ul-Bayt était le boycottage et l'incitation au boycottage des gouvernants qui persistaient à s'écarter de la Ligne politique islamique telle qu'elle est définie par le Saint Coran et la Sunnah. Parmi les hadith que nous venons de citer, il y en a au moins deux qui sont attribués au Prophète et qui mettent nettement en garde quiconque se tait sur une injustice ou approuve un injuste : «Quiconque accompagne un injuste pour l'aider en sachant qu'il est injuste, aura quitté l'Islam.» Et :
«Celui qui commet une injustice, celui qui l'y aide, et celui qui l'accepte sont tous trois des associés [des complices].»
L'appel au boycottage des injustes et au refus de les assister est donc clair, et ne souffre aucune ambiguïté. Le hadith suivant du Prophète confirme les précédents, et leur donne encore plus de précision :
«Le Jour de la Résurrection, un crieur s'écriera : "Où sont les injustes et leurs complices ? Qu'on place avec les injustes quiconque leur avait préparé un encrier, attaché un sac, ou tendu un crayon."»(307)
La mise en application de cet appel au boycottage des gouvernants injustes est l'attitude des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt vis-à-vis des gouvernants omayyades et abbassides, à l'époque de l'Imamat de 'Alî ibn al-Hussayn al-Sajjâd, de Muhammad ibn 'Alî al-Bâqir, de Ja'far ibn Muhammad al-Çâdiq, de Mûsâ ibn Ja'far al-Kâdhim, de 'Alî ibn Mûsâ al-Redhâ(308), de Muhammad ibn 'Alî al-Jawâd(309) , de 'Alî ibn Muhammad al-Hâdî, et d'al-Hassan ibn 'Alî al-'Askarî. Tout au long de cette période de boycottage et de refus de coopération avec les gouvernants, les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont subi toutes sortes de persécutions, de répression, de surveillance, d'emprisonnement, de proscription et de terreur que nous expliquerons partiellement dans ce livre.
Prenons un exemple de ce boycottage dans l'attitude de l'Imam al-Çâdiq face au calife abbasside, Abû Ja'far al-Mançûr, connu pour sa brutalité, la terreur sanguinaire qu'il faisait régner, et son injustice envers les descendants de l'Imam 'Alî. Selon les historiens, al-Mançûr a écrit une lettre à l'Imam al-Çâdiq, dans laquelle il lui proposait de le fréquenter et de devenir l'un des uléma (savants religieux) du pouvoir. L'Imam al-Çâdiq a décliné cet "honneur" et a opposé un refus catégorique à l'offre du calife, malgré la terreur et la sévérité des circonstances. Dans sa lettre, alMançûr écrivait notamment :
«... Et pourquoi ne nous crains-tu pas, comme tout le monde ?» Al-Çâdiq lui répondit : «Nous n'avons rien pour quoi nous devrions te craindre, et toi tu n'as rien de l'Autre Monde pour quoi nous placerions notre espoir en toi. Tu ne vis pas dans un bienfait pour lequel nous devrions te féliciter, ni dans l'adversité pour que nous te présentions nos regrets.» Al-Mançûr lui écrivit alors : «Accompagne-nous donc, pour nous conseiller !» L'Imam al-Çâdiq répondit : «Celui qui veut ce bas-monde ne te conseille pas, et celui qui cherche l'Autre Monde ne saurait être de ta compagnie.»(310)
La réponse de l'Imam al-Çâdiq était on ne peut plus claire quant à son refus de collaborer ou de coopérer avec des gouvernants pratiquant l'injustice et refusant de se conformer aux stipulations de la Chari'ah, ou d'observer ses Principes.
Les faqîh de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt ont observé et suivi scrupuleusement l'attitude de leurs Imams et ont décrété l'interdiction de coopérer avec les gouvernants injustes, et d'accepter d'être leur fonctionnaire.
Tous les faqîh ont souligné cette interdiction dans les livres de Jurisprudence, au chapitre des "Gains Interdits". Citons-en un exemple , en l'occurrence ce qu'a écrit le Martyr Muhammad ibn Jamâl Makkî al-'Amilî(311), connu sous l'appellation de "Ach-Chahîd al-Awwâl" (le Premier Martyr), en parlant des gains prohibés, et en les énumérant: «... ainsi qu'aider les injustes à commettre des injustices (...) en écrivant pour eux ou en leur amenant la victime d'une injustice, etc.»(312)
Les faqîh ont interdit l'acceptation d'un poste sous la direction d'un injuste, ou dans tout autre secteur gouvernemental, sauf si c'est dans le but de servir l'Islam et de réparer l'injustice à partir du poste que l'on accepte d'occuper.
Le soulèvement, le soutien aux révoltés et l'usage de la force
Le principe du soulèvement contre l'injuste et du refus de l'injustice est un Principe islamique que l'obligation de la Commanderie du Bien et de l'Interdiction du Mal approuve et engage les Musulmans à observer.
En effet, le Prophète a dit :
«Le Maître des Martyrs Hamzah s'est soulevé contre un gouvernant injuste. Il lui a ordonné de faire le Bien, et lui a interdit de faire le Mal, et le gouvernant injuste l'a tué.» Or quiconque retrace la vie politique des Ahl-ul-Bayt, ainsi que leur lutte, remarque qu'ils formaient une ligne d'opposition, les tenants de la réforme et de la lutte contre l'injustice, et les Dirigeants de la marche politique de la Ummah. Ils ont ainsi refusé la pratique du règne héréditaire imposé à la Ummah à l'époque de Mu'âwiyeh ibn Abî Sufyân, et l'accession du fils de celui-ci -Yazîd- au califat malgré le refus des Musulmans, en raison de son incompétence et de son absence de qualification pour cette dignité, puisqu'il ne remplissait aucune des conditions requises pour le califat. Lorsque Yazîd ibn Mu'âwiyeh a pris la direction de l'Etat islamique, et a conduit la Ummah à la corruption et à la déviation, l'Imam al-Hussayn, le petit-fils chéri du Prophète, ne pouvait que proclamer l'Insurrection contre cette atteinte honteuse à la dignité et à l'honneur de l'Islam, incarnée par l'avènement de Yazîd. L'Imam al-Hussayn a quitté Médine pour l'Iraq, après être resté quatre mois à La Mecque pour préparer son Soulèvement. Une fois en Iraq, plus précisément à Karbalâ', son Soulèvement a pris sa forme finale, et il a décidé de s'engager dans un combat désespéré contre les forces de Yazîd, combat héroïque au terme duquel il est tombé en Martyr avec plus de soixante-dix de ses Compagnons. Ce Combat, et ce Martyre du petit-fils du Prophète et de dizaines de Musulmans pieux, ont brisé le coeur de l'ensemble de la Ummah, réveillé sa conscience, et attiré l'attention des Musulmans sur le caractère hideux et déviationniste du règne de Yazîd et des autres descendants des Tulaqâ'(313) . Ce Soulèvement fut le premier soulèvement en Islam contre un gouvernement injuste, et une protestation contre le serment d'allégeance obtenu par la force et illégalement. Il s'opposait ainsi aux appels à la résignation et à la soumission à l'injustice -en un mot à l'intoxication- lancés à l'époque par les "uléma" de la cour, les agents stipendiés du pouvoir, qui préconisaient la nécessité de respecter le serment d'allégeance prêté -même par duperie- au gouvernant injuste, et d'accepter tous les péchés dont celui-ci se rendrait coupable, oubliant les affirmations du Prophète qui avait dit :
«Le serment d'un pécheur est nul.» et :
«Il ne faut pas obéir à une créature qui demande la désobéissance au Créateur.» et ignorant cette Parole d'Allah :
«Ne vous appuyez pas sur les injustes, sinon le Feu vous atteindra.»(314) Quant au petit-fils du Prophète, le Martyr al-Hussayn ibn 'Alî, il a lancé l'Appel au Soulèvement et il est tombé en Martyr, le 10 Muharram de l'an 61 de l'hégire, à Karbalâ', en Iraq, réduisant à néant tous les appels au faux et toutes les explications spécieuses. Ce faisant, il a laissé le Cri du Sang et du Martyre étouffer les voix de ces esprits portés à l'avidité et à la soumission. Le Martyr al-Hussayn a défini pour la Ummah la voie et les motifs de son Soulèvement en s'écriant :
«... Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle... Je me suis soulevé pour réformer la Ummah de mon grand-père, le Messager d'Allah, et pour commander le Bien et interdire le Mal, et pour suivre les traces de mon grandpère et de mon père.»(315)
Puis, dans une lettre adressée aux Kûfites, il a défini les qualités requises pour un Imam et un Dirigeant qui prétend diriger les Musulmans : «Je le jure par ma Religion : l'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit l'équité, qui a pour religion la Religion Vraie, qui s'en tient scrupuleusement aux Prescriptions d'Allah.»(316) Et dans une lettre adressée aux notables de Basrah, il leur expliquait pourquoi ils avaient le devoir de le suivre dans son Soulèvement contre le "calife" usurpateur : «Je vous appelle au Livre d'Allah et à la Sunnah de Son Prophète, car la Sunnah est réduite à néant et l'hérésie est ravivée. Je vous demande d'écouter ma parole et d'obéir à mon commandement, car je vous conduis vers la Voie de la Guidance. Que la Paix et la Miséricorde d'Allah soient sur vous.»(317) De cette façon, l'Imam al-Hussayn a instauré la légitimité du Soulèvement contre le gouvernant injuste, et a posé le principe de la lutte et du Jihâd sacré contre lui. On peut lire également dans la biographie politique des Ahl-ul-Bayt comment ceux-ci ont soutenu les soulèvements 'alawites qui se sont poursuivis pendant plus d'un siècle, aux quatre coins de la Nation islamique, après le Soulèvement béni d'al-Hussayn. Ainsi, lorsque Zayd, fils de l'Imam Zayn al-'Abidîn 'Alî ibn al-Hussayn, et petit-fils du Martyr l'Imam al-Hussayn, s'est soulevé, en l'an 121 de l'hégire et à l'époque de l'Imam al-Çâdiq, celui-ci l'a soutenu et s'est affligé de sa disparition.(318)
En effet, Fudhayl al-Rassan témoigne :
«Je suis allé chez Abî 'Abdullâh [al-Çâdiq] après l'assassinat de Zayd ibn 'Alî. J'ai été conduit dans une maison à l'intérieur d'une autre, et là, il m'a dit : "O Fudhayl ! Mon oncle a-t-il été tué ? - Oui, que je sois sacrifié pour toi ! lui ai-je répondu. Il m'a dit alors : Que la Miséricorde d'Allah soit sur lui. C'était un Croyant pieux, un Connaisseur, un Savant, un Homme Véridique. S'il avait gagné, il se serait acquitté [de sa promesse] et s'il avait obtenu le pouvoir, il aurait su à qui le confier."»(319)
Parmi les exemples merveilleux de ce type d'action politique est la position de l'Imam al-Kâdhim vis-à-vis d'al-Hussayn ibn 'Alî ibn al-Hassan, l'auteur du célèbre soulèvement de Fakhkh, qui eut lieu à Médine, au mois de Thî-l-Qa'dah de l'an 169 H.
Selon différentes déclarations et divers documents historiques, l'Imam al-Kâdhim a appuyé le principe de ce soulèvement contre le gouvernant injuste, et il a soutenu de tout coeur les insurgés, bien qu'il ait émis des doutes quant à leurs chances de succès car il estimait que les conditions requises pour celui-ci n'étaient pas réunies. C'est pourquoi, s'adressant au dirigeant de ce soulèvement -qui lui paraissait bien déterminé à mener jusqu'au bout son action, il lui dit : «Tu seras tué ! Aiguise donc tes épées, car ces gens-là sont des pervers, ils extériorisent la Foi, mais ils cachent l'hypocrisie et "l'associationnisme"(320). Nous appartenons à Allah et nous retournerons à Lui. C'est auprès d'Allah que je vous compterai parmi mes Partisans.»(321)
De même, l'Imam al-Jawâd, le petit-fils de l'Imam al-Kâdhim, a professé son soutien au soulèvement d'al-Fakhkh et aux insurgés, dans les termes suivants : «Nous n'avons pas eu, depuis al-Taf [la Tragédie de Karbalâ'], un acte de Martyre qui soit plus grandiose que celui d'alFakhkh.»(322)
La résistance politique
La résistance politique a joué un grand rôle dans la vie politique de la Ummah chaque fois que celle-ci avait affaire à un gouvernant qui n'appliquait pas les Lois d'Allah et la Justice islamique. Chacun des Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt -qui occupaient la place de la Direction politique à leurs époques respectives- symbolisait, incarnait et légitimait l'opposition aux yeux des Musulmans qui refusaient la déviation et l'injustice du gouvernant. Les califes omayyades d'abord, et ensuite abbassides, dont l'Histoire n'ignore pas qu'ils se sont écartés de l'Islam et qu'ils ont soumis les Musulmans à des oppressions et des injustices que la Chari'ah réprouve totalement, connaissaient la position élevée et la popularité dont jouissaient les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt auprès de la Ummah, et déployaient tous les moyens, terreur, subornation, assassinat, emprisonnement, etc. pour s'en débarrasser et les éloigner de l'opinion publique. Ainsi, dès l'accession de l'Imam 'Alî au Califat, Mu'âwiyeh, le futur fondateur du règne omayyade, s'est rebellé, alors qu'il n'était encore que le gouverneur de la Syrie, contre le Calife légitime. Puis il s'est rebellé encore contre le Califat légitime de l'Imam al-Hassan, et après avoir obligé celui-ci à renoncer au pouvoir, il a continué à le persécuter et à terrifier ses Partisans et ses proches, pour en finir une fois pour toutes avec lui en l'empoisonnant, en l'an 50 de l'hégire. Quant à Yazîd ibn Mu'âwiyeh, il a suivi les traces de son père, en assassinant atrocement l'Imam al-Hussayn, et avec lui une constellation de ses proches et Partisans pieux, lorsque l'Imam a refusé de se soumettre à un "calife" imposé et qui, de plus, violait tous les interdits de l'Islam. Après l'assassinat de l'Imam al-Hussayn, les regards des Musulmans se sont tournés vers son fils, l'Imam 'Alî ibn al-Hussayn Zayn al-'Abidîn, pour voir en lui le symbole de l'opposition au règne omayyade despotique, et attendre de lui le premier signal d'un nouveau soulèvement. Et de son vivant, plusieurs révoltes ont éclaté pour défendre les Ahl-ul-Bayt et venger le sang de l'Imam alHussayn et de ses Compagnons. On peut citer la Révolte de Médine, la Révolte de La Mecque, le Soulèvement d'al-Mukhtâr, le Soulèvement d'al-Tawwâbîn. Durant toute sa vie, ce Saint Imam incarna, aux yeux de la Ummah, le sommet de l'opposition -bien qu'il n'ait entrepris aucune action militaire contre les Omayyades, qui l'épiaient et le surveillaient de près. Mais c'est son attitude de refus passif et silencieux de Yazîd ibn Mu'âwiyeh, puis de ses successeurs, Marwân ibn al-Hâkim, 'Abdul-Malik ibn Marwân et de leurs collaborateurs, qui exprimait avec éloquence son opposition au pouvoir en place. En raison des circonstances, l'Imam Zayn al-'Abidîn montrait son opposition par des moyens détournés. Ainsi, on peut trouver dans ses "Prières de Demande"(323) (Du'â', Supplications) tous les éléments d'une opinion politique et doctrinale claire qui ne laisse aucun doute sur son attitude d'opposant. De même, il a exprimé clairement son opposition lorsqu'il a manifesté sa sympathie et son affliction pour al-Mukhtâr qui s'était révolté contre les Omayyades pour venger l'assassinat de l'Imam al-Hussayn. C'est son fils, l'Imam Muhammad al-Bâqir, qui prit la Direction de l'opposition après lui et qui subit, de ce fait, de nombreuses persécutions de la part des gouvernants omayyades, et de Hichâm ibn 'Abdul-Malik en particulier.
A son époque, un soulèvement éclata, dont la figure de proue était son frère, Zayd ibn 'Alî ibn alHussayn.
Le calife omayyade, Hichâm ibn 'Abdul-Malik, qui avait la certitude que la source de la prise de conscience politique et du soulèvement était l'Imam Muhammad al-Bâqir, ainsi que son fils Ja'far al-Çâdiq, les convoqua et les fit venir de Médine à Damas, sa capitale. Lorsque l'Imam entra à la cour du calife, il salua de la main tous les assistants, mais pas le calife, et il s'assit sans lui demander la permission.
Cette attitude exaspéra la rancune du calife, qui lui dit : «O Muhammad ibn 'Alî ! Chacun de vous continue de diviser les Musulmans, en prétendant au califat, et en se disant impudemment et par ignorance "Imam" !»
Il continua à le réprimander sur le même ton, et lorsqu'il se fut tu, les assistants prirent la relève, comme il le leur avait demandé avant l'arrivée de l'Imam. L'Imam réagit à cette manifestation d'hostilité à son égard. Il se leva et s'adressa à l'assistance dans les termes suivants : «O gens ! Où allez-vous et où veut-on vous conduire ? C'est par nous qu'Allah a guidé le premier d'entre vous, et c'est par nous qu'Il terminera le dernier d'entre vous. Si vous avez un royaume actuel, nous avons un Royaume à venir, après lequel il n'y en aura pas d'autre, car nous sommes ceux qui ont l'avenir. Allah a dit, en effet : "La fin heureuse est destinée à ceux qui craignent Allah(324)."»(325)
Après cela, l'Imam fut jeté en prison. Il profita de sa présence parmi les prisonniers pour poursuivre son action missionnaire et éducative, et éveiller la conscience politique de ses codétenus.
Le responsable de la prison, effrayé par l'influence qu'exerçait le Saint Imam sur les prisonniers, en référa au calife Hichâm qui, partageant la même crainte quant à la présence, nuisible à ses intérêts, de l'Imamdans le centre de détention, ordonna qu'on l'en sorte pour le renvoyer à Médine, lui et ses Compagnons, par le courrier officiel.(326)
Toutefois, selon Ibn Jarîr al-Tabarî, la raison du renvoi de l'Imam à Médine était la montée de son influence intellectuelle parmi les masses populaires des Syriens à la suite d'un débat public qui avait eu lieu entre lui et le dirigeant des Chrétiens.(327) Après la disparition de l'Imam al-Bâqir, c'est l'Imam al-Çâdiq qui porta l'étendard de l'opposition. Pendant la période de son Imamat, l'épreuve douloureuse de la Ummah en général, et de la Famille du Prophète en particulier, s'aggrava. L'Imam al-Çâdiq s'affirmait jour après jour comme le Chef de l'opposition et le Dirigeant de la résistance politique, et ce malgré son silence public et le fait qu'il se soit abstenu de s'attaquer ouvertement au pouvoir. Les opposants le consultaient toujours, sollicitaient son soutien à leur mouvement, et lui demandaient de prendre le pouvoir. C'est ce qu'a fait par exemple Abû Muslîm al-Khurâsanî lorsqu'il lui a proposé qu'on lui prête serment d'allégeance en vue d'évincer le calife abbasside contesté, mais l'Imam a décliné l'offre, sachant que toutes les conditions objectives de la réussite du mouvement n'étaient pas encore réunies.
Abû-l-'Abbâs al-Saffâh connaissait le rôle de Dirigeant que jouait l'Imam dans l'opposition, et il éprouvait beaucoup de crainte de sa personne. Aussi tenta-t-il de s'en débarrasser une fois pour toutes en l'assassinant, mais son projet infâme ne réussit pas, grâce à la Protection d'Allah. C'était dans ce dessein qu'il l'avait fait venir de Médine à Hirah (en Iraq). Lorsqu'Abû Ja'far al-Mançûr tint la barre du pouvoir, il craignit, comme son prédécesseur, la position de Dirigeant de l'opposition qu'occupait le Saint Imam. Ce qui traduit sa crainte, c'est le fait de l'avoir convoqué et fait venir en Iraq plusieurs fois. Et s'il n'a pas essayé de le faire assassiner, c'est parce qu'il savait que le Saint Imam avait une personnalité si prestigieuse et jouissait d'une popularité si profonde que toute atteinte grave à sa personne pouvait avoir des conséquences catastrophiques pour le pouvoir.
En témoignent les propos suivants qu'il a tenus à l'égard de l'Imam : «Ce souci obstruant la bouche des califes [cet opposant, gênant, aux califes], qu'on n'a le droit ni de proscrire, ni d'assassiner ! Mais si je n'avais pas avec lui en commun(328) un arbre dont la graine est bonne, la branche haute, les fruits doux, la descendance bénie, sanctifié dans "al-Zobûr" [les Ecritures], il aurait risqué beaucoup, car il nous fait beaucoup de reproches et dit beaucoup de mal de nous.»(329)
L'Imam Mûsâ ibn Ja'far al-Kâdhim a succédé à son père comme Imam des Musulmans, et aussi comme Chef de l'opposition. Il a tenu tête aux gouvernants abbassides, connus pour leur déviation de l'Islam, leur mépris pour la Ummah et leur avidité pour le pouvoir et les biens des Musulmans.
Sous le règne d'Abî Ja'far al-Mançûr, qui a poussé très loin sa répression contre les 'Alawites, en les torturant, en les emprisonnant, en confisquant leurs biens, et même en les enterrant vivants sous les arcades de châteaux et de ponts.
Sous le califat de l'abbasside Muhammad al-Mahdî; celui-ci, craignant de plus en plus l'influence grandissante de l'Imam al-Kâdhim, ordonna qu'on l'amène de Médine à Baghdâd pour l'interroger et le juger. Une fois à Baghdâd, le Saint Imam fut jeté en prison. Il y resta jusqu'au jour où le calife, effrayé par un rêve qu'il avait fait -et dans lequel il avait entendu l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib réciter à son adresse ce Verset coranique très significatif : «Seriez-vous capables, si vous tourniez le dos, de semer la corruption sur la terre et de rompre vos liens de parenté»(330), l'en fit sortir.
Sous le califat d'un autre abbasside, al-Hâdî, l'étau de la répression se resserra autour de l'Imam al-Kâdhim et de l'ensemble des descendants de l'Imam 'Alî, notamment à la suite du soulèvement d'al-Fakhkh. Le calife avait même juré de tuer le Saint Imam : «Qu'Allah me fasse tuer, si je pardonne à Mûsâ ibn Ja'far !» Selon les historiens, le calife était sur le point de mettre à exécution son serment d'assassiner l'Imam, et l'exécution de celui-ci ne fut suspendue qu'in extremis, sur l'intervention d'al-Qâdhî Abû Yûsof, un ami de l'imam Abû Hanîfah. Mais les épreuves de l'Imam n'étaient pas terminées pour autant, car le calife décida de l'emprisonner pour l'empêcher de poursuivre le rôle éducatif et de Direction qu'il assumait au sein de la Ummah.
Le Saint Imam ne put respirer un peu de paix qu'après la mort de ce calife. Toutefois, cette paix ne dura pas longtemps. Lorsque Hârûn al-Rachîd accéda au califat, il convoqua à son tour l'Imam Mûsâ ibn Ja'far al-Kâdhim, et le fit venir à Baghdâd. Là, il s'ingénia à lui faire souffrir le martyre. Il l'emprisonna, le tortura, l'enchaîna, on le traîna d'une prison à une autre des années durant, après quoi, le calife donna l'ordre à al-Sindî ibn Châhik, le chef de la police, de l'empoisonner, ce qui fut fait le 25 Rajab de l'an 183 de l'hégire. C'est l'Imam 'Alî al-Redhâ qui succéda à l'Imam Mûsâ al-Kâdhim. Il devint vite un Guide en vue et un Dirigeant politique, qui imposa sa présence au pouvoir abbasside, en raison d'une part de sa forte personnalité et de sa popularité, et d'autre part de la montée de l'opposition. Pour essayer de conjurer le danger qu'il représentait pour le pouvoir, le calife abbasside al-Ma'mûn le contraignit à accepter le titre d'héritier présomptif. Même contraint et forcé, l'Imam n'accepta ce titre qu'en posant deux conditions :
1- il ne participerait pas aux affaires de l'Etat ;
2- il accéderait au Califat après la mort d'al-Ma'mûn. Mais il mourut empoisonné en l'an 203 de l'hégire, alors qu'al-Ma'mûn était encore vivant. Après sa mort en Martyr, c'est son fils, l'Imam Muhammad al-Jawâd, qui accéda à l'Imamat et à la Direction de l'opposition. Il vécut la partie finale du califat d'al-Ma'mûn, lequel le traita avec beaucoup de considération et le maria même à sa fille, Umm al-Fadhl, dans le but de s'attirer la sympathie de la Ummah et de contenter l'opposition dont il était le Chef spirituel. Mais cette opération de charme ne changea rien à l'attitude de l'Imam à son égard, et celui-ci se résolut à quitter Baghdâd pour revenir à Médine, la ville de son aïeul, le Messager d'Allah -afin d'y poursuivre ses activités scientifiques et de Direction. Mais après la mort d'al-Ma'mûn et l'accession de son fils, al-Mu'taçim, au califat, celui-ci, craignant l'influence de l'Imam et ses activités, le convoqua à Baghdâd pour le placer sous haute surveillance et l'éloigner de son fief et de sa base populaire.
Selon les historiens, l'Imam mourut l'année même de sa convocation dans la capitale califale, soit en l'an 225 de l'hégire.
Lorsque son fils 'Alî al-Hâdî accéda à l'Imamat, et donc à la Direction politique des affaires de la Ummah - en l'an 225 H.-, les autorités abbassides, sous le califat d'al-Mutawakkil -connu pour son penchant immodéré pour les divertissements, son impudence et son hostilité envers la Famille du Prophète- lui réservèrent un traitement encore plus sévère que celui qu'elles avaient fait subir à son père. En effet, ce calife haineux s'appliqua à éliminer les descendants de l'Imam 'Alî et leurs Partisans, à les pourchasser, à les proscrire, à les priver de leurs ressources et à empêcher les gens de les aider. Il avait une peur panique de l'Imam et de son influence. Aussi ne tarda-t-il pas à suivre l'exemple de ses prédécesseurs en lui faisant quitter sa ville, Médine, pour Samarrâ', où il fut assigné à résidence. Le calife menaça à plusieurs reprises de le faire assassiner et de l'emprisonner. Sa résidence connut plusieurs descentes de police. Il était souvent complètement assiégé, et privé de contacts avec ses compagnons. Les historiens et les hagiographes ont souligné les raisons pour lesquelles al-Mutawakkil a tenu à faire venir l'Imam en Iraq. Contentons-nous de citer brièvement ce qu'a écrit Sebt ibn alJawziyyah à ce propos :
«Selon les hagiographes, si al-Mutawakkil a fait déplacer 'Alî al-Hâdî de la ville du Messager d'Allah [Médine] à Baghdâd, c'est parce qu'il détestait 'Alî et sa descendance, et qu'il avait appris que l'Imam jouissait d'une haute position et d'une grande popularité à Médine. Il avait donc peur de le laisser là-bas.»(331)
Après la mort de l'Imam 'Alî al-Hâdî, en l'an 254 H., à Samarrâ', son fils, l'Imam Abî Muhammad al-Hassan, qui avait été amené avec son père dans cette ville, poursuivit le rôle de son père et de ses grand-pères, et souffrit de la même répression. Ayant adopté la mêmeattitude d'opposant à l'égard de la déviation abbasside, les autorités ne se montrèrent guère tendres envers lui. Le calife al-Muhtadî ibn al-Wâthiq le fit détenir dans une prison dont les geôliers étaient tristement célèbres pour leur cruauté et la terreur qu'ils inspiraient. Toutefois, l'Imam avait une personnalité si charismatique que même ces hommes sans coeur finirent par se réformer et par suivre le Droit Chemin.
L'Imam al-Hassan al-'Askarî se trouvait encore en prison sous le califat d'al-Mu'tamid. Mais un jour, ce dernier ayant un problème délicat concernant une affaire d'irrigation entre des Musulmans et des prêtres chrétiens, convoqua l'Imam pour l'aider à le résoudre. L'Imam ayant vite présenté la solution légale appropriée, le calife ordonna qu'on le libère ainsi que tous ses compagnons.
Ce bref exposé de l'histoire politique des Ahl-ul-Bayt et de leur lutte contre les gouvernants injustes de leurs époques respectives, est révélateur de l'homogénéité de leur Ligne et de leur action. Ill est significaatif aussi de leur Missionn sacrée et ddu plan prééttabli selon leequel ils ont accomplii leur tâche eet assumé leuur rôle. Est-cce par un hasard fortuit qque onze Immams se succèdennt, et que chaacun d'eux devient le Dirrigeant de soon époque, lee Guide de lla Ummah, eet le plus éruddit de ses conntemporains ?
REGARRD SUR LEES ECOLESS JURIDIQUUES MUSUULMANES
À l'époqque du Saintt Prophète, les Musulmaans apprenaieent de celui--ci les Lois eet les Statuts qui régissaieent les affairees de leur soociété et leurs actes de piiété -Statuts de la Prière,, de la famillle, de l'héritagge, du commmerce, du Jihhâd, du Pèlerinage, du louuage de terree, de la Justiice - car c'estt lui qui a poorté le Message, qui a apppelé au Drooit Chemin, eet c'est lui quui était le Poorte-Parole dde la Révélation.
Après son décès, ils sse référaientt au Livre d'AAllah et à la Sunnah de SSon Prophètte -par l'intermédiaire des Compagnons et des Ahl-uul-Bayt qui aavaient appriis par coeur et assimilé cces deux Sources de la LLoi islamiquee- pour connnaître l'attitudde légale à aadopter devaant chaque situation et chaque prroblème juriidique qui see posait à euxx. Naturelleement, à la loongue, la socciété musulmmane s'est dééveloppée, laa vie citadinne s'est étenddue, et de nouuveaux probllèmes se sonnt posés, des événementss inédits se ssont produitss (dans les différentss domaines dde la vie) quui requéraiennt l'avis de l'IIslam à leur égard et la ddéterminationn du statut léggal qui devait les régir. LLe développeement et l'élaargissement de la Jurisprrudence et dde la Législation ont donc suivi natureellement le ddéveloppemeent et l'élargiissement de la vie socialle. Ceci se ppassait vers lla fin du premmier siècle dde l'hégire, àà l'époque dee l'Imam Muuhammad alBâqir, fills de l'Imam 'Alî ibn al-HHussayn. En effet, selon les différentts faqîh, rappporteurs de hadith et hagiographees, l'Imam MMuhammad aal-Bâqir étaiit le Savant dde Médine, eet la Référennce des ulémma de son épooque. D'où soon surnom dd'"al-Bâqir" ((celui qui péénètre les Scciences), en raison dee son éruditioon et de l'ensseignement qqu'il dispenssait dans ce ddomaine. Puis, à l'éépoque de soon fils, l'Imaam Ja'far ibn Muhammadd al-Çâdiq, qqui fut le proofesseur de certains ddes fondateuurs des Ecolees juridiquess musulmanees, les Sciencces islamiquues, la Jurispruddence et la LLégislation see sont épanoouies. Notons aau passage quue ces deux Imams -al-BBâqir et al-ÇÇâdiq-, n'étaient pas de siimples "mujtahidd", mais des rapporteurs de la Sunnaah du Saint PProphète et qqu'ils expliquuaient le conntenu du Saint Coran.
C'est à l'époque de l'IImam Ja'far al-Çâdiq égaalement que certaines Eccoles juridiqques ont commenccé à voir le jour.
Ce fut d'aabord le cas de l'Ecole d'"al-Ra'y waa-l-Qiyâs" (l''Avis et l'Annalogie), fonndée par l'imaam Abû Hannîfah (al-Nu'mmân ibn Thââbit), qui eutt pour professseur pendannt un certain temps l'Imaam al-Çâdiq.
D'autres Ecoles ont suivi. Elles seront plus tard au nombre de quatre : al-Hanafiyyah (Hanafite), al-Mâlikiyyah (Mâlikite), al-Hanbaliyyah (Hanbalite), al-Châfi'îyyah (Châfi'îte), outre, bien entendu, l'Ecole du Naç (Texte)(332), dirigée par l'Imam Ja'far ibn Muhammad al-Çâdiq. Si cette dernière adoptait pour seules sources des Lois et des Statuts islamiques le saint Coran et la Sunnah, en refusant "al-Ra'y wa-l-Qiyâs" du Hanafisme, et les autres sources de législation, les quatre autres Ecoles juridiques - qui divergeaient entre elles quant aux méthodes de l'Ijtihâd et de l'acceptation d'un hadith, ont adopté, à côté du Livre et de la Sunnah, d'autres sources de législation pour l'Ijtihâd et al-Istinbât (la déduction), à savoir notamment : 1- al-Qiyâs(333)
2- al-Istihsân (la préférence personnelle en vue du bien, jugement préférentiel) 3- al-Maçâlih al-Mursalah(334)
4- Fat-h al-Tharâ'i' wa Sadduhâ (l'ouverture et la fermeture des moyens) Les quatre Ecoles précitées (Hanafite, Mâlikite, Hanbalite, Châfi'îte) ont divergé entre elles quant à l'acceptation ou le rejet de ces sources.
Les unes acceptent telle source et refusent telle autre, les autres acceptent celle-ci et refusent celle-là.
En raison de l'adoption de quelques-unes de ces sources par l'une des quatre Ecoles et de leur rejet par telle ou telle autre, des différends jurisprudentiels sont nés entre elles en ce qui concerne les points de vue de l'Ijtihâd. Et lorsqu'on ajoute à ces quatre Ecoles l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt, on remarque que les différends existent au même degré et de la même façon entre les cinq Ecoles quant aux Statuts partiels.
On peut dire que l'origine de ces différends réside essentiellement dans deux points principaux : 1- L'adoption de quelques sources de législation -en plus du Livre et de la Sunnah- par certaines de ces Ecoles, et leur rejet par d'autres.
2- Un différend concernant l'acceptation de certains hadith suivant les conditions de l'acceptation d'un hadith donné, du crédit accordé ou non à certains rapporteurs de hadith. Par conséquent, le différend entre les Ecoles de Jurisprudence et de Législation islamiques est un différend scientifique et, à part cette différence, il ne devrait y avoir aujourd'hui aucun différend pratique.
Car un différend scientifique ne doit nullement être une cause de division et de dissension entre les membres de la Ummah islamique, étant donné qu'il est tout à fait possible de traiter ce différend jurisprudentiel par le dialogue et la recherche scientifique fondée sur des bases objectives et des évidences fondamentales sur lesquelles tous les Musulmans sont d'accord, en ouvrant la porte de l'Ijtihâd(335)qui a été fermée chez certaines Ecoles. Il est important de noter et de rappeler que ce différend jurisprudentiel n'est pas un différend entre le Sunnisme et le Chi'isme, mais un différend entre des Ecoles et des doctrines jurisprudentielles, qui sont à peu près au nombre de six aujourd'hui, à savoir le Jâ'farisme (Chi'isme), le Hanafisme, le Mâlikisme, le Hanbalisme, le Châfi'îsme, le Zaydisme, auxquelles il conviendrait d'ajouter des opinions et des Ijtihâd jurisprudentiels de certains faqîh que l'on peut situer dans ce cadre ou en dehors de lui.
Une fois que la porte de l'Ijtihâd aura été ouverte chez toutes les tendances et Ecoles islamiques, et une fois que les faqîh exerceront leur tâche scientifique, ils pourraient déterminer les fondements de la déduction, les sources de la Législation et le meilleur moyen pour les statuts d'utiliser la Source fondamentale, à savoir le Livre et la Sunnah. En se référant à celle-ci, et en consentant - en s'appuyant sur elle- à éliminer certains hadith intrus ou suspects, sans parti pris ni fanatisme, ni a priori sans preuve scientifique, les Musulmans parviendraient à effacer un grand nombre de problèmes et de différends, à découvrir le véritable Ijtihâd scientifique, et à unifier leurs rangs et leurs opinions. Toutefois, il est naturel que des points de vue scientifiques différents - chez les uléma et les faqîh - demeurent, tout comme il existe des points de vue scientifiques différents entre les faqîh à l'intérieur de chacune des Ecoles islamiques. C'est là une vérité scientifique qui apparaît dans tous les domaines de la Science et du Savoir humains, et elle apparaît donc inévitablement aussi dans le domaine de l'Ijtihâd et de la déduction, car les faqîh n'ont pas la possibilité de découvrir tous les Statuts exacts sans risque d'erreur. Tous les Musulmans sont d'accord pour admettre que le mujtahid peut juger juste ou se tromper dans son jugement, et qu'il est pardonné et même récompensé par Allah pour chaque opération d'Ijtihâd qu'il accomplit -tant que sa pratique est fondée sur des bases scientifiques, légales et justes- et abstraction faite de la conclusion (juste ou erronée) à laquelle il parvient. Nous reproduisons ci-après quelques opinions jurisprudentielles émanant de divers faqîh appartenant aux différentes Ecoles précitées, et qui sont tantôt divergentes, tantôt convergentes, abstraction faite de l'appartenance du faqîh à une Ecole chi'ite ou sunnite. C'est ainsi que, par exemple, on peut remarquer qu'un faqîh châfi'îte (sunnite) peut être d'accord avec un faqîh jâ'farite (chi'ite) sur un problème, et en désaccord avec un faqîh hanbalite (sunnite) à propos du même problème.
Ainsi, les Imamites (ou Jâ'farites) (Chi'ites) et les Hanbalites (Sunnites) sont d'accord pour affirmer que le premier Tachah-hud(336) de la Prière est obligatoire, alors que les Hanafites (Sunnites), les Châfi'îtes (Sunnites) et les Mâlikites (Sunnites) divergent d'avec les deux premiers cités et affirment tous trois qu'il recommandé et non pas obligatpoire. Quant au tachah-hud final(337), il est obligatoire selon les Châfi'îtes, les Imamites et les Hanbalites, mais recommandé et non pas obligatoire pour les Mâlikites et les Hanafites.(338) Selon les Châfi'îtes, les Mâlikites et les Hanbalites, le taslîm(339) est obligatoire dans la Prière, alors que les Hanafites affirment qu'il ne l'est pas, et les Imamites sont divisés en deux groupes, les uns (comme al-Chaykh al-Mufîd, al-Chaykh al-Tûsî, al-'Allâmah al-Hillî) disant qu'il est obligatoire, et les autres qu'il est recommandé.(340) En ce qui concerne la Prière en Assemblée (Çalât al-Jamâ'ah), les Hanbalites disent qu'elle est obligatoire à titre individuel pour tout Musulman qui en est capable, mais que s'il omet de le faire et se contente d'accomplir sa Prière seul, celle-ci sera valable ; toutefois, il aura commis un péché. Tandis que selon les Imamites, les Hanafites, les Mâlikites et la plupart des Châfi'îtes, la Prière en assemblée n'est pas obligatoire, ni à titre individuel, ni "jusqu'à suffisance"(341), mais elle est vivement recommandée.
En ce qui concernela catégorie des gens qui méritent de bénéficier du fonds de la Zakât, Les Châfi`îtes et les Hanbalites disent que quiconque dispose de la moitié de ce dont il abesoin pour vivre n'est pas pauvre, et n'a donc pas droit à la Zakât, alors que les Imamites et les Mâlikites avancent que le pauvre "légal" est celui qui ne possède pas la provision de bouche pour une période d'un an pour lui et pour sa famille et que, par conséquent, si un homme possède un terrain, un bien immobilier ou du bétail qui ne suffit pas à assurer les moyens de subsistance de sa famille pour toute une année, il a droit à l'allocation de Zakât. Les Imamites (les Chi'ites), les Châfi'îtes et les Hanbalites disent que quiconque est capable de gagner sa vie n'a pas droit à la Zakât, tandis que les Hanafites et les Mâlikites disent qu'il y a droit et qu'on doit la lui accorder.
Pour ce qui concerne le passage de la nuit à Muzdalifah, pendant le Hajj, les Hanafites, les Châfi'îtes et les Hanbalites disent qu'il est obligatoire de passer la nuit à Muzdalifah, et que si l'on omet de le faire on a l'obligation d'offrir le sacrifice d'un animal, alors que pour les Imamites et les Mâlikites, ce n'est pas obligatoire mais simplement préférable. Concernant le jet de pierres contre le pilier de 'Aqabah - l'un des Rites du Hajj -, les Mâlikites, les Hanafites, les Hanbalites et les Imamites disent qu'il n'est pas légal de lapider ce pilier avant l'aube, et que le Pèlerin qui le ferait sans raison valable devra le refaire à l'heure légale, et ils ont avancé comme raisons valables légalisant le jet avant l'aube l'infirmité, la maladie, la peur. Par contre, les Châfi'îtes disent qu'avancer l'heure du jet est permis, car l'heure légale impartie est, selon eux, recommandée et non pas obligatoire.(342) En ce qui concerne le contrat de mariage, les Imamites, les Hanbalites et les Châfi'îtes disent qu'un contrat par correspondance n'est pas valable, alors que les Hanafites l'admettent lorsque les deux fiancés ne se trouvent pas au même endroit. Les Châfi'îtes et les Mâlikites disent que c'est le tuteur qui se charge seul du mariage de la femme si celle-ci est vierge, et qu'il partage cette charge avec elle si elle ne l'est pas, et que ni elle sans lui, ni lui sans elle, ne peuvent l'assurer. En outre, il doit se charger d'établir le contrat, lequel n'est pas valable avec les seules formules d'acceptation prononcées par la femme, bien que son acceptation soit impérativement requise. Les Hanafites disent à ce sujet que la femme adulte et saine d'esprit peut choisir toute seule un mari et établir elle-même le contrat , et ce qu'elle soit vierge ou non ; et que personne ne peut exercer sur elle une tutelle ni n'a le droit de s'opposer à sa décision, à condition qu'elle choisisse un homme compétent, et qu'elle n'accepte pas un cadeau de mariage qui soit inférieur à celui pratiqué habituellement. Quant aux Imamites, la plupart d'entre eux affirment que la femme majeure et mûre devient, avec sa majorité et sa maturité, souveraine quant à tous ses actes, en l'occurrence les contrats et autres formalités, y compris le mariage, et ce qu'elle soit vierge ou non. Ainsi, elle a le droit d'établir pour elle-même et pour d'autres le contrat de mariage, directement ou par procuration. Elle est donc l'égale de l'homme (dans ce domaine) et sans aucune différence entre eux.(343) En ce qui concerne la répudiation, Abû Zahrah a écrit dans "Al-Ahwâl al-Chakhçiyyah" (l'EtatCivil), p. 283 : «Dans l'Ecole Hanafite, toute personne peut prononcer la répudiation, excepté le mineur et le fou. Ainsi, la répudiation prononcée par plaisanterie ou en état d'ivresse est valable.» Et à la page 286 du même ouvrage, il écrit : «Il est établi dans l'Ecole Hanafite que la répudiation par celui qui se trompe ou qui oublie est valable.» Et à la page 284 : «Mâlik et al-Châfi'î étaient d'accord avec Abû Hanîfah et ses compagnons en ce qui concerne la répudiation prononcée par plaisanterie, mais Ahmad [ibn Hanbal] était en désaccord avec ce dernier, et une telle répudiation n'est pas valable pour lui.» Les Imamites, citant les Ahl-ul-Bayt, affirment : «Pas de divorce excepté pour celui qui le veut.» En ce qui concerne la période d'attente (délai de viduité) en cas d'adultère, les Hanafites, les Châfi'îtes et la plupart des Imamites disent qu'une période d'attente pour l'adultère n'est pas obligatoire, (...) et il est permis d'établir un contrat de mariage avec une femme adultère et faire l'acte sexuel avec elle quand bien même elle serait enceinte. Mais les Hanafites ont précisé que s'il est permis d'établir un contrat de mariage avec une femme enceinte d'une union illicite, il n'est pas permis d'avoir des relations sexuelles avec elle avant qu'elle ait accouché. Selon les Mâlikites, l'acte sexuel adultère est exactement analogue à l'acte sexuel fait par méprise (en se trompant de partenaire). La femme qui l'accomplit dans ces conditions est considérée comme étant dépouillée de ses effets une fois la période d'attente prescrite passée ; sauf au cas où l'on décide de lui appliquer la peine prescrite, auquel cas elle sera considérée comme dépouillée des effets de l'acte sexuel après un seul cycle menstruel. Pour les Hanbalites enfin, la période d'attente est obligatoire pour la femme adultère et pour la femme répudiée ("Al-Mughni", tome VI, et "Majma' al-Anhor"). En ce qui concerne le testament en faveur du foetus, les Ecoles ont divergé quant au point de savoir s'il est requis que le foetus existe ou non lors de l'établissement du testament. Ainsi les Imamites, les Hanafites, les Hanbalites et les Châfi'îtes estiment que, selon la meilleure probabilité, la condition de l'existence du foetus au moment de l'établissement du testament est requise, et que le futur enfant n'héritera que si l'on s'assure qu'il existait déjà (à l'état de foetus) lors de l'établissement du testament. (...) Cette disposition a donc pour objet la non-existence du foetus lors de l'établissement du testament, et vise à interdire d'inclure dans le testament ce qui n'existe pas. Pour les Mâlikites, lee testament eest valide poour le foetus qui existe efffectivementt et pour celuui qui existera à l'avenirr, et ils ont ddéclaré permmis le testameent en faveurr de ce qui nn'existe pas.(3344) Ainsi, coomme on peuut le remarquuer à travers ces quelquees exemples,, il y a des coonvergencess et des diverrgences natuurelles et scieentifiques enntre les cinq Ecoles juriddiques islamiiques, et nonn pas une oppoosition ou unne contradicttion essentiellles entre le Chi'isme et le Sunnismee, comme certains eessaient -parr intention dee nuire ou paar ignorancee - de le fairee croire. De mmême que dde telles divvergences jurrisprudentiellles existent entre deux EEcoles apparrtenant toutees deux au Sunnisme, de même elles existennt entre l'Ecoole imamite ((qui appartieent au Chi'issme) et une EEcole sunnite. CCe qui vaut ppour les diveergences vauut égalementt pour les coonvergences réunissant indifféremmment des EEcoles sunniites et chi'ites. Et s'il n'y a pas de raisson valable ppour qu'une Ecole sunnnite, le Hannafisme par eexemple, rejjette complèttement et maaudisse une autre Ecole sunnite, lle Mâlikismee par exemple, à cause ddes divergencces qui les séparent, il n'y a donc auucune raison léggale, non pluus, pour qu'uune ou plusieeurs Ecoles ssunnites décclarent la gueerre à une Eccole chi'ite à ccause des divvergences quui les opposeent. Si, malggré ces évideences, d'aucuuns se sont acharnés pour opposeer radicalemment le Sunniisme au Chi''isme, ce n'esst certainemment pas pourr des raisons toouchant à l'eessence de laa Religion et de la Croyaance, mais pllutôt pour dees motifs concernaant certaines catégories dde Musulmanns qui trouveent dans queelques-unes ddes opinionss juridiquees et jurispruudentielles duu Chi'isme uune menace ddirecte ou inndirecte conttre leurs intérrêts personneels et leur pouvoir.
Sans douute faut-il étuudier de prèss l'opinion duu Chi'isme cconcernant lees conditionss requises d'uun gouvernaant, un califee ou un diriggeant musulmman, pour coomprendre poourquoi on ss'est tant appliqué à opposer innjustement lee Sunnisme au Chi'isme, et à ériger les divergennces normalees entre l'Ecole imamitee et les quatrre Ecoles sunnnites en unee oppositionn radicale enttre Sunnismee et Chi'isme, en faisant ccroire perfiddement que leeurs positionns respectivees sont irrécoonciliables eet fondamentalement oppposées.
LESS MUSULMMANS, UNEE COMMUNNAUTE UNNIQUE
«Attaachez-vous toous, fortemennt, au Pacte d'Allah ; nee vous divisezez pas ; souvenez-vous des Bienfaits d'Allah : AAllah a établi la concordde en vos coeeurs ; vous êêtes, par Sa Grâce, deveenus Frères alors que voous étiez des ennemis less uns pour lees autres. Voous étiez au bbord d'un abbîme de feu, et Il vous a ssauvés. Voici comment AAllah vous exxplique Ses SSignes. Peutt-être serez-vvous bien dirrigés. Puissieez vous formmer une Commmunauté donnt les membrres appellennt les hommees au Bien, leuur ordonnentt ce qui est convenable et leur interddisent ce qui est blâmablle : voilà ceuux qui seront hheureux ! Ne soyez pas coomme ceux qqui se sont ddivisés et quii se sont oppposés les unss aux autress après que lles preuves ddécisives leuur sont parveenues. Voilà ceux auxquels un terribble Châtiment esst destiné.» ((Sourate Âlee 'Imrân, 3 : 103-105)
«Acquittee-toi des oblligations de lla Religion een vrai Croyyant et selon la nature qu'Allah a donnée aux hommmes en les crréant. Il n'y a pas de chaangement daans la Créatiion d'Allah. Voici la Religion immuable ; mais la pplupart des hhommes ne savent rien. RRevenez repeentants vers Allah ; craignez--Le ; acquitttez-vous de lla Prière ; nee soyez pas aau nombre ddes polythéisstes ni de ceuux qui ont divisé leur Religion et qui ont formé des sectes, chaque fraction se réjouissant de ce qu'elle détient.» (Sourate al-Rûm, 30 : 31)
«Quel que soit le sujet de votre désaccord, le jugement appartient à Allah. Tel est Allah, mon Seigneur ! Je me confie à Lui ! Je reviens repentant vers Lui !» (Sourate al-Chûrâ, 42 : 10) «O vous qui croyez ! Obéissez à Allah! Obéissez au Prophète et à ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité. Portez vos différends devant Allah et devant le Prophète -si vous croyez en Allah et au Jour Dernier- c'est mieux ainsi, c'est le meilleur arrangement.» (Sourate al-Nisâ', 4 : 59)
«Cette Communauté qui est la vôtre est vraiment une Communauté unique. Je suis votre Seigneur! Craignez-Moi donc !» (Sourate al-Mu'minûn, 23 : 52) «Obéissez à Allah et à Son Prophète ; ne vous querellez-pas, sinon vous fléchiriez et votre force s'affaisserait. Soyez patients, Allah est avec ceux qui sont patients.» (Sourate al-Anfâl, 8 : 46) Les ennemis de la Ummah de tous bords - les polythéistes, les Juifs, les Hypocrites, les Croisés, les mercenaires et les flagorneurs- se sont appliqués, dès sa fondation par le Saint Prophète, à la diviser et à semer la discorde et la dissension dans ses rangs. L'Appel islamique et son Guide, le Prophète Muhammad, ont fait face aux complots incessants des ennemis et les ont vaincus grâce à la Direction judicieuse et à la Sagesse du Guide et de ses Compagnons pieux.
L'histoire de la confrontation entre la génération de l'Appel islamique -à l'époque du Prophète- et les Hypocrites et les Juifs, est riche en événements et péripéties qui illustrent le recours systématique des ennemis de la Ummah à l'arme de la division. Quiconque se réfère au Saint Coran, à la Sunnah et aux "circonstances de la Révélation des Versets coraniques", et qui étudie bien l'histoire de l'Appel islamique, notamment pendant ses premières années, remarquera que le Messager a lutté sans relâche contre ce fléau et a mis les Musulmans en garde contre le risque de tomber dans les mêmes épreuves qu'avaient connues avant eux les autres nations. En effet, le Saint Coran a, à diverses reprises, averti la Ummah de ne pas succomber à la division, aux différends et aux conflits internes, et l'a appelée à l'union et à la cohésion.
Il a présenté aux Musulmans l'image du drame qui résulterait de leurs querelles internes en les prévenant :
«... Ne vous querellez-pas, sinon vous fléchiriez et votre force s'affaisserait.»(345) Le Saint Coran a mis en garde la Nation musulmane contre les disputes, les querelles et le soulignement des différends qui conduisent la Ummah à la faiblesse, à la lâcheté et à l'épuisement, et contre son éclatement en sectes et en groupes hostiles qui se combattent et se maudissent réciproquement, à l'instar des polythéistes et des nations égarées qui ont déformé la Parole d'Allah et joué avec les Lois Divines après que les Prophètes leur avaient montré le Droit Chemin.
Le Noble Coran invite la Ummah à s'unir autour d'un mot d'ordre unique: «Acquitte-toi des obligations de la Religion en vrai Croyant (...) Voici la Religion immuable...»(346) et lui rappelle qu'elle est une Communauté unique : «Cette Communauté qui est la vôtre est vraiment une Communauté unique. Je suis votre Seigneur ! Craignez-Moi donc !»(347)
Le Saint Coran met donc devant nous les éléments de la réunification de la Ummah, qui sont : 1- Allah est Unique, il faut donc affirmer Son Unicité et L'adorer. 2- Le But de la Religion est l'intégrité et la conformité avec la nature bonne qu'Allah a donnée aux hommes lorsqu'Il les a créés.
3- La Ummah doit concentrer ses efforts et ses énergies sur l'Appel à l'Islam et sur la fondation d'une Nation qui ordonne le Bien, interdit le Mal, et qui porte le Message d'Allah à l'humanité: «Puissiez vous former une Communauté dont les membres appellent les hommes au Bien, leur ordonnent ce qui est convenable et leur interdisent ce qui est blâmable...»(348) au lieu de perdre ces énergies dans des querelles internes susceptibles de mener les Musulmans à leur perte et d'en faire une proie facile pour les ennemis de l'Islam. Le Saint Coran attire notre attention sur les principales causes de nos différends et nous en propose les solutions de principe. Ainsi, il nous explique que : A- Il faut se référer au Livre d'Allah et à la Sunnah de Son Prophète pour trancher les différends législatifs et idéologiques :
«Portez vos différends devant Allah et devant le Prophète...»(349) «Quel que soit le sujet de votre désaccord, le jugement appartient à Allah.»(350) Et le Saint Coran nous interdit d'ériger notre différend législatif et idéologique en une cause de division, de différence, d'hostilité et de scission de la Ummah : «... Ne vous querellez-pas, sinon vous fléchiriez et votre force s'affaisserait.»(351) B- En ce qui concerne les questions de nature politique ou sociale que le Tuteur légal(352) détermine, et dont il supervise l'exécution, il faut faire confiance à celui-ci, lui obéir et s'y référer, afin que les positions et les avis ne s'opposent pas, que les attitudes politiques et sociales ne divergent pas et que la Ummah adopte une position politique et sociale unique : «Obéissez à Allah ! Obéissez au Prophète et à ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité...»(353) tant que le Tuteur respecte les Statuts de la Chari'ah et qu'il réalise l'intérêt de la Ummah. Or les Musulmans ont, aujourd'hui, entre les mains le Livre d'Allah, dans lequel «l'erreur ne se glisse de nulle part»(354)et que la déviation n'a pas pu altérer, et qu'a apporté le Messager d'Allah :
«Nous avons fait descendre le Rappel ; Nous en sommes les Gardiens.»(355) Et ils sont unanimement d'accord sur ce fait, auquel ils croient tous profondément. Ils sont tous monothéistes au sens islamique du terme, et croient en Allah, L'Un, L'Unique, et L'Impénétrable, comme Il Se décrit dans le Noble Coran. Ils sont également tous unanimement d'accord pour croire à leur Prophète Muhammad ibn 'Abdullâh. Ils ont tous une seule et même Qiblah - direction vers laquelle ils se tournent pour prier. Ils sont tous d'accord sur les obligations islamiques : la Prière, le Jeûne, le Hajj, le Jihâd, la Zakât, la Commanderie du Bien et l'Interdiction du Mal, etc.
De même, ils sont tous d'accord sur l'interdiction des grands péchés tels que l'adultère, la consommation d'alcool, la sodomie, les jeux de hasards, le vol, l'assassinat, le mensonge, le gain illicite, etc.
Ainsi, il n'y a pas entre eux de différends relatifs aux Fondements et aux bases de la Foi qui font d'eux une seule Nation. Au contraire, ils sont d'accord sur ces Fondements. C'est pourquoi, pour résoudre les questions litigieuses relevant de l'Ijtihâd et les points de vues scientifiques divergents, ils peuvent et doivent se référer au Livre d'Allah et à la partie établie et incontestable de la Sunnah du Prophète, car le Messager d'Allah leur a montré la Voie à suivre en pareil cas :
«Je vous ai laissés sur "al-Mahajjah al-Baydhâ'" [le Chemin Lumineux] dont la nuit est aussi claire que le jour. Quiconque s'en écartera après moi périra.» Aujourd'hui, la Nation musulmane traverse une phase délicate de son histoire, et un tournant historique décisif, puisqu'elle fait l'objet -depuis les Croisades et jusqu'à nos jours- d'une attaque et d'une invasion de la part des "Croisés" qui la haïssent profondément. En effet, les ennemis de la Ummah, qui regroupent les Croisés, les sionistes et leurs agents stipendiés, ont visé Sa Foi, ses intérêts et ses territoires. Depuis deux siècles, ils n'en finissent pas de dévorer cette Ummah, de la dépecer, de la déchirer, d'y semer la discorde et les germes de différends politiques, idéologiques, confessionnels, raciaux et régionaux, sans parler de leur guerre idéologique contre l'Islam et de leurs tentatives incessantes en vue d'effacer cette Religion en la noyant sous un amas d'idéologies, de pensées et de théories matérialistes et athées, telles que le communisme, l'existentialisme, le capitalisme, le socialisme, etc. et en recrutant des agents pour former des partis politiques, des gouvernements et des dirigeants inféodés qui adoptent ces idéologies et théories et combattent l'Islam et ses Défenseurs. Et chaque fois que des Musulmans sincères et des Croyants pieux s'efforcent de réunifier les rangs de la Ummah et de revêtir celle-ci de son Message et de sa Civilisation islamiques, d'appliquer les Lois et les Règlements Divins, les agents stipendiés, les mauvais éléments de la Ummah, les opportunistes et les profiteurs habillés en uléma et en dignitaires religieux s'activent pour semer les graines de la discorde, grossir les différends normaux et mineurs entre les deux principaux courants de l'Islam, et les ériger artificiellement en un barrage indestructible. N'est-ce pas sous l'oeil bienveillant de ces faux religieux et de ces uléma de sérail -payés plutôt pour semer la division que pour prêcher la vraie Religion- que la Communauté musulmane se voit de plus en plus, et notamment depuis quelques décennies, submergée par l'influence sioniste, capitaliste et communiste ?
Les Musulmans sincères doivent donc s'armer d'une vigilance accrue et prendre conscience de la nature malsaine de ceux qui répandent les poisons de la division et de la discorde dans les rangs de la Communauté musulmane, en faisant accréditer les mensonges et les diffamations dont fait l'objet une bonne partie de la Nation musulmane, ou en mettant en avant et en relief des hadith et des riwâyah faux ou à référence faible, qui se trouvent certes dans certains ouvrages des principales Ecoles juridiques islamiques, mais que les Savants et les chercheurs sérieux avaient toujours refusé de considérer comme suffisamment valables et crédibles pour être pris en considération dans le cadre d'une recherche scientifique, ou pour en tirer des conclusions. Les adeptes avertis de toutes les Ecoles juridiques islamiques savent combien certains recueils de hadith sont truffés de tels faux hadith - qu'on appelle "intrus" (Madsûsât). Le Prophète lui-même, conscient de ce danger pernicieux qui menaçait déjà la Ummah, en a averti les Musulmans lors de son Prône d'Adieu :
«Ceux qui m'attribuent faussement des hadith se sont multipliés et se multiplieront encore. Quiconque m'attribue faussement des hadith aura un siège de feu. Si on vous raconte un hadith qui m'est attribué, soumettez-le au Coran et à ma Tradition. S'il s'avère conforme au Livre d'Allah, adoptez-le, et rejetez tout ce qui contredit le Livre d'Allah et ma Tradition.»(356) Puisque nous connaissons tous ces vérités évidentes, nous devons nous interroger sur les raisons qui conduisent certains à publier -en cette période délicate- des livres et à distribuer des bulletins et des brochures qui sèment la division, incitent à la discorde, accusent d'impiété d'autres Musulmans et provoquent la haine et l'animosité, oubliant et ignorant délibérément cet autre avertissement du Prophète :
«Vous n'entrerez pas dans le Paradis tant que vous n'aurez pas eu la Foi, et vous n'aurez pas la Foi avant de vous aimer mutuellement. Je vous indique donc quelque chose qui vous conduit à vous aimer mutuellement : répandez la paix entre vous.»(357) Il ne fait pas de doute que ce sont les "grandes puissances" et les organisations de domination mondiale qui se trouvent derrière ces activités suspectes, car elles sont les seules qui voient d'un mauvais oeil la prise de conscience islamique et la montée de l'Islam, et qui craignent réellement la cohésion d'un milliard de Musulmans, et l'unité de la Ummah -qui possède des forces et des énergies humaines, naturelles et doctrinales prodigieuses. Autrement, quel vrai Musulman pourrait se réjouir de la division de la Ummah et de la voir s'entre-déchirer ?
Les penseurs, les Savants, les écrivains, les tenants de l'Appel islamique, ainsi que tous ceux qui se soucient sincèrement du sort de la Ummah ont le devoir de s'opposer à ces tentatives de division des Musulmans et d'appeler tous les adeptes de La Vraie Religion à s'unir, à resserrer leurs rangs, à reléguer à l'arrière-plan les différends législatifs et idéologiques qui peuvent être réduits par une référence répétée et systématique aux Sources de la Chari'ah par un raisonnement et une argumentation scientifiques et objectifs.
Dans son livre "Manâqib Âle Abî Tâlib", Ibn Chahr Achûb rapporte ce témoignage significatif : «Une femme a demandé dans son testament qu'on dépense le tiers de ses biens pour l'aumône, un Pèlerinage par procuration et l'affranchissement d'un esclave. Lorsqu'on a constaté que la somme ainsi désignée ne suffisait pas à satisfaire sa volonté [exprimée dans son testament], on a fait appel à Abû Hanîfah et à Sufyân al-Thûrî pour trouver la solution légale. Chacun des deux a proposé la solution suivante :
"Trouvez un homme qui a entrepris le Pèlerinage, mais qui ne peut le terminer faute de moyens ; comblez ce qui lui manque pour qu'il parachève son Pèlerinage, et trouvez un autre homme qui a essayé d'affranchir un esclave sans pouvoir payer tout ce qu'il doit. Complétez la somme qui lui manque. Dépensez le reste [de la somme désignée] en aumônes."(358) Après quoi, Mu'âwiyeh ibn 'Ammâr(359) a posé ce même problème à Abâ 'Abdullâh al-Çâdiq, qui a prononcé le jugement suivant : "Commence par le Pèlerinage, car le Pèlerinage est une obligation. S'il reste un excédent [sur la somme désignée par le testament] dépense-le pour accomplir des Prières surérogatoires." Lorsqu'Abû Hanîfah a entendu parler de ce jugement, il est revenu sur ce qu'il avait proposé.»(360)
Abû-l-Qâçim al-Baghr a rapporté dans "Musnad Abî Hanîfah" : «Al-Hassan ibn Ziyâd a dit qu'il a entendu poser à Abî Hanîfah cette question : "Qui est le plus savant de tous ceux que tu as vus ?" et qu'Abû Hanîfah a répondu : "Ja'far ibn Muhammad [l'Imam al-Çâdiq]...
En effet, lorsqu'al-Mançûr l'a convoqué, il m'a écrit: "O Abâ Hanîfah ! Les gens sont séduits par Ja'far ibn Muhammad. Prépare donc pour moi des questions difficiles à résoudre." Je lui ai préparé quarante questions. Puis Abû Ja'far al-Mançûr (le calife abbasside) m'a fait venir alors qu'il se sentait embarrassé. Je me suis rendu chez lui, et j'ai vu Ja'far [al-Çâdiq] assis à sa droite. Lorsque je l'ai regardé, il m'a inspiré beaucoup plus de respect que ne m'en a inspiré Abû Ja'far. Je l'ai salué, et il m'a répondu. Je me suis assis. Puis il [le calife] s'est adressé à lui en disant : "O Abâ 'Abdullâh ! Voici Abû Hanîfah." Il a répondu : "Oui, je le connais." Puis il [le calife] s'est tourné vers moi et m'a dit : "O Abâ Hanîfah ! Pose tes questions à Abî Abdullâh." Je me suis mis à lui poser les questions les unes après les autres, et il me répondait en disant : "Vous dites ceci, les Médinois disent cela, et nous disons ceci. Peut-être sommes-nous d'accord avec vous, peutêtre sommes-nous d'accord avec eux, et peut-être sommes-nous en désaccord avec tous les deux." J'ai fini de poser les quarante questions, auxquelles il a répondu sans faux pas." Et Abû Hanîfah de conclure : "Le plus savant des gens est celui qui en connaît le mieux les différends."»(361)
Ces deux anecdotes nous montrent comment doivent être l'objectivité et la méthodologie scientifiques dans le dialogue, la présentation des questions et la recherche de la Vérité. L'imam Abû Hanîfah était un grand Savant et un mujtahid à toute épreuve, pourtant il n'a pas hésité un instant à revenir sur son avis lorsqu'on lui a montré un jugement plus conforme à la Chari'ah que le sien, d'une part, et à reconnaître d'autre part l'érudition et les mérites de l'Imam Ja'far al-Çâdiq alors que le calife abbasside avait voulu l'opposer à celui-ci et en faire un adversaire ou un rival. Tout vrai Musulman se doit avant tout de mettre devant lui la Vérité, et de s'y plier en oubliant sa fierté personnelle, qui en fait n'a pas à en souffrir, loin de là. Cette façon de voir les choses et de les discuter est celle que l'Islam a préconisée et dont il a fait la base de la recherche de la Vérité. Que tous les Savants et chercheurs la suivent et s'y conforment, et la Communauté musulmane deviendrait une Nation unique, comme nous l'a indiqué le Saint Coran.
Le meilleur exemple de cette façon de penser objective et constructive est l'attitude du grand imam d'al-Azhar, le Chaykh Mahmûd al-Chaltût, qui a décrété à l'intention des adeptes des quatre Ecoles juridiques sunnites, à savoir les Hanafites, les Hanbalites, les Mâlikites et les Châfi'îtes, la licéité du fait de suivre l'Ecole juridique chi'ite imamite au même titre que les autres Ecoles juridiques musulmanes.
Son successeur à la tête d'al-Azhar, le Docteur Muhammad Muhammad al-Fahhâm a fait de même.
Nous reproduisons ci-après le texte du décret (Fatwâ) que chacun de ces deux recteurs d'alAzhar a émis à cet égard :
Le décret émis par Son Eminence, Chaykh al-Azhar, indiquant la légalité du culte selon l'Ecole juridique chi'ite imamite:
«On a demandé à Son Eminence : "Certaines gens pensent que le Musulman doit, en vue de l'exécution correcte de son adoration et de ses affaires sociales, imiter l'une des quatre Ecoles juridiques connues(362). Or l'Ecole juridique chi'ite imamite et l'Ecole juridique chi'ite zaydite ne figurent pas parmi elles [les quatre Ecoles]. Est-ce que Votre Eminence est d'accord avec ce fait en général et interdit l'imitation de l'Ecole juridique chi'ite imamite duodécimaine(363)par exemple ?"
«Son Eminence a répondu :
«1- L'Islam n'oblige personne à suivre une Ecole juridique en particulier. Il stipule seulement que "tout Musulman a le droit, tout d'abord, de suivre n'importe laquelle des Ecoles juridiques transmises correctement et dont les Statuts sont transcrits dans leurs livres propres à elles.
Et quelqu'un qui suivait déjà l'une de ces Ecoles peut, sans aucun embarras, passer à une autre Ecole, n'importe laquelle."
«2- L'Ecoole juridiquee Jâ'farite, coonnue sous l'appellation de "Chi'ismme imamite dduodécimain"", est un Math--hab [une Eccole juridiquue islamique]] que l'on peeut légalemennt imiter, comme n'impoorte laquelle ddes autres Eccoles juridiqques sunnitess. Les Musullmans doiveent donc le saavoir, et se débarrassser d'un esprrit de corps injuste enverrs des Ecoless juridiques spécifiques. Car ni la Religion d'Allah, ni SSa Chari'ah nn'appartiennnent à une Eccole juridiquue en particuulier, ni ne soont réservées à une Ecolee juridique een particulierr. Toutes commptent des mmujtahid accceptés par Alllah, et quiconnque n'est paas à même dee parvenir à un jugementt personnel eet à l'Ijtihâd peut légalemment les imiterr et appliqueer ce qui est ddécidé dans leur Jurispruudence [Fiqhh], et ce aussi bien dans les actes de ppiété ['Ibâdâât] que dans lles transactioons [Mu'âmaalât].» Signé :
Mahmûd Chaltût
Le défunnt Docteur MMuhammad MMuhammad aal-Fahhâm, llui aussi rectteur d'al-Azhhar de son époque, aa commenté le décret dee son prédéceesseur, l'imaam Mahmûd Chaltût, danns les termess suivants :
«Que la MMiséricorde d'Allah soit sur Chaykhh Mahmûd CChaltût qui s'eest occupé dd'une noble ttâche en promuulguant sa faatwâ [décret religieux] frranche et couurageuse quii l'a immortaalisé, et qui déclare léégal le fait dde se conformmer au Mathh-hab [l'Ecolee juridique] chi'ite imammite en tant qque Math-habb jurisprudenntiel islamiqque fondé surr le Livre et la Sunnah, aainsi que surr une argumenttation juste. Qu'Allah coouronne de succès l'action de tous ceeux qui agisssent de la mêême façon et qqui s'efforceent de faire cconnaître les uns aux autrres les Frèrees de la Foi iislamique vraaie. "Dis : Aggissez ! Allah verra vos aactions, ainssi que le Propphète et les CCroyants."(364) «Notre ddernière Prièrre de Demannde est : Louuanges à Allaah, Seigneurr des mondess.» Signé :
Muhammad MMuhammad aal-Fahhâm
ANNEXESANNEXE 1
Ayatt Tat-Hîr (Verset de la PPurification) :
«O vous, les Gens dee la Maison !! Allah veut seulement élloigner de vous la souillure, et vous purifier ttotalement.» (Sourate al--Ahzâb, 33 : 33) Ce Verseet est descendu à propos de cinq perssonnes, à savvoir : Muhammmad(365), 'AAlî(366), Fâtimah(367), al-Hassaan(368), al-Huussayn(369).
Ceci est mmentionné ddans :
- "Çahîh Muslim", Kitâb "Fadhâ'il al-Çihâbah", Bâb "Fadhâ'il Ahli Bayt al-Nabî", tome II p. 368, éd. 'Isâ al-Halabî, et tome XV, p. 194, éd. Egypte, explication d'al-Nawawî. - "Çahîh al-Tirmithî" : tome V, p. 30, hadith 3258 ; tome V, p. 328, hadith 3875, éd. Dâr al-Fikr ; tome II, pp. 209, 308, 319, éd. Bûlâq ; tome XIII, p. 200. - "Musnad Ahmad ibn Hanbal", tome I, p. 330, éd. al-Maymanah, Egypte ; tome V, p. 25, éd. Dâr al-Ma'ârif, Egypte, avec une chaîne (Sanad) saine (Çahîh). - "Al-Mustadrak 'alâ al-Çahîhayn" d'al-Hâkim, tome III, pp. 133, 146, 147, 158, et tome II, p. 416.
- "Talkhîç al-Mustadrak", d'al-Thahabî (mentionné dans l'appendice d'"Al-Mustadrak", aux mêmes pages).
- "Al-Mo'jâm al-Çaghîr", d'al-Tabarânî, tome I, pp. 65 et 135. - "Chawâhid al-Tanzîl" (al-Hâkim al-Haskânî al-Hanafî), tome II, pp. 11-92, hadith : 637, 638, 639, 640, 641, 644, 648, 649, 650, 651, 652, 653, 656, 657, 658, 659, 660, 661, 663, 664, 665, 666, 667, 668, 671, 672, 673, 675, 678, 680, 681, 686, 689, 690, 691, 694, 707, 710, 713, 714, 717, 718, 729, 740, 751, 754, 755, 756, 757, 758, 759, 760, 761, 762, 764, 765, 767, 768, 769, 770, 774, 1e éd. de Beyrut. - "Khaçâ'iç Amîr al-Mu'minîn" d'al-Nasâ'î al-Châfi'î, p. 4, éd. al-Taqaddum al-'Ilmiyyah, Egypte ; p. 8, éd. de Beyrut ; p. 49, éd. al-Haydariyyah.
- "Tarjamat al-Imam 'Alî ibn Abî Tâlib min Ta'rîkh Dimachq" d'Ibn 'Asâkir al-Châfi'î, tome I, p. 185, hadith : 251, 272, 320, 321, 322.
- "Kifâyat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp. 54, 372, 373, 374, 375 [Il en a dit qu'il s'agit d'un hadith çahîh (sain)] ; éd. al-Haydariyyah, pp. 13, 227, 230 ; éd. al-Gharî, pp. 231, 232. - "Musnad Ahmad", tome III, p. 259, 285 ; tome IV, p. 107 ; tome VI, pp. 292, 296, 298, 304, 306, éd. al-Maymaniyyah, Egypte.
- "Osad al-Ghâbah fî Ma'rifat al-Çahâbah", d'Ibn al-Athîr al-Châfi'î, tome II, pp. 12, 20 ; tome III, p. 413, tome V, pp. 521, 589.
- "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", d'al-Tabarî al-Châfi'î, pp. 21, 23, 24. - "Asbâb al-Nuzûl", d'al-Wâhidî, p. 203, éd. al-Halabî, Egypte. - "Al-Manâqib" d'al-Khawârizmî al-Hanafî, pp. 23, 224. - "Tafsîr al-Tabarî", tome XXII, pp. 6, 7, 8, 2e éd., al-Halabî, Egypte.
- "Al-Dur al-Manthûr" d'al-Çiyûtî, tome V, pp. 198, 199. - "Ahkâm al-Qur'ân" d'al-Jaççâç, tome V, p. 230, éd. 'Abdul Rahmân Muhammad ; et p. 443, éd. du Caire.
- "Manâqib 'Alî ibn Abî Tâlib", d'Ibn al-Maghâzilî al-Châfi'î, p.301, hadith : 345, 348, 349, 350, 351.
- "Maçâbih al-Sunnah" d'al-Baghawî al-Châfi'î, tome II, p. 278, éd. Muhammad 'Alî Çabîh, et tome II, p. 204, éd. al-Khal-Châb.
- "Muchkât al-Maçâbîh" d'al-'Umarî, tome III, p. 254. - "Al-Kach-Châf" d'al-Zamakh-charî, tome I, p. 193, éd. Muçtafâ Muhammad ; et tome I, p. 369, éd. de Beyrut.
- "Tathkirat al-Khawâç" d'al-Sibt ibn al-Jawzî al Hanafî, p. 233. - "Matâlib al-Sa'ûl" d'Ibn Talhah al-Châfi'î, tome I, pp. 19, 20, éd. Dâr al-Kutub, Najâf, Iraq ; et p. 8, éd. de Téhéran.
- "Ahkâm al-Qur'ân" d'Ibn 'Urbî, tome II, p. 166, éd. d'Egypte, et tome III, p. 1526, dernière éd., Egypte.
- "Tafsîr al-Qurtubî", tome XIV, p. 182, 1e éd., Le Caire. - "Tafsîr Ibn Kathîr", tome III, pp. 483, 484, 485, 2e éd. d'Egypte. - "Al-Fuçûl al-Muhimmah" d'Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, p. 8. - "Al-Tas-hîl li-'Ulûm al-Tanzîl", d'al-Kalbî, tome III, p. 137. - "Al-Tafsîr al-Munîr li-Ma'âlim al-Tanzîl" d'al-Jâwî, tome II, p.183. - "Al-Içâbah" d'Ibn Hajar al-Châfi'î, tome II, p. 502, et tome IV, p. 367, éd. de Muçtafâ Muhammad ; tome II, p. 509 et tome IV, p. 378, éd. al-Sa'âdah, Egypte. - "Al-Ittiqân fî 'Ulûm al-Qur'ân" d'al-Çiyûtî, tome IV, p. 240, éd. al-Mach-had al-Hussaynî, Egypte, et tome II, p. 200, une autre édition d'Egypte. - "Al-Çawâ'iq al-Muhriqah" d'Ibn Hajar al-Châfi'î, pp. 85, 137, éd. al-Maymaniyyah, Egypte ; et pp. 141, 227, éd. al-Muhammadiyyah, Egypte.
- "Muntakhab Kanz al-'Ummâl", avec une note de "Musnad Ibn Hanbal", tome V, p. 96.
- "Al-Sîrah al-Nabawiyyah", de Zayn Dahlân, avec une note de "Al-Sîrah al-Halabiyyah", tome III, pp. 329, 330, éd. al-Matba'ah al-Bahyyah, Egypte ; et tome III, p. 365, éd. de Muhammad 'Alî Çabîh, Egypte.
- "Is'âf al-Râghibîn", d'al-Çabbân, avec une marge de "Nûr al-Abçâr", pp. 104, 105, 106, éd. alSa'îdiyyah ; et pp. 97, 98, éd. 'Uthmâniyyah ; et p. 105, éd. Muçtafâ Muhammad, Egypte. - "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome IV, p. 279. - "Nûr al-Abçâr", d'al-Chablanjî, p. 102, éd. al-Sa'îdiyyah ; et p. 101, éd. 'Uthmâniyyah, Egypte ; et p. 112, éd. Muçtafâ Muhammad.
- "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome II, pp. 502-547. - "Fadhâ'îl al-Khamsah", tome I, pp. 224-243.
- "Al-Istî'âb", d'Ibn 'Abdul Birr al-Hanafî, pp. 107, 108, 228, 229, 230, 244, 260, 294, éd. Islâmbûlî ; et pp. 124, 125, 126, 135, 196, 229, 269, 271, 272, 352, éd. al-Haydariyyah. - "Al-'Aqd al-Farîd", d'Ibn 'Abd Rabbuh al-Mâlikî, tome IV, p. 311, Lujnat al-Ta'lîf wa-n-Nachr, Egypte ; et tome II, p. 294, éd. Dâr al-Tibâ'ah al-'Amirah, Egypte ; et tome II, p. 275, une autre édition.
- "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, pp. 363, 364, 365. - "Al-Riyâdh al-Nadhîrah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, p. 248, 2e éd. - "Farâ'id al-Samtayn", d'al-Hamwînî al-Châfi'î, tome I, p. 316, hadith 250, et tome II, p. 9, hadith : 356, 362, 364.
- "'Abaqât al-Anwâr", Chap. "Hadith al-Thaqalayn", tome I, p. 285. Le terme «Ahl-ul-Bayt» concerne exclusivement 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn. Désignant du doigt 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, le Prophète déclare : «O Allah ! Ce sont les Gens de ma Maison [les membres de ma Famille]. Eloigne donc d'eux la souillure et purifie-les totalement.»
Ce hadith, relaté dans des versions nuancées, figure dans : - "Çahîh al-Tirmithî", tome V, p. 31, hadith 3258 ; p. 328, hadith 3875 ; p. 361, hadith 3963.
- "Chawâhid al-Tanzîl", d'al-Haskânî al-Hanafî, tome I, p. 124, hadith 172 ; tome II, p. 16, hadith : 647, 648, 649, 654, 655, 656, 657, 658, 659, 670, 672, 673, 675, 682, 683, 684, 686, 689, 691, 692, 693, 718, 719, 720, 721, 722, 724, 725, 726, 731, 732, 734, 737, 738, 739, 740, 741, 743, 754, 758, 759, 760, 761, 765, 768, éd. de Beyrut. - "Çahîh Muslim", Kitâb "Al-Fadhâ'il", Bâb
- "Al-'Aqd al-Farîd", d'Ibn 'Abd Rabbuh al-Mâlikî, tome IV, p. 311, Lujnat al-Ta'lîf wa-n-Nachr, Egypte ; et tome II, p. 294, éd. Dâr al-Tibâ'ah al-'Amirah, Egypte ; et tome II, p. 275, une autre édition.
- "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, pp. 363, 364, 365. - "Al-Riyâdh al-Nadhîrah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, p. 248, 2e éd. - "Farâ'id al-Samtayn", d'al-Hamwînî al-Châfi'î, tome I, p. 316, hadith 250, et tome II, p. 9, hadith : 356, 362, 364.
- "'Abaqât al-Anwâr", Chap. "Hadith al-Thaqalayn", tome I, p. 285. *Le terme «Ahl-ul-Bayt» concerne exclusivement 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn. Désignant du doigt 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, le Prophète déclare : «O Allah ! Ce sont les Gens de ma Maison [les membres de ma Famille]. Eloigne donc d'eux la souillure et purifie-les totalement.»
Ce hadith, relaté dans des versions nuancées, figure dans : - "Çahîh al-Tirmithî", tome V, p. 31, hadith 3258 ; p. 328, hadith 3875 ; p. 361, hadith 3963. - "Chawâhid al-Tanzîl", d'al-Haskânî al-Hanafî, tome I, p. 124, hadith 172 ; tome II, p. 16, hadith : 647, 648, 649, 654, 655, 656, 657, 658, 659, 670, 672, 673, 675, 682, 683, 684, 686, 689, 691, 692, 693, 718, 719, 720, 721, 722, 724, 725, 726, 731, 732, 734, 737, 738, 739, 740, 741, 743, 754, 758, 759, 760, 761, 765, 768, éd. de Beyrut. - "Çahîh Muslim", Kitâb "Al-Fadhâ'il", Bâb "Fadhâ'il 'Alî ibn Abî Tâlib", tome XV, p. 176, éd. d'Egypte, explication d'al-Nawawî ; et tome II, p. 360, éd. 'Isâ al-Halabî ; et tome II, p. 119, éd. Muhammad 'Alî Çabîh, Egypte.
- "Manâqib 'Alî ibn Abî Tâlib", d'Ibn al-Maghâzilî al-Châfi'î, p. 302, hadith : 346, 347, 348, 349, 350.
- "Khaçâ'iç Amîr al-Mu'minîn", d'al-Nasâ'î al-Châfi'î, pp. 4, 16, éd. Matba'at al-Taqaddum al'Ilmiyyah, Le Caire ; et pp. 46, 63, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah ; pp. 8, 15, éd. de Beyrut.
- "Al-Mustadrak 'alâ al-Çahîhayn", d'al-Hâkim, tome II, pp. 150, 152, 416, et tome III, pp. 108, 146, 147, 150, 158.
- "Talkhîç al-Mustadrak", d'al-Thahabî, mentionné dans l'appendice des mêmes pages que cidessus.
- "Tafsîr al-Tabarî", tome XXII, pp. 6, 7, 8.
- "Al-Sîrah al-Nabawiyyah", de Zayn Dahlân, figure dans la marge de "Al-Sîrah al-Halabiyyah", tome III, p. 330, éd. al-Bahiyyah, Egypte ; et tome III, p. 365, éd. de Muhammad 'Alî Çabîh, Egypte.
- "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, pp. 23, 24. - "Tafsîr Ibn Kathîr", tome III, pp. 483, 484.
- "Majma' al-Zawâ'id", tome VII, p. 91, et tome IX, pp. 167, 169. - "Muchkât al-Maçâbîh", d'al-'Umarî, tome III, p. 254. - "Musnad Ahmad ibn Hanbal", tome I, p. 185 ; tome III, pp. 259, 285; tome VI, p. 298, éd. alMaymaniyyah, Egypte.
- "Asad al-Ghâbah", d'Ibn al-Athîr, tome II, p. 12 ; tome III, p. 413 ; tome IV, pp. 26, 29 ; tome V, pp. 66, 174, 521, 589.
- "Muntakhab Kanz al-'Ummâl", avec une note de "Musnad Ahmad", tome V, p. 53. - "Al-Ta'rîkh al-Kabîr", d'al-Bukhârî, tome I, Q 2, p. 69, n° : 1719, 2174, éd. 1382 H. - "Nudhum Dorar al-Samtayn", d'al-Zarandî al-Hanafî, pp. 133, 238. - "Ma'âlim al-Tanzîl", d'al-Baghawî al-Châfi'î, publié dans la marge de "Tafsîr al-Khâzin", tome V, p. 213.
- "Al-Çawâ'iq al-Muhriqah", d'Ibn Hajar al-Châfi'î, pp. 119, 141, 142, 143, 327, éd. alMuhammadiyyah ; et pp. 72, 85, 137, éd. al-Maymaniyyah, Egypte. - "Tafsîr al-Khâzin", tome V, p. 213.
- "Mir'ât al-Jinân", d'al-Yafi'î, tome I, p. 109.
- "Asbâb al-Nuzûl", d'al-Wâhidî, p. 203.
- "Al-Içâbah", d'Ibn Hajar al-'Asqalânî, tome II, p. 503, tome IV, p. 367, éd. Muçtafâ Muhammad ; et tome II, p. 509, tome IV, p. 378, éd. al-Sa'âdah.
- "Al-At-hâf", d'al-Chibrâwî al-Châfi'î, p. 5.
- "Al-Istî'âb", d'Ibn 'Abdul Birr, avec une note d'"Al-Içâbah", tome III, p. 37, éd. al-Sa'âdah. - "Kifâyat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp.54, 142, 144, 242, éd. al-Haydariyyah ; et pp. 55, 56, 117, éd. al-Gharî, Najâf, Iraq.
- "Al-Fuçûl al-Muhimmah", d'Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, p. 8. - "Tathkirat al-Khawâç", d'al-Sibt ibn al-Jawzî al-Hanafî, p. 233, éd. al-Matba'ah alHaydariyyah, et p. 244, éd. Matba'at al-Gharî, Najâf, Iraq. - "Maçâbîh al-Sunnah", d'al-Baghawî al-Châfi'î, tome II, p. 278, éd. Muhammad 'Alî Çabîh ; et tome II, p. 204, éd. al-Matba'at al-Khayriyyah, Egypte. - "Al-Mo'jâm al-Çaghîr", d'al-Tabarânî, tome I, p. 65. - "Tafsîr al-Fakhr al-Râzî", tome II, p. 700.
- "Is'âf al-Râghibîn", d'al-Çabbân al-Châfi'î, dans une note de "Nûr al-Abçâr", p. 97, éd. 'Uthmâniyyah ; et p. 104, éd. al-Sa'îdiyyah, Egypte. - "Muntakhab Kanz al-'Ummâl", dans une note de "Musnad Ahmad", tome V, p. 96. - "Tarjamat al-Imam 'Alî ibn Abî Tâlib min Ta'rîkh Dimachq", d'Ibn 'Asâkir al-Châfi'î, tome I, p. 21, hadith 30, et p. 184, hadith : 249, 271, 272, 273, 274. - "Yanâbî' al-Mawaddah", d'al-Qandûzî al-Hanafî, pp. 107, 108, 194, 228, 229, 230, 244, 281, 294, éd. Islâmbûlî ; et pp. 125, 126, 135, 229, 269, 270, 271, 272, 291, 337, 352, 353, éd. alMatba'ah al-Haydariyyah.
- "Ta'rîkh al-Khulafâ'", d'al-Çiyûtî, p. 169.
- "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome IX, pp. 2-69. - "Al-Kalimah al-Gharrâ' fî Taf-dhîl al-Zahrâ'", de l'imam Charaf al-Dîn, pp.203-217, imprimé en annexe d'"Al-Fuçûl al-Muhimmah", éd. Matba'at al-Nu'mân. - "Al-Dur al-Manthûr", d'al-Çiyûtî, tome V, pp. 198, 199. - "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome IV, p. 279. - "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, pp. 364, 365. - "Al-Manâqib", d'al-Khawârizmî al-Hanafî, p. 60.
- "Maqtal al-Hussayn", d'al-Khawârizmî, tome I, p. 75. - "Matâlib al-Sa'ûl", d'Ibn Talhah al-Châfi'î, tome I, pp. 19, 20, éd. Matba'at al-Najâf. - "Al-Sîrah al-Halabiyyah", de 'Alî ibn Burhân al-Dîn al-Halabî al-Châfi'î, tome III, p. 212, éd. al-Bahiyyah, Egypte ; et tome III, p. 240, éd. Matba'at Muhammad 'Alî Çabîh, Egypte. - "Al-Riyâdh al-Nadhirah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, p. 248, 2e éd. - "Farâ'id al-Samtayn", tome I, p. 316, hadith 250, et p. 368, hadith 296 ; et tome II, p. 14, hadith 360.
*Umm Salma, l'épouse du Prophète, atteste que les "Ahl-ul-Bayt" sont : 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, et qu'elle-même en est exclue.
Voir :
- "Çahîh al-Tirmithî", tome V, p. 31, hadith 3258 ; p. 328, hadith 3875 ; p. 361, hadith 3963. - "Chawâhid al-Tanzîl", d'al-Haskânî al-Hanafî, tome II, p. 24, hadith : 659, 706, 707, 708, 709, 710, 713, 714, 717, 720, 722, 724, 725,726, 729, 731, 737, 738, 740, 747, 748, 752, 753, 754, 755, 757, 758, 759, 760, 761, 764, 765, 768.
- "Manâqib 'Alî ibn Abî Tâlib", d'Ibn al-Maghâzilî al-Châfi'î, p. 303, hadith : 347, 349. - "Al-Fuçûl al-Muhimmah", d'Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, p. 8. - "Tafsîr Ibn Kathîr", tome III, pp. 484, 485.
- "Al-Sîrah al-Nabawiyyah", de Zayn Dahlân, dans la marge d'"Al-Sîrah al-Halabiyyah", tome III, p. 330, éd. al-Bahiyyah, Egypte ; et tome III, p. 365, éd. Muhammad 'Alî Çabîh, Egypte. - "Nudhum Dorar al-Samtayn", d'al-Zarandî al-Hanafî, p. 238. - "Is'âf al-Râghibîn", dans la marge de "Nûr al-Abçâr", p. 97, éd. 'Uthmâniyyah ; et p. 104, éd. al-Sa'îdiyyah, Egypte - "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", d'al-Tabarî al-Châfi'î, pp. 21, 22. - "Asad al-Ghâbah", d'Ibn al-Athîr, tome II, p. 12, et tome IV, p. 29. - "Tafsîr al-Tabarî", tome XXII, pp. 7, 8.
- "Yanâbî' al-Mawaddah", d'al-Qandûzî al-Hanafî, pp. 107, 228, 230,
294, éd. Islâmbûlî ; et pp. 125, 269, 270, 352, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah. - "Kifâyat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, p. 372, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah ; et pp. 227, 228, éd. Matba'at al-Gharî, Najâf, Iraq.
- "Al-Dur al-Manthûr", d'al-Çiyûtî, tome V, p. 198. - "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome IV, p. 279. - "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, p. 364. - "Matâlib al-Sa'ûl", d'Ibn Talhah al-Châfi'î, tome I, p. 19, éd. Matba'at al-Najâf. - "Al-Riyâdh al-Nadhirah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, p. 248, 2e éd.
* 'Ayechah, l'épouse du Prophète, atteste que les "Ahl-ul-Bayt" sont : 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn.
Voir :
- "Çahîh Muslim", Kitâb "Al-Fadhâ'il", Bâb "Fadhâ'il Ahl-ul-Bayt", tome II, p. 368, éd. 'Isâ alHalabî, Egypte ; et tome XV, p. 194, éd. d'Egypte, avec explication d'al-Nawawî. - "Chawâhid al-Tanzîl", d'al-Haskânî al-Hanafî, tome II, p. 33, hadith : 676, 677, 678, 679, 680, 681, et [682, 683, 684].
(Dans ces trois derniers hadith, 'Ayechah a reconnu qu'elle n'est pas concernée par le Verset en question.)
- "Al-Mustadrak", d'al-Hâkim, tome III, p. 147 [il en a dit qu'il s'agit d'un hadith çahîh (sain)]. - "Talkhîç al-Mustadrak", d'al-Thahabî, dans l'appendice d'"Al-Mustadrak" - "Kifâyat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp. 54, 373, 374, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah ; et pp. 13, 229, 230, (avec attestation qu'il est "sain"), éd. Matba'at al-Gharî, Najâf, Iraq. - "Nudhum Dorar al-Samtayn", d'al-Zarandî al-Hanafî, p. 133. - "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome IX, p. 10.
- "Al-Dur al-Manthûr", d'al-Çiyûtî, tome V, pp. 198, 199. - "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome IV, p. 279. - "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, p. 365.
- "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", d'al-Tabarî al-Châfi'î, p. 24. * Pendant six mois, chaque fois que le Prophète sortait pour la Prière, il s'arrêtait à la porte de la maison de 'Alî et de Fâtimah, en s'écriant : «A la Prière, ô Ahl-ul-Bayt !» et il récitait ce Verset coranique :
«O vous, les Gens de la Maison ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.» (Sourate al-Ahzâb, 33 : 33) Voir :
- "Çahîh al-Tirmithî", tome V, p. 31, hadith 3259. - "Chawâhid al-Tanzîl", d'al-Haskânî al-Hanafî, tome II, p. 11, hadith : 637, 638, 639, 640, 644, 695, 696, 773.
- "Al-Dur al-Manthûr", d'al-Çiyûtî, tome V, p. 199. - "Tafsîr al-Tabarî", tome XXII, p. 6.
- "Majma' al-Zawâ'id", d'al-Haythamî al-Châfi'î, tome IX, p. 168. - "Usud al-Ghâbah", d'Ibn al-Athîr al-Châfi'î, tome V, p. 52. - "Ansâb al-Achrâf", d'al-Balâtherî, tome II, p. 104, hadith 38. - "Al-Fuçûl al-Muhimmah", d'Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, p. 8. - "Tafsîr Ibn Kathîr", tome III, pp. 483, 484.
- "Al-Mustadrak", d'al-Hâkim, tome III, p. 158 [il en a dit qu'il s'agit d'un hadith çahîh (sain)]. - "Talkhîç al-Mustadrak", d'al-Thahabî, imprimé dans l'appendice de "Yanâbî' al-Mawaddah" d'al-Qandûzî al-Hanafî, pp. 193,230, éd. Islâmbûlî, pp. 229, 269, éd. al-Matba'ah alHaydariyyah.
- "Musnad Ahmad ibn Hanbal", tome III, pp. 259, 285, éd. al-Matba'at al-Maymaniyyah, Egypte. - "Muntakhab Kanz al-'Ummâl", en marge de "Musnad Ahmad", tome V, p. 96. - "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, p. 365, éd. al-'Açimah, Le Caire ; et tome VII, p. 277, éd. Bûlâq, Egypte.
- "Matâlib al-Sa'ûl", d'Ibn Talhah al-Châfi'î, tome I, p. 19.
ANNNEXE 2
Ayat aal-Mawadddah (Verset de l'Amour) :
«Dis : "JJe ne vous deemande aucuun salaire poour cela, si cce n'est votree amour envvers les Proches."» (Sourate al-Chûrâ, 422 : 23)
Ce Verset a été révéllé à propos ddes proches pparents du Saint Prophètte Muhammaad, à savoir : 'Alî, Fâtimah, al-Hasssan, et al-Huussayn.
Voir :
- "Chawâhid al-Tanzzîl" (al-Hâkimm al-Haskânnî al-Hanafî), tome II, p. 30, hadith : 822, 823, 824, 825, 826, 827, 828, 8832, 833, 8388.
- "Manâqib 'Alî ibn AAbî Tâlib", dd'Ibn al-Magghâzilî al-Chhâfi'î, p. 307,, hadith : 3522. - "Thakhhâ'ir al-'Uqbââ", de Muhibb al-Dîn al-TTabarî al-Chââfi'î, pp. 25, 138. - "Al-Çawwâ'iq al-Muhhriqah", d'Ibbn Hajar al-CChâfi'î, pp. 101, 135, 136, éd. aal-Maymaniyyah, Egyptte ; et pp. 168, 225, éd. aal-Muhammaadiyyah, Egyypte. - "Matâliib al-Sa'ûl" dd'Ibn Talhah al-Châfi'î, pp. 8, éd. de TTéhéran ; et ttome I, p. 211, éd. Najâf. - "Kifâyaat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp. 91, 93, 313, éd. al-Matbba'ah al-Hayydariyyah ; eet pp. 31, 32, 175, 178 ; éd. Matba'at all-Gharî.
- "Al-Fuççûl al-Muhimmmah" d'Ibnn al-Çabbâghh al-Mâlikî, pp. 11. - "Maqtaal al-Hussaynn", d'al-Khawwârizmî al-HHanafî, tomee I, p. 57. - "Tafsîr al-Tabarî", ttome XXV, p. 25, 2e éd.., Muçtafâ all-Halabî, Eggypte ; et tomme XXV, pp. 14, 15, éd. all-Maymaniyyyah, Egyptee.
- "Al-Muustadrak", d'aal-Hâkim, toome III, p. 1772.
- "Al-At--hâf", d'al-Chhibrâwî al-CChâfi'î, pp. 5,, 13. - "Ihyâ' aal-Mayyit", dd'al-Çiyûtî all-Châfi'î, danns la marge dde "Al-At-hhâf", p. 110. - "Nudhuum Dorar al--Samtayn", dd'al-Zarandî al-Hanafî, pp. 24. - "Nûr al-Abçâr", d'aal-Chablanjî, p. 102, éd. al-Sa'îdiyyahh ; et p.106, éd. 'Uthmânniyyah, Egyppte.
- "Talkhîç al-Mustadrak", d'al-Thahabî (imprimé dans l'appendice d'"Al-Mustadrak", tome III, p. 172).
- "Tafsîr al-Kach-châf" d'al-Zamakh-charî, tome III, p. 402, éd. Muçtafâ Muhammad ; et tome IV, p. 220, éd. de Beyrût.
- "Tafsîr al-Fakhr al-Râzî", tome XXVII, p. 166, éd. 'Abdul Rahmân Muhammad, Egypte ; et tome VII, pp. 405, 406.
- "Tafsîr al-Baydhâwî", tome IV, p. 123, éd. Muçtafâ Muhammad, Egypte; et tome V, p. 53, Offset de Beyrût, d'après l'éd. de Dâr al-Kutub al-'Arabiyyah, Egypte ; et p. 642, éd. 'Uthmâniyyah, Egypte.
- "Tafsîr Ibn Kathîr", tome IV, p. 112.
- "Majma' al-Zawâ'id", tome V, p. 103, et tome IX, pp. 168. - "Fat-h al-Bayân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VII, pp. 363, 364, 365. - "Fat-h al-Bayân fî Maqâçid al-Qur'ân", de Çiddîq Hassan Khân, tome VIII, p. 372. - "Tafsîr al-Qurtubî", tome XVI, p. 22.
- "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome IV, p. 537, 2e éd., et tome IV, p. 22, 1e éd. d'Egypte. - "Al-Dur al-Manthûr", d'al-Çiyûtî, tome VI, p. 7. - "Yanâbî' al-Mawaddah", d'al-Qandûzî al-Hanafî, pp. 106, 194, 261, éd. Islâmbûlî ; et pp. 123, 229, 311, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah ; et tome I, p. 105, et tome II, pp. 19, 85, éd. al-'Urfân, Çaydâ, Liban.
- "Tafsîr al-Nasfî", tome IV, p. 105.
- "Hulyat al-Awliyâ'", tome III, p. 201.
- "Al-Ghadîr", d'al-Amînî, tome II, pp. 306-311. - "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome III, pp. 2-22, et tome IX, pp.92-101, 1e éd. de Téhéran. - "Fadhâ'îl al-Khamsah", tome I, pp. 259.
- "Farâ'id al-Samtayn", tome I, p. 20, et tome II, p. 13, hadith : 359. - "'Abaqât al-Anwâr", Chap. "Hadith al-Thaqalayn", tome I, p. 285.
ANNNEXE 3
A propos de ceux qui oont nourri l'iindigent, l'orrphelin et le captif, Allahh a dit :
«Les hommmes purs booiront à une coupe dont le mélange ssera de camphre. Les seerviteurs d'AAllah boiront àà des sourcess que Nous fferons jaillirr en abondannce. Ils tenaiient fidèlemeent leurs promessees, ils redouttaient un Jouur dont le maal sera univeersel.(...) [juusqu'à] Celaa vous est accordé ccomme récompense. Vottre zèle a étéé reconnu.» ((Sourate al-DDahr [al-Insân], 76 : 5-222)
Ces Verssets ont été révélés à prropos de : 'AAlî, Fâtimahh, al-Hassann, et al-Hussayn. Voir :: - "Chawââhid al-Tanzzîl" (al-Haskâânî al-Hanaffî), tome II, pp. 298, haditth : 1042, 10046, 1047, 10048, 1051, 1053, 1054, 10055, 1056, 10057, 1058, 11059, 1061. - "Al-Maanâqib" d'al-KKhawârizmîî al-Hanafî, ppp. 188, 1944. - "Kifâyaat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp. 345, 348, édd. al-Matba'ah al-Haydaariyyah ; et pp. 201 ; éd. Mattba'at al-Ghaarî, Najâf, Iraaq.
- "Tathkiirât al-Khawwâç" d'al-Sibtt ibn al-Jawzzî al Hanafî, pp. 312, 317. - "Manâqqib 'Alî ibn AAbî Tâlib", dd'Ibn al-Magghâzilî al-Chhâfi'î, p. 272,, hadith : 3022. - "Nûr al-Abçâr", d'aal-Chablanjî, pp. 102-1044, éd. al-Sa'îîdiyyah, Egyypte ; et pp. 1101, 102, édd. 'Uthmâniyyah, Egyptte.
203....(2004)....
- "Al-Jâmmi' li-Ahkâmm al-Qur'ân", (Tafsîr al-QQurtubî), tomme XIX, p. 130. - "Al-Kach-châf" d'all-Zamakh-chharî, tome IVV, p. 670, édd. de Beyrût ; et tome IV, p. 197, éd. Muçtafâ Muhammadd, Egypte ; ett tome II, p. 511, une auttre édition. - "Rûh all-Ma'ânî", d'al-Âlûsî, tomme XXIX, p.. 157. - "Osod aal-Ghâbah", d'Ibn al-Athhîr al-Jizrî al-Châfi'î, tomme V, pp. 530, 531. - "Asbâb al-Nuzûl", d'al-Wâhidî,, p. 251.
- "Tafsîr al-Fakhr al-Râzî", tome XIII, p. 2433, éd. al-Bahhiyyah, Egyppte ; et tome VIII, p. 392, éd. al-Dâr al-'Amirah, Egypte.
- "Tafsîr Abî al-Su'ûdd", dans la mmarge de "Taafsîr al-Râzî"", tome VIIII, p. 393, éd. al-Dâr al'Amirah, Egypte.
- "Al-Tas-hîl li-'Ulûm al-Tanzîl", d'al-Kalbî, tome IV, p. 167. - "Fat-h al-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome V, p. 349, 2e éd. ; et tome V, p. 338, 1e éd. d'al-Halabî, Egypte.
- "Al-Dur al-Manthûr" d'al-Çiyûtî, tome VI, p. 299. - "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", pp. 88, 102.
- "Matâlib al-Sa'ûl" d'Ibn Talhah al-Châfi'î, tome I, p. 88. - "Al-'Aqd al-Farîd", d'Ibn 'Abd Rabbuh al-Mâlikî, tome V, p. 96, 2e éd. : Lujnat al-Ta'lîf wa-nNachr, Egypte ; et tome III, p. 45, une autre édition. - "Tafsîr al-Khâzin", tome VII, p. 159.
- "Ma'âlim al-Tanzîl", d'al-Baghawî al-Châfi'î, (dans la marge de "Tafsîr al-Khâzin"), tome VII, p. 159.
- "Al-Içâbah" d'Ibn Hajar al-Châfi'î, tome IV, p. 387, éd. al-Sa'âdah, Egypte ; et tome IV, p. 376, éd. de Muçtafâ Muhammad, Egypte.
- "Tafsîr al-Baydhâwî", tome V, p. 165, éd. de Beyrût, tiré sur le modèle de l'éd. de Dâr al-Kutub al-'Arabiyyah al-Kubrâ ; et tome IV, p. 235, éd. Muçtafâ Muhammad, Egypte ; et tome II, p. 571, une autre édition.
- "Al-La'âli al-Maçnû'ah", d'al-Çiyûtî, tome I, p. 370. - "Tafsîr al-Nasfî", tome IV, p. 318.
- "Al-Ghadîr", d'al-Amînî, tome III, pp. 107-111. - "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome III, pp. 158-169, et tome IX, pp. 110-123. - "Yanâbî' al-Mawaddah", d'al-Qandûzî al-Hanafî, pp. 93, 212, éd. Islâmbûlî ; et pp. 107, 108, 251, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah.
- "Nawâdir al-Uçûl", d'al-Hâkim al-Tirmithî, p. 64 (sans nom d'édition). - "Chahr Nahj al-Balâghah", d'Ibn Abî al-Hadîd, tome I, p. 21, et tome XIII, p. 276, éd. d'Egypte, avec édition critique de Muhammad Abû-l-Fadhl. - "Al-Riyâdh al-Nadhirah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, pp. 274, 302, 2e éd. - "Fadhâ'îl al-Khamsah min al-Çihâh al-Sittah", tome I, p. 254.
- "Farâ'idd al-Samtaynn", tome I, ppp. 53-56, haddith : 383.
ANNNEXE 4
Le Verseet d'al-Wilââyah :
«Vous n'avez pas de Maître en ddehors d'Alllah et de Sonn Prophète eet de ceux quui croient : ceux qui s'acquittent de laa Prière, ceuux qui font ll'aumône touut en s'incliinant humbllement. » (Souratee al-Mâ'idahh, 5 : 55-56))
Ce Verseet a été révéélé à proposs de l'Imam 'Alî, quandd il a fait l'aaumône alorrs qu'il étaitt en position de Rukû'. VVoir :
- "Chawâhid al-Tanzzîl" (al-Haskâânî al-Hanaffî), tome I, pp. 166, hadithh : 216, 217,, 218, 219, 2221, 222, 223, 224, 225, 2226, 227, 2288, 229, 230, 231, 232, 2333, 234, 2355, 236, 237, 2238, 239, 2440, 241, éd. dde Beyrût.
- "Manâqqib 'Alî ibn AAbî Tâlib", dd'Ibn al-Magghâzilî al-Chhâfi'î, p.311, hadith : 3544, 355, 356, 3357, 358.
- "Kifâyaat al-Tâlib", d'al-Kinjî al-Châfi'î, pp. 228, 250, 251, éd. al-Matba'ah al-HHaydariyyah ; et pp. 106, 122, 123 ; édd. Matba'at aal-Gharî, Naajâf, Iraq. - "Thakhhâ'ir al-'Uqbââ", d'al-Tabaarî al-Châfi'î,, pp. 88, 1022. - "Al-Maanâqib" d'al-KKhawârizmîî al-Hanafî, pp. 187. - "Tarjammat al-Imam 'Alî ibn Abîî Tâlib min TTa'rîkh Dimaachq" d'Ibn 'Asâkir al-CChâfi'î, tome II, p. 409, hadiith : 908, 909.
- "Al-Fuççûl al-Muhimmmah" d'Ibnn al-Çabbâghh al-Mâlikî, ppp. 108, 1233. - "Al-Duur al-Manthûr" d'al-Çiyûttî, tome II, pp. 293. - "Fat-h aal-Qadîr", d'al-Chûkânî, tome II, p. 553.
- "Al-Tass-hîl li-'Ulûmm al-Tanzîl", d'al-Kalbî, tome I, p. 181. - "Al-Kach-châf" d'all-Zamakh-chharî, tome I, p. 649. - "Tafsîr al-Tabarî", ttome VI, pp. 288, 289.
- "Zâd al-Masîr fî 'Ilmm al-Tafsîr",, d'Ibn al-Jawwzî al-Hanbaalî, tome II, p. 383
- "Tafsîr al-Qurtubî", tome VI, pp. 219, 220.
- "Al-Tafsîr al-Munîr li-Ma'âlim al-Tanzîl", d'al-Jâwî, tome I, p.210. - "Fat-h al-Bayân fî Maqâçid al-Qur'ân", de Çiddîq Hassan Khân, tome III, p. 51. - "Asbâb al-Nuzûl", d'al-Wâhidî, p. 148, éd. d'Inde ; et p. 113, éd. al-Halabî, Egypte. - "Lobâb al-Naqûl", d'al-Çiyûtî, (publié dans la marge de ''Tafsîr al-Jalâlayn'', p. 213). - "Tathkirat al-Khawâç" d'al-Sibt Ibn al-Jawzî al Hanafî, pp. 18, 208, éd. Matba'at al-Najâf ; et p. 15, éd. al-Matba'ah al-Haydariyyah.
- "Nûr al-Abçâr", d'al-Chablanjî, p. 71, éd. 'Uthmâniyyah, Egypte ; et p. 70, éd. al-Sa'îdiyyah, Egypte.
- "Yanâbî' al-Mawaddah", d'al-Qandûzî al-Hanafî, p. 115, éd. Islâmbûlî ; et p. 135, éd. alMatba'ah al-Haydariyyah ; et tome I, p. 114 ; et tome II, p. 37. - "Tafsîr al-Fakhr al-Râzî", tome XII, pp. 26, 20, éd. al-Bahiyyah, Egypte ; et tome III, p. 431, éd. al-Dâr al-'Amirah, Egypte.
- "Tafsîr Ibn Kathîr", tome II, p. 71.
- "Ihyâ' al-Kutub, Ahkâm al-Qur'ân", d'al-Jaç-çâç, tome IV, p. 102, éd. 'Abdul Rahmân Muhammad, Egypte.
- "Majma' al-Zawâ'id", tome VII, p. 17.
- "Nudhum Dâr al-Samtayn", d'al-Zarandî al-Hanafî, pp. 86-88. - "Charh Nahj al-Balâghah", d'Ibn al-Hadîd, tome XIII, p. 277, éd. d'Egypte, avec l'édition critique de Muhammad Abû-l-Fadhl ; et tome III, p. 275, 1e éd. d'Egypte. - "Al-Çawâ'iq al-Muhriqah" d'Ibn Hajar al-Châfi'î, p. 24, éd. al-Maymaniyyah, Egypte ; et p. 39, éd. al-Muhammadiyyah, Egypte.
- "Ansâb al-Achrâf", d'al-Balâtherî, tome II, p. 150, hadith 151, éd. Beyrût. - "Tafsîr al-Nasfî", tome I, p. 289.
- "Al-Hâwî li-l-Fatâwi", d'al-Çiyûtî, tome I, pp. 139, 140. - "Kanz al-'Ummâl", tome XV, p. 146, hadith 416, et p. 95, hadith 269, 2e éd. - "Muntakhab Kanz al-'Ummâl", (dans la marge de "Musnad Ahmad", tome V, p. 38).
- "Jâmi' al-Uçûl", tome IX, p. 478.
- "Al-Riyâdh al-Nadhirah", de Muhib al-Dîn al-Tabarî al-Châfi'î, tome II, pp. 273, 302. - "Ihqâq al-Haqq", d'al-Tastarî, tome II, p. 399.
- "Al-Ghadîr", d'al-Amînî, tome II, p. 52, et tome III, p. 156. - "Matâlib al-Sa'ûl" d'Ibn Talhah al-Châfi'î, p. 31, éd. de Téhéran ; et tome I, p. 87, éd. de Najâf. - "Ma'âlim al-Tanzîl", d'al-Baghawî al-Châfi'î, (dans la marge de "Tafsîr al-Khâzin", tome II, p. 55).
- "Farâ'id al-Samtayn", d'al-Hamwînî al-Châfi'î, tome I, pp. 11, 190, hadith : 150, 151, 153.
Notes
1. Voir : "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah" [la Jurisprudence islamique selon les cinq Ecoles juridiques], al-Chaykh Mohammad Jawâd Mughniyeh, 7e édition (1982), p. 144. 2. "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah", op. cit. p. 96. 3. "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah", op. cit. p. 98. 4. "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah", op. cit. p. 111. 5. "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah", op. cit. p. 200. 6. ."Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah", op. cit. p. 200. 7. "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah", op. cit. p. 111. 8. Les Descendants communs au Saint Prophète et à l'Imam 'Alî, celui-ci étant l'époux de Fâtimah al-Zahrâ', la fille unique du Saint Prophète. 9. Zayd ibn 'Alî est le petit-fils de l'Imam al-Hussayn ibn 'Alî, et le frère de l'Imam al-Bâqir. Son soulèvement eut lieu en l'an 122 de l'Hégire, et fut soutenu par Abû Hanîfah. Voir "Al-Khilâfah wa-l-Mulk", Abû-l-A'lâ al-Mawdûdî, éd. Dâr al-Qalam, Kuwait, 1398 H. (1978). 10. Il eut lieu en l'an 145 H. (762-763 de l'ère chrétienne). Voir "Al-Khilâfah wa-l-Mulk", op. cit. p. 181.
11. Voir plus loin comment et quand est né le Chi'isme.
12. "Bahthun Hawl al-Wilâyah", traduit en français sous le titre "Le Chi'isme, Prolongement naturel de la Ligne du Prophète", éd. Bibliothèque Ahl-ul-Bayt, Paris, 1983. 13. C'est-à-dire suivre et observer scrupuleusement les Prescriptions du Texte -en l'occurrence le Saint Coran et la Sunnah du Prophète- et les accepter telles quelles, sans s'interroger sur leur raison d'être ou leur opportunité.
14. Le Saint Coran et la Sunnah du Saint Prophète. 15. Mohammad Bâqir al-Çadr, "Le Chi'isme, Prolongement naturel de la Ligne du Prophète", op. cit. pp. 69 - 70.
16. Mohammad Bâqir al-Çadr, "Le Chi'isme, Prolongement naturel de la Ligne du Prophète", op. cit. pp. 70 - 71.
17. Mohammad Bâqir al-Çadr, op. cit., p. 71.
18. Selon certaines versions de ce hadith, 'Omar aurait dit : «Il divague !» 19. Al-Bokhârî, "Kitâb al-'Ilm", Bâb al-'Ilm, tome I, p. 22, et "Çahîh al-Bokhârî", Kitâb al-Jihâd, tome II, p. 120.
20. Voir : "Al-Sîrah al-Halabiyyah", tome II, p. 706. 21. Voir : "Al-Sîrah al-Halabiyyah", tome III, p. 236. 22. Cité par de nombreuses sources. Voir par exemple "Tafsîr al-Râzî", tome II, p. 167, et tome III, pp. 201-202, ou "Kanz al-'Ummâl", tome VIII, pp. 293-294. 23. Que l'on verra dans ce livre.
24. Voir page 37 de ce livre.
25. Abréviation de la formule de révérence : «Que la Paix (Salâm) soit sur lui (ou sur eux).» 26. Sourate al-Ahzâb, 33, Verset 33.
27. Sourate al-Chûrâ, 42, Verset 23.
28. Abréviation de la formule de révérence : «Que les Prières (Çalât) d'Allah soient sur lui et sur ses Descendants.»
29. Sourate Âle 'Imrân, 3, Verset 61.
30. Sourate al-Dahr, 76, Verset 8 : «Ils nourrissaient le pauvre, l'orphelin et le captif pour l'amour d'Allah».
31. Sourate al-Dahr, 76.
32. Cité par al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î dans son "Tafsîr al-Mizân", tome XVI, p.316. Le hadith est rapporté par at-Tirmithî dans "Manâqib Ahl-ul-Bayt", tome III, p. 308, citant 'Umar ibn Abî Salma, qui dit : «Ce Verset a été révélé au Prophète dans la maison d'Umm Salma.. Le Prophète a appelé alors Fâtimah, al-Hassan, al-Hussayn et 'Alî. Il les a placés derrière son dos, et les a couverts d'un voile, en disant : "O Allah ! ce sont les Gens de ma Maison ! Dépouille-les donc de la souillure, et purifie-les." Sur ce, Umm Salma a demandé: Suis-je avec eux, ô Prophète d'Allah ? - Non, tu es bien là où tu es, lui a-t-il répondu.» 33. de Khaybar, oasis du Hijâz (en Arabie).
34. Ce hadith a été rapporté dans "Ghâyat al-Marâm", selon trois chaînes remontant à 'Abdullâh ibn Ahmad ibn Hanbal, citant Umm Salma, ainsi que dans "Tafsîr al-Tha'labî". De même, Ibn Marduwayh et al-Khatîb, citant Abî Sa'îd al-Khidrî, ont donné le même contenu, à quelques nuances près dans le vocabulaire, à ce hadith. Selon al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î, (dans "Al-Mizân fî Tafsîr al-Qur'ân", Ayat al-Tat-hîr), il a été rapporté aussi dans "Ghâyat al-Marâm", citant 'Abdullâh ibn Hanbal, citant son père, citant Umm Salma. Pour plus de détails sur l'interprétation du Verset d'al-Tat-hîr et sur l'identification des Membres d'Ahl-ul-Bayt, voir Annexe n° 1, à la fin de ce livre.
35. Ce récit a été rapporté par Ibn Jarîr, Ibn Abî Hâtam, al-Tabarânî, citant Abî Sa'îd al-Khidrî. Il a été également rapporté dans "Ghâyat al-Marâm" citant al-Tha'labî dans son "Tafsîr". Il a été également rapporté par al-Tirmithî, Ibn Jarîr, Ibn al-Munthir, al-Hâkim, Ibn Marduwayh, alBuhayqî, citant Umm Salma. Pour plus de détails sur ces références, voir "Al-Mizân fî Tafsîr alQur'ân", par al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î.
36. Sourate al-Ahzâb, 33, Verset 33.
37. Jâmi' al-Uçûl, tome IX, p. 156, rapporté d'al-Tirmithî dans son "Çahîh", lequel cite Anas ibn Mâlik, qui dit : - «Lorsque ce Verset a été révélé, le Messager d'Allah passait par la porte de Fâtimah chaque fois qu'il allait à la Prière -et ce pendant près de six mois- et il disait: "A la Prière! O Ahl-ul-Bayt! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement.".» Cité également par al-Hâkim dans "Al-Mustadrak", tome III, p. 158, qui l'a qualifié de"sain" (Çahîh).
38. Taqî al-Dîn Ahmad ibn 'Alî al-Maqrizî, décédé en l'an 845 de l'Hégire, "La Vertu d'Ahl-ulBayt", p. 21. Pour plus de détails, voir les références figurant dans l'Annexe n° 1. 39. Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr" : tafsîr Sourate al-Chûrâ, Verset 23. 40. 'Allâmah : savant éminent.
41. "Ghâyat al-Marâm", le tafsîr de ce Verset.
42. Il est évident qu'une telle interprétation est loin de la signification réelle. En effet, le sens de "Âle" est clair dans la langue arabe, et on ne saurait donner à ce terme la signification de "Ummah". De nombreuses sources s'occupant de l'interprétation du Verset précité affirment que "Âle" désigne : 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn. Voir Annexe n° 2. 43. Abréviation de la formule de révérence : «Radhy Allahu 'anhu» (Qu'Allah soit satisfait de lui) que l'on prononce après le nom des Compagnons et des Musulmans éminents, qui ont gagné des mérites islamiques.
44. Al-Thaqalayn = les deux Poids = le Saint Coran et la Famille du Saint Prophète. Voir le texte du hadith de Thaqalayn plus loin.
45. Refusard" : "Râfidhî", en arabe (celui qui refuse). Terme péjoratif -et impropre- employé par les détracteurs et les ennemis des Ahl-ul-Bayt pour désigner leurs adeptes. 46. Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr" : tafsîr de la Sourate al-Chûrâ, Verset 23. 47. Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Utbâ fî Manâqib Thawi-l- Qurbâ", p. 25. 48. "Ihyâ' al-Mayyit Bifadhâ'il Ahl-ul-Bayt", d'al-Çiyûtî, publ.Mu'assasat al-Wafâ', Beyrut, 1404 h. p. 8. Relaté par al-Çiyûtî également dans "Al-Dur al-Manthûr", tome VI, p. 7, par la chaîne de Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs. Rapporté également par al-Tabarânî dans "Al-Ma'jâm alKabîr, Musnad al-Imam al-Hassan", tome I, p. 125 (copie manuscrite, Bibliothèque alDhahiriyyah, Damas) avec une légère nuance dans les termes du texte: "'Alî, Fâtimah et leurs deux fils (Ibnâhumâ)." L'a transmis dans cette version également al-Haythamî, citant al-Tabarânî qui a mentionné ce hadith dans ses "Thakhâ'ir", p. 25, en notant qu'Ahmad l'avait mentionné dans "Al-Manâqib". L'a mentionné également Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, citant al-Nabawî, citant Ibn 'Abbâs, p. 29. L'a mentionné aussi al-Qurtubî dans son tafsîr "Al-Jâmi' li-Ahkâm al-Qur'ân", d'après le récit de Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs, tome XVI, pp. 21-22. 49. Mufassir : exégète, commentateur du Coran. 50. La délégation se composait du vicaire, 'Abdul Maçih (qui était l'émir des Chrétiens de Najrân, leur conseiller et leur porte-parole), du Sayyed (qui était leur administrateur), d'Abû Hâtam ibn 'Alqamah (leur archevêque). Voir "Al-Fuçûl al-Muhimmah", Ibn al-Çabbâgh alMâlikî, Introduction.
51. Dans son tafsîr "Al-Kach-châf", al-Zamakh-charî écrit : «Puis nous invoquons l'exécration en disant : "Que l'Exécration d'Allah soit sur le menteur d'entre nous et vous."» 52. Surnom (kunyah) du Saint Prophète.
53. Le terme "Ahl al-Kisâ'" (les Gens du Manteau) désigne ceux qui se sont réunis avec le Saint Prophète sous son manteau lorsque le Verset : «O vous, les Gens de la Maison ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.», est descendu à leur propos. Ce sont 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, comme nous l'avons déjà vu.
54. Al-Zamakh-charî, "Tafsîr al-Kach-châf", Sourate Âl 'Imrân, Verset 61. La même affirmation se trouve dans "Tafsîr al-Tha'âlibî", qui cite Muhâhid et al-Kalbî. 55. Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr", le Verset de Mubâhalah. 56. Il s'agit de l'Ordre donné dans le Verset ("Priez sur..."). Les Savants en matière de Fondements de la Jurisprudence (Uçûl al-Fiqh) ont discuté de l'indication de l'obligation que comporte cet Ordre. A leur avis, chaque fois qu'un Ordre est donné, dans le Livre ou la Sunnah, il indique une obligation, à moins qu'il ne soit associé à un élément indiquant qu'il ne s'agit que d'une recommandation.
57. Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr", Sourate al-Ahzâb, verset 56. 58. Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î, "Al-Mizân fî Tafsîr al-Qur'ân". 59. Al-Mohaqqiq al-Hillî, qui est l'un des grands jurisconsultes de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt, et l'un des Savants notoires du VIIe siècle de l'Hégire, a dit, en parlant des obligations dans la Prière : «La septième obligation est le Tachah-hud, lequel est obligatoire une fois dans la Prière de deux Rak'ah et deux fois dans celles de trois et de quatre Raka'âh. Si l'on néglige volontairement d'accomplir le Tachah-hud une ou deux fois, la Prière est invalidée. Il y a cinq choses obligatoires dans chaque Tachah-hud: le Julûs (position assise) durant le Tachah-hud; les
Chahâdatayn (les deux Professions de Foi: "Ach-hadu an-lâ Ilâha il-lal-lâh, Wahdahu lâ Charîka lah, wa Ach-hadu anna Mohammadan 'Abduhu wa Rasûloh-o" ; la Prière sur le Prophète et sur sa Famille.» Voir "Charâ'i' al-Islâm", tome I, Chapitre "al-Çalât". 60. Lieu de la Prière.
61. Al-Zamakh-charî, "Al-Kach-châf", tafsîr Sourate al-Insân. Al-Fakhr al-Râzî a rapporté le même récit dans "Al-Tafsîr al-Kabîr", citant "Al-Kach-châf". Il l'a également attribué à alWâhidî.
62. Fâtimah, Ali, al-Hassan et al-Hussain.
63. Sourate al-Insân.
64. Par opposition à "mecquoise" (révélée à la Mecque). Ce qui confirme qu'elle a été révélée à propos de l"Imam `Ali et de sa Famille, et non pas à propos d'un autre événement (qui s'était déroulé à la Mecque), comme certains exégètes l'ont cru. 65. Al-Tabarsî (un savant du Vième siècle de l'hégire), "Al-Bayân Fî Tafsîr al- Qur'ân", tafsîr Sourate al-Insân.
66. Voir l'Annexe n° 3 pour plus de détails en ce qui concerne les références qui indiquent que ce Verset a été révélé à propos des Ahl-ul-Bayt.
67. Une famine dévastatrice avait sévi à La Mecque avant le commencement de la Mission Prophétique de Muhammad. Le père de l'Imam 'Alî, Abû Tâlib, étant alors démuni, le Saint Prophète a emmené 'Alî chez lui pour aider son oncle (Abû Tâlib) dans son éducation et le soulager de ses charges financières.
68. l-Zamakh-charî, "Al-Kach-châf", tafsîr Sourate al-Mâ'idah, V.55. 69. Al-Wâhidî, "Les Circonstances de la Révélation", Sourate al-Mâ'idah, Verset 55. 70. Voir : "Mustadrak al-Çahîhayn", tome III, p. 129 ; "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 157. Voir aussi al-Tabarî, dans son "Tafsîr"; al-Râzî dans son "Al-Tafsîr al-Kabîr" ; al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr".
71. Selon Ibn Jarîr al-Tabarî, al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr", al-Zamakh-charî dans "Tafsîr al-Kach-châf", al-Wâhidî dans "Asbâb al-Nuzûl", p. 263, "Ta'rîkh Baghdâd, Riyâdh alNadhirah".
72. Voir: al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr",al-Fakhr al-Râzî dans son "Tafsîr al-Kabîr", alMottaqî al-Hindî dans "Kanz al-'Ummâl", tome I p. 251. 73. Voir : al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr", en marge du tafsîr de ce Verset, ainsi que dans "Kanz al-'Ummâl", tome I p. 237. Voir aussi : al-'Asqalânî dans "Fath al-Bârî", tome XII, p. 27, et al-Haythamî dans son "Majma'", tome IX, p. 194. 74. Relaté par Ibn Jarîr al-Tabarî, dans son interprétation de ce Verset, al-Zamakh-charî, dans son tafsîr "Al-Kach-châf", al-Haythamî dans son "Majma'", tome I, p. 31, al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr" et "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 408, al-Wâhidî dans "Asbâb al-Nuzûl". 75. Voir al-Zamakh-charî, dans son tafsîr "Al-Kach-châf", al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr", al-Haythamî dans son "Majma'", tome IX, p. 125, et dans "Al-Riyâdh al-Nadherah", tome II, p. 207, Ibn Hajar dans son "Çawâ'iq", p. 102.
76. Relaté par Ibn Jarîr al-Tabarî dans son "Tafsîr", al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr" (citant plusieurs chaînes, et y ajoutant cette remarque : «Lorsque les Compagnons du Prophète voyaient venir 'Alî vers eux, ils disaient : "Voilà le meilleur de l'humanité."»), et dans "Al-Çawâ'iq alMuhriqah", p. 96, al-Chablanjî dans "Nûr al-Abçâr", pp. 70, 101. 77. Mentionné par al-Wâhidî dans "Asbâb al-Nuzûl", p. 182, al-Tabarî dans son "Tafsîr", alFakhr al-Râzî dans son "Tafsîr", al-Çiyûtî dans "Al-Dur al-Manthûr". 78. Relaté par al-Tabarânî dans "Al-Mo'jam al-Kabîr" [Musnad al-Imam al-Hassan], tome I p. 125 (copie manuscrite dans al-Maktabah al-Dhâhiriyyah, Damas). Il est rapporté tel quel, d'alTabarânî, par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", tome IX, p. 168. Il est mentionné également par al-Tabarî dans ses "Thakhâ'ir", p. 25, et il l'a commenté comme suit: «Rapporté par Ahmad dans "Al-Manâqib", et mentionné par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", à la suite du tafsîr de la Sourate : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les Proches", indiquant que lorsqu'on a demandé (au Saint Prophète): "O Messager d'Allah ! Quels sont tes Proches envers qui l'amour nous est obligatoire ?" il répondit: "'Alî et Fâtimah, et leurs deux fils." Il est aussi mentionné par ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî dans "Al-Fuçûl alMuhimmah fî Ahwâl al-A'immah", p. 29.»
79. Cadeau de mariage.
80. Unité de poids.
81. Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ fî Manâqib Thawil-Qurbâ", p. 30. 82. Une femme de Quraych, adepte du Saint Prophète. Son fils tombera en Martyr lors de la bataille de Hunayn.
83. 'Abdullâh ibn Muhammad ibn Amîr al-Chibrâwî al-Châfi'î, "Al-At-hâf bi-Hobb al-Achrâf", p. 21, éd. littérature d'Egypte.
84. Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ fî Manâqib Thawil-Qurbâ", p. 30. 85. Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ fî Manâqib Thawil-Qurbâ", p. 30. 86. Ce hadith est mentionné aussi -à quelques nuances près dans les termes- par al-Tabarânî, "AlMo'jâm al-Kabîr", tome I, p. 24 (copie manuscrite). Il est également mentionné par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 220, et Muhib al-Dîn al-Tabarî dans "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", p. 121, et par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", p. 29, dans la version suivante: «Le Messager d'Allah a dit: "Tous les fils d'une fille prennent le parti de leur père, excepté les deux fils de Fâtimah, car je suis leur parti pris et je suis leur père."» 87. Hadith al-Thaqalayn, cité par:
a- al-Tirmithî dans son "Çahîh" (Manâqîb Ahl-ul-Bayt), tome II, p.380, selon une chaîne remontant à Zayd ibn Arqam ;
b- al-Hâkim dans "Mustadrak al-Çahîhayn", tome III, p. 109, d'après la chaîne de Zayd ibn Arqam également ;
c- Ahmad ibn Hanbal, d'après une chaîne remontant à Abî Sa'îd al-Khidrî, tome III, p. 17 ; d- Al-Tabarânî, dans "Al-Mo'jam al-Kabîr", tome I, p. 129, copie manuscrite; e- Al-Muhib al-Tabarî, dans son "Thakhâ'ir", p. 16. 88. al-Chibrâwî al-Châfi'î, "Al-At-hâf bi-Hob al-Achrâf", p. 22. 89. ibid.
90. Voir al-Balâghî, "Alâ' al-Rahmân", p. 44, 2e éd. 91. Ibid
92. Recueils de hadith.
93. Recueils de hadith.
94. Le cinquième Imam d'Ahl-ul-Bayt, descendant de l'Imam 'Alî. 95. Le huitième Imam d'Ahl-ul-Bayt, descendant de l'Imam 'Alî. 96. Le septième Imam d'Ahl-ul-Bayt, descendant de l'Imam 'Alî. 97. Le sixième Imam d'Ahl-ul-Bayt, descendant de l'Imam 'Alî. 98. Voir al-Balâghî, "Alâ' al-Rahmân", p. 43, 2e éd. 99. al-Fairûzabâdî, "Fadhâ'îl al-Khamsah min al-Çihâh al-Sittah", tome II, p. 61. 100. Le Bateau [l'arche] de Nûh [Noé].
101. al-Chibrâwî al-Châfi'î, "Al-At-hâf bi-Hobb al-Achrâf", Introduction de l'auteur, p. 26. 102. Abû No'aym, "Hulyat al-Awliyâ'", tome IV, p. 306, citant al-Fairûzâbâdî, "Fadhâ'îl alKhamsah min al-Çihâh al-Sittah", tome II, p. 64. Mentionné également par ibn Hajar dans "Zawâ'id Musnad al-Bazzâr", Chapitre Ahl-ul-Bayt et al-Azwâj, p. 277. Rapporté également d'Ibn al-Bazzâr dans "Majma' al-Zawâ'id", tome IX, p. 163. Il est relaté aussi par al-Tabarânî dans "Al-Mo'jâm al-Kabîr", tome I, p. 125, Musnad alImam al-Hassan, dans une copie manuscrite conservée à la Bibliothèque al-Dhâhiriyyah à Damas. Il est aussi relaté par Muhib al-Dîn al-Tabarî dans ses "Thakhâ'ir", p. 20, et par al-Hâkim dans "Al-Mustadrak", avec un rajout de termes (tome II, p. 343). Il est aussi rapporté par alMuttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 216. 103. ibid.84. Le hadith de "la Protection contre le désaccord, la divergence" 104. ibid. p. 65
105. Sourate al-Baqarah, 2 : 58
106. Abû No'aym, "Hulyat al-Awliyâ'", tome IV. 107. ibid.
108. Le hadith de "la Protection contre le désaccord, la divergence".
109. Al-Chibrâwî al-Châfi'î, "Al-At-hâf bi-Hobb al-Achrâf", p. 20. Il est rapporté par al-Hâkim dans "Al-Mustadrak al-Çahîhayn", tome III, p. 149, qui l'a qualifié de hadith sain. Il est de même mentionné par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 217, ainsi que par Ibn Hajar -qui en dit qu'il est sain- dans ses "Çawâ'iq", p. 140.
110. Al-Fairûzâbâdî, op. cit., p. 68.
111. C'est-à-dire âghî, "Alâ' al-Rahmân", p. 43, 2e éd. 112. Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, "Al-Fuçûl al-Muhimmah fî Ahwâl al-A'immah", pp. 25-26. 113. On sait déjà que le Saint Prophète considérait al-Hassan et al-Hussayn, les fils de sa fille Fâtimah et de son cousin l'Imam 'Alî, comme ses propres fils. Voir pages précédentes. 114. Op. cit., Sourate al-Chûrâ, 42: 23
115. Al-Chaykh al-Chibrâwî al-Châfi'î, "Al-At-hâf bi-Hobb al-Achrâf", pp. 17-18. 116. Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, "Al-Fuçûl al-Muhimmah fî Ahwâl al-A'immah", p. 29. 117. Riwâyah : récit, hadith.
118. Relaté par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Tabarânî dans "Al-Awsat", citant une chaîne remontant à Ibn 'Umar, p. 20. Relaté aussi par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", tome IX, p. 163. Mentionné par Ibn Hajar dans "Al-Çawâ'iq al-Muhriqah". 119. Mentionné par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Tabarânî citant Jâbir ibn 'Abdullâh, p. 22. Mentionné également par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", tome IX, p. 172, d'après "Al-Awsat" d'al-Tabarânî.
120. Relaté par Muslim dans "Kitâb Fadhâ'il al-Çahâbah", Chapitre de "Fadhâ'il 'Alî ibn Abî Tâlib", en citant une chaîne remontant à Yazid ibn Hayân (tome IV du "Çahîh", p. 1873). Relaté aussi par Ahmad ibn Hanbal dans son "Musnad", dans la même version que celle de Muslim (tome IV, pp. 366-367). Relaté aussi par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome I p. 158 et tome VII p. 102. Mentionné aussi par al-Çiyûtî dans son tafsîr "Al-Dur al-Manthûr", tome VI p. 7, qui en dit : «Il est rapporté par Muslim, al-Tirmithî et Muslim citant Zayd ibn al-Arqam», ainsi que dans son livre "Ihyâ' al-Mayyit", p. 11.
121. Relaté par al-Khatîb dans son "Ta'rîkh", tome II, p. 146, avec un "Matn" (texte du hadith) plus long. Mentionné par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 217, n° 3800. Relaté par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", Chapitre "Fadhâ'il Ahl-ul-Bayt", p. 37. 122. Al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Uqbâ", p. 17.
123. ibid.
124. Rapporté par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", d'après al-Daylamî, citant une chaîne remontant à Abî Sa'îd, p. 43.
L'a mentionné aussi al-Manâwî dans "Faydh al-Ghadîr", tome I, p. 515, avec ce commentaire : «Rapporté par al-Daylamî dans "Al-Firdaws."»
125. Relaté par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", pp.40-41, avec ce commentaire: «Rapporté par al-Daylamî, citant une chaîne remontant à 'Alî.» Relaté également par al-Muttaqî dans "Kanz al'Ummâl", tome VII, p. 278. Mentionné aussi par Ibn Hajar dans son ouvrage "Al-Çawâ'iq alMuhriqah", p. 103.
126. Relaté par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit", p. 39, et d'après al-Tabarânî, citant une chaîne qui remonte à Ibn 'Abbâs. Mentionné aussi par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome VII, p. 212, avec ce commentaire: «Rapporté par al-Tabarânî, citant Ibn 'Abbâs, et puis mentionné par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", tome X, p. 346, avec cette note: "Relaté par al-Tabarânî dans "Al-Kabîr wa-l-Awsat".»
127. Relaté par al-Çiyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit" (d'après al-Tabarânî, citant son père), p. 38. Mentionné également par al-Haythamî dans "Majma' al-Zawâ'id", tome V, p. 195. Relaté aussi par Ibn al-Athîr dans son "Asad al-Ghâbah", tome III, p. 137. Relaté aussi par Abû No'aym dans "Hulyat al-Awliyâ'", tome IX, p. 64, d'après une chaîne remontant à 'Alî. 128. Uléma ['ulamâ'] : pluriel de 'âlim (mot arabe signifiant "Savant religieux"). 129. L'un des plus grands exégètes et Savants Chi'ites imamites du VIe siècle de l'hégire. 130. Tendance de rapporteurs de hadith qui n'admettent pas l'exégèse (Ta'wîl) du Saint Coran. 131. Le Chi'isme Imamite (Duodécimain).
132. Al-Sayyed al-Murtadhâ ('Alî ibn al-Hussayn) est l'un des plus grands Savants Chi'ites imamites du 4e siècle de l'hégire. Il fut le disciple d'al-Chaykh al-Mufîd, et le professeur d'alChaykh al-Tûsî, le fondateur de l'Université d'al-Najâf. Il est mort en 436 de l'hégire. 133. Al-Chaykh al-Tabarsî, "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", Introduction au tafsîr, Section : "Al-Fân al-Khâmis".
134. ibid.
135. Al-Chaykh Luftallâh al-Çâfî, "Ma'a-l-Khatîb fî Khutûtihi al-'Arîdhah". 136. Akhbâr : informations transmises oralement, concernant les Traditions du Saint Prophète et des Saints Imâms.
137. Al-Chaykh al-Tûsî, "Tafsîr al-Tibyân", tome I, p. 3, édition de Najâf.
138. Al-Chaykh al-Balâghî, "Alâ' al-Rahmân fî Tafsîr al-Qur'ân", tome I, p. 18, 2e édition. 139. Sourate al-Hijr, 15 : 9
140. Al-Chaykh al-Balâghî, "Alâ' al-Rahmân fî Tafsîr al-Qur'ân", 2e édition, Introduction. 141. Voir : Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome 47, p.270, 3e éd.118. Sourate al-A'lâ, 87 : 19.
142. Sourate al-A'lâ, 87 : 19.
143. Sourate al-Bayyenah, 98 : 2.
144. Al-Râghib al-Içfahânî, "Mo'jam Mufradât al-Fâdh al-Qur'ân", voir le mot : "Maç-haf" dans ce dictionnaire.
145. al-Tabarsî, "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", Introduction. 146. Ni le Coran, ni le Saint Prophète n'ont désigné le Coran par le terme "Maç-haf". C'est le calife Abû Bakr qui donnera au Coran le nom de "Maç-haf" (Note du Traducteur). Voir : "Ma'âlim al-Madrasatayn", al-'Allâmah al-Sayyed Murtadhâ al-'Askarî, tome II, p. 363-364, 2e éd., Mo'assat al-Bi'thah.
147. Al-Kulaynî, "Uçûl al-Kâfî", tome II, Chapitre ''Fadhl al-Qur'ân'', p. 598, 3e éd. 148. Ibid. Chapitre "Fadhl Hâmil al-Qur'ân", p. 603.. 149. Ibid. tome II, p. 605.
150. Ibid. tome II, p. 606
151. Ibid. tome II, p. 607, Chapitre "De l'Apprentissage du Coran". 152. Ibid. tome II, p. 609, Chapitre "De la Lecture du Coran". 153. Ibid. p. 613.
154. Imam 'Alî, "Nahj al-Balâghah", annoté par Subhî al-Çâlih, Sermon n° 198. 155. Al-Tabarsî, "Muqaddamat [Introduction à] Majma' al-Bayân", tome I, p. 13. 156. Al-Tirayhî, "Majmâ' al-Bahrayn", article : "Fassâra". 157. Al-Tabarsî, "Muqaddamat Majma' al-Bayân", tome I, p. 13.
158. Ahmad Redhâ, dans l'Introduction de "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân" d'al-Chaykh alTabarsî, tome I, p. 1.
159. Al-Tabarsî, "Muqaddamat Majma' al-Bayân", tome I, p. 13. 160. Parmi les exemples de ta'wîl, prenons le ta'wîl fait de ce Verset coranique : «wasa'a Kursîyyoho al-Samawât wal-Ardh...» (Son Trône [Kursî] s'étend sur les cieux et sur la terre). Dans ce Verset, on interprète (yo'awwal) "Kursî" par "Science", "Trône", "Domination", etc... (sens figurés), et non pas par "une chaise" matérielle (sens propre). 161. Al-Tabarsî, "Muqaddamat Majma' al-Bayân", tome I, p. 13. 138. ibid. 162. Ibid.
163. Ibid.
164. Al-Bahbûdî, "Çahîh al-Kâfî", tome I, p. 5.
165. Ibid., p. 11.
166. Faqîh : Jurisconsulte, Savant religieux.
167. Zayn al-Dîn al-'Amîlî, "Al-Dirâyah", p. 113, imprimerie al-Nu'mân, Najâf (Iraq). 168. Sourate al-Anbiyâ', 21 : 101.
169. Muhammad Bâqir al-Bahbûdî, "Çahîh al-Kâfî", tome I, p. 8, éd. 1401 h. 170. Ibid., p. 9.
171. Ibid., p. 11.
172. Ibid.
173. Ibid.
174. Al-Tabarsî, "Mach-kât al-Anwâr", Chap. "Al-Akhth bil-Sunnah". 175. Ibid.
176. Ibid.
177. Ibid.
178. Analogie (qiyâs) signifie ici une méthode par laquelle certains savants religieux tentent de promulguer des statuts en faisant l'analogie entre une situation nouvelle et une situation comparable passée dont on connaît le statut légal. 179. Ibid.
180. Ibid.
181. Ibid.
182. Al-Tabarsî, "Mach-kât al-Anwâr", Chap. "Al-Akhth bil-Sunnah". 183. Al-Fiqh al-Istidlâli.
184. Cité par al-'Allâmah Muhsin al-Amîn dans "A'yân al-Chî'ah", tome III, p. 35, 3e éd. 185. Al-Kulaynî al-Râzî, "Al-Uçûl min al-Kâfî", tome I, p. 58. Dans les annotations de ce livre, l'auteur explique ce dialogue comme suit : «Etant donné que l'homme en question demandait à l'Imam de lui donner son avis choisi selon la conjecture et l'ijtihâd, l'Imam a démenti donner un avis conjecturel et a expliqué à son interlocuteur que les Imams d'Ahl-ul-Bayt ne disent que des choses certaines qui leur ont été transmises par le Saint Prophète.» 186. Al-Chaykh al-Bahâ'î (décédé en 1030 H.), dans "Al-Wajîzah" (Principes Généraux de la Science du Hadith), p. 22.
187. Al-Chaykh al-Mufîd, "Al-Irchâd", Chapitre de "Al-Imâm 'Alî ibn al-Hussayn", dans "Fadhâ'iloho wa Manaqiboho".
188. Ibid.
189. Abû A'lam, "Ahl-ul-Bayt".
190. Les Hâchimites sont le clan du Saint Prophète et de la famille d'Ahl-ul-Bayt. 191. Ibn al-Jawzî, "Tathkirât al-Khawâç", Chapitre "Thikr 'Alî ibn al-Hussayn". 192. Al-Tabarsî, "A'lâm al-Warâ bi-A'lâm al-Hodâ", Chapitre "Al-Nuçûç al-Dâllah 'alâ Imamatihi", p. 202, et "Manâqib Ahl Abî Tâlib", tome III. 193. Cité par al-Chaykh al-Mufîd dans "Al-Irchâd", ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî dans "Al-Fuçûl alMuhimmah", al-Ya'qûbî dans son "Ta'rîkh", al-Chablanjî dans "Nûr al-Abçâr", et Ibn al-Jawzî dans "Tathkirât al-Khawâç".
194. Asad Haydar, "Al-Imam al-Çâdiq wa-l-Mathâhib al-arba'ah", tome II, citant "Chatharât alThahab", tome I, p. 149.
195. Les "Suivants" sont les compagnons des Compagnons du Saint Prophète. 196. Hâchim Ma'rûf al-Hassanî, "Sirat al-A'immah al-Ithnay 'Achar", tome II, p. 198, 1ère éd. 197. "A'yân al-Chî'ah", tome III, p. 34, 3e éd.
198. Muhammad Abû Zohrah, "Al-Imam al-Çâdiq", p. 3. 199. "Al-Imam al-Çâdiq", Dâr al-Tawhîd, comité de rédaction. 200. Ahmad ibn Abî Ya'qûb ibn Ja'far ibn Wahâb, "Ta'rîkh al-Ya'qûbî", tome III, p. 119. 201. Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome XI, p. 24, citant "Al-Manâqib" d'Ibn Chahr Achûb, tome III, p. 411.
202. L'Imam Mûsâ ibn Ja'far al-Kâdhim, le 7ème Imam. 203. L'Imam 'Alî ibn Mûsâ ar-Redhâ, le 8ème Imam. 204. Le frère de l'Imam Mûsâ al-Kâdhim.
205. Al-Hâfidh al-Râzî, "Al-Jorh wal-Ta'dîl", tome IV, Section de "Jîm" (la lettre "Jîm"). 206. Muhammad ibn Ahmad al-Dhahabî, "Mizân al-I'tidâl", tome III, p. 209. 207. Kamâl al-Dîn Muhammad ibn Talhah al-Châfi'î, "Matâlib al-Sa'ûl", p. 18 ; cité par Muhammad 'Alî Dkhayyel dans "A'immatonâ". 208. Mu'min al-Chalbanjî, "Nûr al-Abçâr", p. 218, cité par Muhammad 'Alî Dkhayyel dans "A'immatonâ".
209. Un "Suivant" est un compagnon d'un Compagnon du Saint Prophète, ou quelqu'un qui a connu et fréquenté un Compagnon. Dans ce cas, il est "Suivant" de la première génération. Les Suivants de la deuxième génération sont ceux qui ont connu et fréquenté des Suivants de la première génération, et ainsi de suite.
210. Ibn al-Jawzî, "Tathkirat al-Khawâç", p. 198. 211. Al-Chaykh al-Mufîd, "Al-Irchâd".
212. 'Alî ibn Ja'far al-Çâdiq est l'oncle de l'Imam al-Jawâd. C'est un rapporteur de hadith digne de foi pour ses pairs et pour les Musulmans en général. 213. "Madînat al-Ma'âjiz", p. 450.
214. "Jawhar al-Kalâm", p. 147.
215. "Nûr al-Abçâr", p. 149.
216. Descendant de l'Imam 'Alî.
217. Descendant de l'Imam al-Hussayn.
218. "Chatharât ath-Thahab", tome II, p. 129.
219. Le calife abbasside.
220. "Al-Bidâyah wa-l-Nihâyah", tome XI, p. 15. 221. Ibn al-Jawzî, "Tathkirat al-Khawâç", p. 202. 222. Ibid., p. 203.
223. Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, "Al-Fuçûl al-Muhimmah". 224. Ibid., Chap. "Thikr al-Imam Muhammad ibn al-Hassan al-Mahdî". 225. Ibid.
226. Imam 'Alî, "Nahj al-Balâghah".
227. Hadith Qudsî [Parole Divine, dans laquelle Allah S'adresse au Prophète -non incluse dans le Saint Coran] rapporté de l'Imam al-Çâdiq.
228. "Nahj al-Balâghah".
229. Les théologiens opposés à la Ligne d'Ahl-ul-Bayt. 230. Libres penseurs.
231. Extrémistes dissidents du Chi'isme, qui attribuent aux Saint Imams d'Ahl-ul-Bayt des Attributs Divins. Ils sont rejetés par les Imams eux-mêmes ainsi que par leurs adeptes, qui les considèrent comme des polythéistes.
232. Ceux qui croient qu'Allah aurait un corps (matériel). 233. Adeptes d'un courant de pensée, ou de croyance, qui prétendent que l'homme aurait reçu une délégation absolue qu'Allah lui aurait conférée, ce qui le rendrait absolument libre de ses actes, à tel point qu'Allah Lui-Même ne pourrait pas l'empêcher de faire ce qu'il veut. 234. Adeptes d'une croyance selon laquelle l'homme agit par "contrainte", qu'il n'a aucune volonté, ni aucune possibilité de choisir ses actes, lesquels lui seraient dictés par Allah.
235. Tuteur : le Dirigeant légal, le Gouvernant légal, le Responsable légal. 236. Al-Kulaynî, "Al-Uçûl min al-Kâfî", tome I, Chap. "Al-Tawhîd" (L'Unicité). 237. Ibid.
238. Ibid.
239. Ibid.
240. Ibid.
241. Ibid.
242. Ibid.
243. Ibid.
244. Ibid.
245. Ibid.
246. Ibid.
247. Le commentateur de ce texte l'a expliqué comme suit : «L'Imam a ordonné que l'on renie la fausseté et l'anthropomorphisme, car il y avait d'une part un groupe de gens qui, voulant dépouiller Allah -Le Très-Haut- de tout anthropomorphisme sont tombés dans la fausseté et dans la négation de tout Attribut d'Allah et, d'autre part, un autre groupe de gens qui, voulant Le faire connaître en Lui assignant des qualificatifs, Lui ont trouvé des attributs indignes de Son Essence et L'ont comparé à Sa créature. Or le Musulman ne doit ni nier en bloc les Attributs, ni tenter de les démontrer en recourant à l'anthropomorphisme. 248. Al-Kulaynî, "Al-Uçûl min al-Kâfî", tome I, Chap. "Al-Tawhîd". 249. Ibid.
250. Nous expliquerons, dans un chapitre prochain, la croyance des adeptes de ces groupes égarés, qui ont attribué aux Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt des Attributs d'Allah, mais que les Imams ont maudits et reniés.
251. al-Bahbawî, "Çahîh al-Kâfî", tome I, Chap. "Al-Jabr wal-Qadar". 252. Sourate Çâd, 38 : 27.
253. "Nahj al-Balâghah", Çubhi al-Çalîh, p. 481, 1ère éd., 1980.
254. Cité d'après "Kitâb al-Tawhîd wa-'Uyûn Akhbâr al-Redhâ" d'al-Chaykh al-Çadûq, par al'Allâmah al-Tabâtabâ'î dans "Tafsîr al-Mizân", tome I, Chap. "Al-Jabr wal-Tafwîdh". 255. Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î dans "Tafsîr al-Mizân", tome I, Chap. "Al-Jabr wal-Tafwîdh". 256. C'est-à-dire : Allah a-t-Il laissé aux serviteurs la pleine liberté d'agir à leur gré ? 257. Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î dans "Tafsîr al-Mizân", tome I, Chap."Al-Jabr wal-Tafwîdh". 258. Sourate al-Baqarah, 2 : 17.
259. Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î dans "Tafsîr al-Mizân", tome I, Chap. "Al-Jabr wal-Tafwîdh". 260. Sourate al-Baqarah, 2 : 7.
261. Sourate al-Nisâ', 4 : 155.
262. Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î dans "Tafsîr al-Mizân", tome I, Chap. "Al-Jabr wal-Tafwîdh". 263. Voir al-Tabarsî, "Majma' al-Bayân fî Tafsîr al-Qur'ân", tafsîr du Verset "Wa-Hadaynah anNajdayn".
264. Cette campagne subversive n'a pas limité son action à combattre les Ahl-ul-Bayt, mais s'est étendue à d'autres tendances islamiques. C'est pourquoi les Savants, les philosophes et les hommes religieux de toutes les Ecoles juridiques islamiques visées par ces tentatives de déviation les ont combattues énergiquement. Les traces de ces actions subversives se trouvent encore dans le nombreux livres d'auteurs musulmans de différentes tendances. 265. Abû Muhammad al-Hassan ibn Mûsâ al-Nubakhtî, un des uléma des Imamites du 3e siècle de l'hégire.
266. Al-Nubakhtî, "Firaq al-Chî'ah".
267. Groupuscule extrémiste et égaré qui a renié la Seigneurie d'Allah et qui croyait uniquement à l'Imamat d'Abû Muslim al-Khorâsânî. Il a autorisé tous les interdits et professé la nonobservance des obligations religieuses. Voir : "Firaq al-Chî'ah", d'al-Nûbakhtî (al-Hassan ibn Mûsâ).
268. Al-Mazdakiyyah : les adeptes de Mazdak, qui est apparu à l'époque de Qabâd, le père d'Anûchirwân, et dont le livre qu'il a prétendu révélé à lui-même avait pour titre "Distâw". Leur doctrine est basée sur deux fondements : la Lumière et l'Obscurité (voir : "Firhast Ibn alNadîm"). Ce sont les Mazdakiyyah qui ont autorisé les interdits, et prétendu que les gens sont associés dans les biens et les femmes, et c'est d'eux qu'émane la doctrine socialiste. 269. Al-Zandaqiyyah : ceux qui ont rejeté les Enseignements des Religions Divines sous prétexte de libération de la pensée.
270. Al-Dahriyyah : ceux qui ont affirmé que le monde existe depuis toujours, et qu'il existera éternellement, et qu'il n'a pas de Créateur.
271. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah".
272. Ibid.
273. Kûfites : les habitants de Kûfa', ville iraqienne, capitale califale à l'époque de l'Imam 'Alî. 274. Le cinquième Imam d'Ahl-ul-Bayt, Muhammad al-Bâqir. 275. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 45.
276. Ibid.
277. Le chef de l'un de ces groupuscules égarés. 278. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 21.
279. Le chef de l'un de ces groupuscules égarés. 280. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 38.
281. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 3.
282. Al-Tabarsî, "Muchkât al-Anwâr fî Ghurar al-Akhbâr", p. 66, 2e éd., 1385 H. 283. Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome 47, p. 378, 3e éd., 1403 H. 284. Al-Kulaynî, "Uçûl al-Kâfî", tome I, p. 269, 2e éd. 285. Al-Tabarsî, "Makârim al-Akhlâq", p. 39, Mu'assasat al-A'lamî li-l-Matbû'ât. 286. Ibid., p. 67.
287. Ibid., p. 66.
288. L'Imam fait allusion ici à l'ascendance des Ahl-ul-Bayt, dont il fait partie, ascendance qui remonte au Saint Prophète par leur mère Fâtimah al-Zahrâ'. 289. Al-Tabarsî, "Makârim al-Akhlâq", p. 67, Mu'assasat al-A'lamî li-l-Matbû'ât. 290. Ibid.
291. Ibid., p. 72.
292. Ibid., p. 77.
293. Voir à ce propos le célèbre ouvrage d'Abû al-A'lâ al-Mawdûdî, "Al-Khilafah wa-l-Mulk". 294. Al-Kulaynî, "Uçûl min al-Kâfî", tome II, Chap. "Al-Dhulm". 295. Ibid.
296. Ibid.
297. Ibid.
298. Ibid.
299. Ibid.
300. Ibid.
301. Ibid.
302. Ibid.
303. Al-Tabarsî, "Machkât al-Anwâr", Chap. "L'Injustice", p. 215. 304. Ibid.
305. Ibid., p. 316.
306. Ibid.
307. Ibid., p. 13.
308. L'Imam 'Alî ibn Mûsâ ar-Redhâ a boycotté les gouvernants de son époque, mais il a accepté, dans des circonstances particulières, de devenir l'héritier présomptif d'al-Ma'mûn, en posant des conditions et des réserves qui lui permettaient de retirer sa caution à tout acte et à tous agissements non conformes aux Enseignements islamiques. 309. Quant à l'Imam Muhammad ibn 'Alî al-Jawâd, il n'a pas vécu longtemps. Le calife alMa'mûn lui a donné sa fille en mariage et a essayé d'établir des relations avec lui pour s'attirer le soutien ou la sympathie des Partisans des Ahl-ul-Bayt. Toutefois, l'Imam al-Jawâd s'est abstenu d'aider al-Ma'mûn dans son dessein, et de coopérer avec lui. 310. Mahmûd Abû Zahrah, "L'Imam al-Çâdiq", p. 139. 311. L'un des grands faqîh de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt. Il a vécu entre 734 et 786 de l'hégire.
312. Al-Chahîd al-Thânî, "Al-Rawdhah al-Bahiyyah fî Charh al-Lam'ah al-Dimachqiyyah", d'alChahîd al-Awwâl, tome III, p. 213, 2e éd.
313. Al-Tulaqâ' (les "Amnistiés") : C'étaient des polythéistes -et à leur tête Abû Sufyân, le père de Mu'âwiyeh- récalcitrants, qui ont combattu jusqu'à la fin le Saint Prophète et ses adeptes, et qui ne se sont rendus, après la conquête de La Mecque, que contraints et forcés. De ce fait, ils avaient mérité la peine de mort, mais le Saint Prophète les a amnistiés pour leur donner une chance de se repentir. Entrés en Islam à contrecoeur, et ayant fait preuve d'une haine noire envers l'Islam, ils furent considérés pendant longtemps et à juste titre comme suspects et comme des "Coeurs à rallier" (al-Mu'allafah Qulûbuhum) selon les termes du Saint Coran. C'étaient surtout les Omayyades qui formaient les figures de proue des Tulaqâ'. 314. Sourate Hûd, 11 : 113.
315. Al-Khawârizmî, "Maqtal al-Hussayn", tome I, p. 88. 316. Al-Chaykh al-Mufîd, "Al-Irchâd", p. 204.
317. 'Abdur-Razzâq al-Muqarram, "Maqtal al-Hussayn", pp. 141-142. 318. Il est à noter qu'Abû Hanîfah, l'imam de l'Ecole hanafite, a soutenu le soulèvement de Zayd, et ordonné la légalité du fait de destiner la Zakât à ce soulèvement. 319. Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome 47, p. 325, 3e éd. 320. C'est-à-dire l'association d'autres "divinités" à Allah - Qui n'a pas d'associé. 321. Al-`Allâmah al-Majlicî, "Bihâr al-Anwâr", tome 48, p.151. 322. Ibid., p. 165.
323. Ces "Prières de Demande" ont été colligées en un recueil intitulé "Al-Çahîfah alSajjâdiyyah".
324. Sourate Hûd, 11 : 49.
325. Ibn Chahr Achûb, "Al-Manâqib", tome IV, Sect. : "Haml al-Imam al-Bâqir ilâ al-Châm". 326. Ibid.
327. Ibn Jarîr al-Tabarî, "Dalâ'il al-Imâmah", Hayât al-Bâqir. 328. Les Abbassides sont les descendants d'al-'Abbâs, l'un des oncles paternels du Prophète, et les Imams d'Ahl-ul-Bayt sont les descendants du Prophète et d'Abû Tâlib (le père de l'Imam 'Alî) qui était également un des oncles paternels du Prophète.
329. Mahmûd Abû Zahrah, "L'Imam al-Çâdiq", p. 138. 330. Sourate Muhammad, 47 : 22.
331. Selon Ibn al-Jawziyyah, "Tath-kirat al-Khawâç", p. 359. 332. Le Texte : ce que disent textuellement le Coran et la Sunnah du Prophète. 333. L'Analogie (Qiyâs), que l'Ecole de Naç (Texte) [c'est-à-dire l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt)] a rejeté, est l'analogie d'un jugement partiel avec un autre jugement partiel (ou Qiyâs Tamthîlî = représentatif, comme l'appellent les logiciens). En revanche, cette Ecole a adopté le Qiyâs scientifique, lequel consiste à renvoyer les branches à leurs racines ou à appliquer la règle globale sur ses composants partiels.)
334. Ils s'agit des intérêts qui concordent avec les buts de l'Islam. 335. La déduction de Décrets par les jurisconsultes à partir de la Loi islamique. 336. Partie de la Prière rituelle (Çalât). Le premier Tachah-hud est celui que l'on prononce à la fin de la deuxième Rak'ah (cycle) d'une Prière de quatre Raka'ât. 337. Celui que l'on prononce à la fin de la Prière. 338. "Bidâyat al-Mujtahid", tome I, p. 125, cité par al-Chaykh M.J. Mughniyeh, "Al-Fiqh 'alâ alMathâhib al-Khamsah", op. cit.
339. Ibid.
340. Al-Chaykh M. J. Mughniyeh, "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah". 341. Wâjib Kifâ'i : Obligation jusqu'à suffisance (ou de suffisance). C'est une obligation pour l'ensemble des Musulmans, et ce jusqu'à ce que le nombre de participants nécessaire -pour que l'acte soit valablement accompli- ait été atteint. Les autres personnes sont alors considérées comme exemptées de cette obligation. On parle d'obligation de suffisance par opposition à une obligation générale que tout le monde doit accomplir, sans limitation de nombre. 342. "Al-Tathkirah" et "Al-Bidâyah wa-l-Nihâyah" d'ibn Ruchd. 343. Al-Chaykh M. J. Mughniyeh, "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah". 344. Voir "Tadkirat al-Hillî", "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Arba'ah", "Al-'Oddah fî Fiqh alHanâbilah", cité par M. J. Mughniyeh, op. cit.
345. Sourate al-Anfâl, 8 : 46.
346. Sourate al-Rûm, 30 : 31.
347. Sourate al-Mu'minûn, 23 : 52.
348. Sourate Âl 'Imrân, 3 : 104.
349. Sourate al-Nisâ', 4 : 59.
350. Sourate al-Chûrâ, 42 : 10.
351. Sourate al-Anfâl, 8 : 46.
352. En arabe "Waliy al-Amr" : celui qui a la charge légale d'appliquer la Loi et d'administrer les affaires de la Ummah.
353. Sourate al-Nisâ', 4 : 59.
354. Sourate Fuççilat, 41 : 42.
355. Sourate al-Hijr, 15 : 9.
356. Chaykh 'Abbâs al-Qommî, "Safinat al-Bihâr", "Bâb al-Kithb", p. 474. 357. Abû Dâwûd, "Sunan Abî Dâwûd", tome IV, Chap. "Ifchâ' al-Salâm", p. 350. 358. En somme, ils ont proposé que l'on dépense l'argent pour aider un Pèlerin qui n'a pas pu terminer son Pèlerinage faute de moyens financiers, et quelqu'un qui a voulu affranchir un esclave sans pouvoir réunir toute la somme requise, et que l'on offre le reste en aumônes. 359. Un compagnon de l'Imam al-Çâdiq.
360. "Al-Manâqib", tome V, p. 44, cité par al-Chaykh Habîb Âle Ibrâhîm dans "Al-Haqâ'iq fî-lJawâmi' wa-l-Fawâriq", tome I, p. 1356, éd. de 1356 H. 361. Ibid., p. 122.
362. Mâlikite, hanbalite, châfi'îte et hanafite.
363. Ceux qui croient aux Douze Imams d'Ahl-ul-Bayt comme Successeurs légitimes du Saint Prophète.
364. Sourate al-Tawbah, 9 : 105.
365. Le Saint Prophète Muhammad.
366. L'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib, cousin et gendre du Saint Prophète.
367. Fâtimah al-Zahrâ', la fille du Saint Prophète, l'épouse de l'Imam 'Alî et la mère des Imams al-Hassan et al-Hussayn.
368. Le petit-fils du Saint Prophète, fils aîné de l'Imam 'Alî et de Fâtimah al-Zahrâ'. 369. Le petit-fils du Saint Prophète, fils cadet de l'Imam 'Alî et de Fâtimah al-Zahrâ. 276. Ibid.
277. Le chef de l'un de ces groupuscules égarés. 278. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 21.
279. Le chef de l'un de ces groupuscules égarés. 280. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 38.
281. Al-Nûbakhtî, "Firaq al-Chî'ah", p. 3.
282. Al-Tabarsî, "Muchkât al-Anwâr fî Ghurar al-Akhbâr", p. 66, 2e éd., 1385 H. 283. Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome 47, p. 378, 3e éd., 1403 H. 284. Al-Kulaynî, "Uçûl al-Kâfî", tome I, p. 269, 2e éd. 285. Al-Tabarsî, "Makârim al-Akhlâq", p. 39, Mu'assasat al-A'lamî li-l-Matbû'ât. 286. Ibid., p. 67.
287. Ibid., p. 66.
288. L'Imam fait allusion ici à l'ascendance des Ahl-ul-Bayt, dont il fait partie, ascendance qui remonte au Saint Prophète par leur mère Fâtimah al-Zahrâ'. 289. Al-Tabarsî, "Makârim al-Akhlâq", p. 67, Mu'assasat al-A'lamî li-l-Matbû'ât. 290. Ibid.
291. Ibid., p. 72.
292. Ibid., p. 77.
293. Voir à ce propos le célèbre ouvrage d'Abû al-A'lâ al-Mawdûdî, "Al-Khilafah wa-l-Mulk". 294. Al-Kulaynî, "Uçûl min al-Kâfî", tome II, Chap. "Al-Dhulm". 295. Ibid.
296. Ibid.
297. Ibid.
298. Ibid.
299. Ibid.
300. Ibid.
301. Ibid.
302. Ibid.
303. Al-Tabarsî, "Machkât al-Anwâr", Chap. "L'Injustice", p. 215. 304. Ibid.
305. Ibid., p. 316.
306. Ibid.
307. Ibid., p. 13.
308. L'Imam 'Alî ibn Mûsâ ar-Redhâ a boycotté les gouvernants de son époque, mais il a accepté, dans des circonstances particulières, de devenir l'héritier présomptif d'al-Ma'mûn, en posant des conditions et des réserves qui lui permettaient de retirer sa caution à tout acte et à tous agissements non conformes aux Enseignements islamiques. 309. Quant à l'Imam Muhammad ibn 'Alî al-Jawâd, il n'a pas vécu longtemps. Le calife alMa'mûn lui a donné sa fille en mariage et a essayé d'établir des relations avec lui pour s'attirer le soutien ou la sympathie des Partisans des Ahl-ul-Bayt. Toutefois, l'Imam al-Jawâd s'est abstenu d'aider al-Ma'mûn dans son dessein, et de coopérer avec lui. 310. Mahmûd Abû Zahrah, "L'Imam al-Çâdiq", p. 139. 311. L'un des grands faqîh de l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt. Il a vécu entre 734 et 786 de l'hégire. 312. Al-Chahîd al-Thânî, "Al-Rawdhah al-Bahiyyah fî Charh al-Lam'ah al-Dimachqiyyah", d'alChahîd al-Awwâl, tome III, p. 213, 2e éd.
313. Al-Tulaqâ' (les "Amnistiés") : C'étaient des polythéistes -et à leur tête Abû Sufyân, le père de Mu'âwiyeh- récalcitrants, qui ont combattu jusqu'à la fin le Saint Prophète et ses adeptes, et qui ne se sont rendus, après la conquête de La Mecque, que contraints et forcés. De ce fait, ils avaient mérité la peine de mort, mais le Saint Prophète les a amnistiés pour leur donner une chance de se repentir. Entrés en Islam à contrecoeur, et ayant fait preuve d'une haine noire envers l'Islam, ils furent considérés pendant longtemps et à juste titre comme suspects et comme des "Coeurs à rallier" (al-Mu'allafah Qulûbuhum) selon les termes du Saint Coran. C'étaient surtout les Omayyades qui formaient les figures de proue des Tulaqâ'. 314. Sourate Hûd, 11 : 113.
315. Al-Khawârizmî, "Maqtal al-Hussayn", tome I, p. 88. 316. Al-Chaykh al-Mufîd, "Al-Irchâd", p. 204.
317. 'Abdur-Razzâq al-Muqarram, "Maqtal al-Hussayn", pp. 141-142. 318. Il est à noter qu'Abû Hanîfah, l'imam de l'Ecole hanafite, a soutenu le soulèvement de Zayd, et ordonné la légalité du fait de destiner la Zakât à ce soulèvement. 319. Al-'Allâmah al-Majliçî, "Bihâr al-Anwâr", tome 47, p. 325, 3e éd. 320. C'est-à-dire l'association d'autres "divinités" à Allah - Qui n'a pas d'associé. 321. Al-`Allâmah al-Majlicî, "Bihâr al-Anwâr", tome 48, p.151. 322. Ibid., p. 165.
323. Ces "Prières de Demande" ont été colligées en un recueil intitulé "Al-Çahîfah alSajjâdiyyah".
324. Sourate Hûd, 11 : 49.
325. Ibn Chahr Achûb, "Al-Manâqib", tome IV, Sect. : "Haml al-Imam al-Bâqir ilâ al-Châm". 326. Ibid.
327. Ibn Jarîr al-Tabarî, "Dalâ'il al-Imâmah", Hayât al-Bâqir. 328. Les Abbassides sont les descendants d'al-'Abbâs, l'un des oncles paternels du Prophète, et les Imams d'Ahl-ul-Bayt sont les descendants du Prophète et d'Abû Tâlib (le père de l'Imam 'Alî) qui était également un des oncles paternels du Prophète. 329. Mahmûd Abû Zahrah, "L'Imam al-Çâdiq", p. 138. 330. Sourate Muhammad, 47 : 22.
331. Selon Ibn al-Jawziyyah, "Tath-kirat al-Khawâç", p. 359. 332. Le Texte : ce que disent textuellement le Coran et la Sunnah du Prophète.
333. L'Analogie (Qiyâs), que l'Ecole de Naç (Texte) [c'est-à-dire l'Ecole d'Ahl-ul-Bayt)] a rejeté, est l'analogie d'un jugement partiel avec un autre jugement partiel (ou Qiyâs Tamthîlî = représentatif, comme l'appellent les logiciens). En revanche, cette Ecole a adopté le Qiyâs scientifique, lequel consiste à renvoyer les branches à leurs racines ou à appliquer la règle globale sur ses composants partiels.)
334. Ils s'agit des intérêts qui concordent avec les buts de l'Islam. 335. La déduction de Décrets par les jurisconsultes à partir de la Loi islamique. 336. Partie de la Prière rituelle (Çalât). Le premier Tachah-hud est celui que l'on prononce à la fin de la deuxième Rak'ah (cycle) d'une Prière de quatre Raka'ât. 337. Celui que l'on prononce à la fin de la Prière. 338. "Bidâyat al-Mujtahid", tome I, p. 125, cité par al-Chaykh M.J. Mughniyeh, "Al-Fiqh 'alâ alMathâhib al-Khamsah", op. cit.
339. Ibid.
340. Al-Chaykh M. J. Mughniyeh, "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah". 341. Wâjib Kifâ'i : Obligation jusqu'à suffisance (ou de suffisance). C'est une obligation pour l'ensemble des Musulmans, et ce jusqu'à ce que le nombre de participants nécessaire -pour que l'acte soit valablement accompli- ait été atteint. Les autres personnes sont alors considérées comme exemptées de cette obligation. On parle d'obligation de suffisance par opposition à une obligation générale que tout le monde doit accomplir, sans limitation de nombre. 342. "Al-Tathkirah" et "Al-Bidâyah wa-l-Nihâyah" d'ibn Ruchd. 343. Al-Chaykh M. J. Mughniyeh, "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Khamsah". 344. Voir "Tadkirat al-Hillî", "Al-Fiqh 'alâ al-Mathâhib al-Arba'ah", "Al-'Oddah fî Fiqh alHanâbilah", cité par M. J. Mughniyeh, op. cit.
345. Sourate al-Anfâl, 8 : 46.
346. Sourate al-Rûm, 30 : 31.
347. Sourate al-Mu'minûn, 23 : 52.
348. Sourate Âl 'Imrân, 3 : 104.
349. Sourate al-Nisâ', 4 : 59.
350. Sourate al-Chûrâ, 42 : 10.
351. Sourate al-Anfâl, 8 : 46.
352. En arabe "Waliy al-Amr" : celui qui a la charge légale d'appliquer la Loi et d'administrer les affaires de la Ummah.
353. Sourate al-Nisâ', 4 : 59.
354. Sourate Fuççilat, 41 : 42.
355. Sourate al-Hijr, 15 : 9.
356. Chaykh 'Abbâs al-Qommî, "Safinat al-Bihâr", "Bâb al-Kithb", p. 474. 357. Abû Dâwûd, "Sunan Abî Dâwûd", tome IV, Chap. "Ifchâ' al-Salâm", p. 350. 358. En somme, ils ont proposé que l'on dépense l'argent pour aider un Pèlerin qui n'a pas pu terminer son Pèlerinage faute de moyens financiers, et quelqu'un qui a voulu affranchir un esclave sans pouvoir réunir toute la somme requise, et que l'on offre le reste en aumônes. 359. Un compagnon de l'Imam al-Çâdiq.
360. "Al-Manâqib", tome V, p. 44, cité par al-Chaykh Habîb Âle Ibrâhîm dans "Al-Haqâ'iq fî-lJawâmi' wa-l-Fawâriq", tome I, p. 1356, éd. de 1356 H. 361. Ibid., p. 122.
362. Mâlikite, hanbalite, châfi'îte et hanafite.
363. Ceux qui croient aux Douze Imams d'Ahl-ul-Bayt comme Successeurs légitimes du Saint Prophète.
364. Sourate al-Tawbah, 9 : 105.
365. Le Saint Prophète Muhammad.
366. L'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib, cousin et gendre du Saint Prophète. 367. Fâtimah al-Zahrâ', la fille du Saint Prophète, l'épouse de l'Imam 'Alî et la mère des Imams al-Hassan et al-Hussayn.
368. Le petit-fils du Saint Prophète, fils aîné de l'Imam 'Alî et de Fâtimah al-Zahrâ'. 369. Le petit-fils du Saint Prophète, fils cadet de l'Imam 'Alî et de Fâtimah al-Zahrâ.